Le chien et le loup
Petite critique des entreprises inutiles
Un jour, un loup attaqua un village où la plupart des habitants étaient éleveurs de moutons.
Les chiens du village se mirent à courir après le loup. Au bout d’un moment, fatigués, ils retournèrent au village, à l’exception d’un seul qui continua de pourchasser le loup.
Quand le loup fut fatigué, il s’arrêta et dit au chien :
« Es-tu le chien d’un propriétaire de moutons? »
Non…, répondit le chien
Le loup demanda : « Es-tu le chien du maire du village ? »
Non…, répondit le chien
Le loup demanda encore : « Es-tu le chien du fils du maire ? »
Non… répondit le chien
Le loup demanda : « A qui donc appartiens-tu ? »
« Je suis le chien du tailleur… »
Le loup demanda : « Est-ce que le tailleur a des moutons ? »
Non… répondit le chien
Le loup demanda encore : « Est-ce que les propriétaires des moutons te donnent de la viande ou des os quand ils cuisinent ? »
Le chien répondit : « Non, jamais. Ils ne donnent de la nourriture qu’à leurs propres chiens »
Le loup lui dit alors : « Chien fils de chien. Imbécile. Cela fait une heure que tu cours derrière moi alors que ton ami le tailleur n’a même pas de mouton, et que toi-même tu ne profites en rien des gens du village ! Tu as perdu ton souffle pour rien. Je te donne un conseil : « Occupe-toi de tes propres affaires et arrête de mettre ton nez dans celles des autres. »
Wael Afana
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils
Je ne comprends pas bien cette histoire.
Mon mari et moi aidons un réfugié depuis plusieurs années, sans que cela ne nous rapporte rien à nous, si ce n’est de temps en temps (mais pas du tout toujours) l’impression de lui avoir été utile.
J’ai l’impression d’être le chien (qui a l’air gentil comme nous) de l’histoire 🙁
Bonsoir Madame,
Tout d’abord, Merci de nous lire, c’est un grand encouragement! Ce texte n’a pas de sens caché. Notre rédacteur ne peut vous répondre en personne car il est à l’étranger en ce moment. C’est un conteur-né. Il a choisi la forme d’une fable pour proposer une seule morale: il est absurde de gaspiller son énergie sans réfléchir, sous l’influence d’autrui; il vaut mieux l’utiliser raisonnablement, en la mettant au service d’objectifs personnels bien définis.