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« Si je ne fais pas d’erreurs, comment je vais apprendre ? »

L’intégration professionnelle des personnes migrantes en Suisse #1

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique consacrée à l’intégration professionnelle des personnes migrantes en Suisse. Les histoires des personnes en quête de protection en Suisse sont variées et peuvent prendre des formes multiples. Chaque expérience est riche d’enseignements, ce qui peut nous aider à trouver notre propre voie.

Nous débutons cette série avec plusieurs interviews de femmes réfugiées ukrainienne. Les personnes venues d’Ukraine sont détentrices d’un statut S. La question de l’intégration professionnelle des personnes ayant un permis S est au centre des débats politiques en Suisse. En effet, les autorités ont fixé comme objectif national que 40% des personnes titulaires d’un permis S en Suisse soient intégrées sur le marché du travail d’ici fin 2024. Ces engagements ont de grandes implications pour tous les acteurs et actrices du milieu de l’asile en Suisse et avant tout pour les personnes réfugiées ukrainiennes elles-mêmes. 

Notre première invitée est Kateryna qui a 21 ans et qui est originaire d’Ukraine. Elle a fui Kiev il y a 2 ans, au début de la guerre. Elle est aujourd’hui stagiaire dans un bureau d’architecture à Lausanne.

Photos prises par Kateryna sur son lieu de travail : 




« Être papier blanc »

Illustration: Kristine Kostava / Voix d’Exils

Vivre au jour le jour avec une attestation d’aide d’urgence

Les requérant.e.s d’asile déboutée.e.s reçoivent une attestation d’aide d’urgence qui leur donne accès à 10 francs par jour environ et une aide d’urgence ne couvrant que le strict minimum vital (généralement la nourriture, les vêtements, l’hygiène, le logement et les soins médicaux d’urgence). Comment vit-on l’aide d’urgence?

Afin de mieux comprendre le mode sous le régime de l’aide d’urgence, nous avons échangé avec trois personnes qui sont dans cette situation et qui sont membres de la rédaction de Voix d’Exils: Kristine, Géorgienne arrivée en Suisse en 2017; Zahra, Kurde, en Suisse depuis 2015 et Karthik, Sri-Lankais, qui vit en Suisse également depuis 2015.

Comment tombe-t-on dans l’aide d’urgence?

Qu’est-ce que l’aide d’urgence? Le site asile.ch donne la définition suivante: « Les personnes frappées d’une décision de non-entrée en matière (NEM) ou de renvoi (« débouté-e-s ») perdent le droit de travailler et sont exclues de l’aide sociale, y compris lorsque leur besoin de protection n’est pas nié (NEM Dublin). Elles sont réduites à demander l’« aide d’urgence », octroyée en vertu de l’art. 12 de la Constitution fédérale. Cette aide consiste en une prestation de survie, remise la plupart du temps sous forme de bons ou en nature (barquettes de nourriture déjà préparées, etc.), rarement en espèces (environ 10 francs par jour, voire moins). Imposant un contrôle administratif intense, parfois quotidien, l’aide d’urgence est conçue comme un dispositif d’incitation au départ ».

Impact psychologique et matériel

La vie à l’aide d’urgence peut durer indéfiniment et la peur d’un renvoi forcé est constante. Les personnes à l’aide d’urgence sont souvent livré.e.s à elles-mêmes. Seules face à leur désespoir, le sentiment d’être dans une impasse, de vivre une incertitude et une angoisse est permanent. Etant un dispositif d’incitation au départ, les conditions de vie qu’impose ce statut a des effets nuisibles sur la santé physique et psychique des personnes qui le subissent.

  • Quels sont selon vous les obstacles du papier blanc ?

Kristine

« Il y a trop d’obstacles, nous sommes limités en tout. On ne peut ni étudier, ni travailler, ni voyager. Il est difficile de se développer et de vivre normalement. »

Zahra

« On ne peut pas étudier dans le domaine de notre choix. Nous ne pouvons ni voyager, ni pratiquer un loisir par manque d’argent ou acheter le nécessaire pour du matériel de bureau. De plus, il est généralement difficile de communiquer avec les personnes qui nous entourent. »

Karthik

« Sans autorisation, nous ne pouvons pas voyager ni travailler. Nous n’avons même pas l’autorisation de nous inscrire pour suivre un cours de français afin de ne plus avoir un problème avec la barrière de la langue. »

Une situation sans fin

Pour diverses raisons, le renvoi n’est pas réalisable et pour d’autres raisons encore, certaines personnes ne veulent ou ne peuvent pas rentrer dans leur pays d’origine. Ainsi, « être papier blanc », comme on dit dans le milieu de l’asile, implique souvent de vivre dans des conditions difficiles et ce pendant plusieurs mois; voire pendant plusieurs années.

  • Peut-on envisager un avenir avec le papier blanc ?

Kristine

« Il est très difficile d’envisager un avenir avec le papier blanc, parce que nous sommes très limités. On ne peut pas apprendre et travailler sans contrat, mais je garde espoir qu’un jour j’obtiendrai une autorisation de séjour. Je me suis toujours battue pour atteindre mes objectifs car se battre pour une chose importante à toujours un sens! »

Zahra

« Jamais! On ne peut pas envisager un avenir avec un papier blanc. C’est un frein pour avancer et construire notre vie. »

Karthik

« Non, c’est impossible! Nous sommes complètement bloqués. Nous ne pouvons rien faire, nous pouvons seulement espérer et attendre que notre situation s’améliore le plus tôt possible. »

Possibilités de changement

Il arrive que certaines personnes obtiennent un statut de séjour qui apporte une certaine stabilité à leur condition de vie. Cela constitue alors un grand changement qui affecte progressivement leur mode de vie et qui peut être déstabilisant.

  • Quels types de changement imaginez-vous une fois l’autorisation de séjour obtenue ?

Kristine

« Cela changerait toute ma vie. J’étudierais, je travaillerais sous contrat, je voyagerais. Cela me donnerait plus de liberté et me permettrait de m’améliorer personnellement. De plus, avec mes progrès et mon indépendance, je profiterais à nouveau de la Suisse. »

Zahra

« Une vie dans laquelle nous serions considéré.e.s comme des citoyen.ne.s ordinaires, dans laquelle on pourrait travailler et étudier sans ce problème de papier d’aide d’urgence. »

Karthik

« Je souhaiterais obtenir le permis B afin de me sentir libre de trouver du travail et de voyager. »

Pourquoi vous ?

La situation à l’aide d’urgence complique la vie de chaque personne détentrice du papier blanc. Beaucoup ont étudié, travaillé, construit leur vie dans leur pays d’origine, puis ont dû tout recommencer à zéro et surtout s’adapter à leur arrivée en Suisse.

  • Pourquoi mériteriez-vous une autorisation de séjour en Suisse ?

Kristine

« Après avoir terminé mes onze années d’école obligatoire, j’ai commencé mes études de graphisme qui ont duré un an au collège. Par la suite, j’ai effectué trois mois de stage et j’ai commencé à travailler comme graphiste chez MBM Polygraph. Parallèlement, j’ai suivi de nombreuses formations sur divers sujets et l’une d’elles était de créer un environnement adapté pour les personnes handicapées. J’ai travaillé pendant plus d’un an, puis j’ai dû quitter mon emploi et la Géorgie en raison de ma santé qui se détériorait. Je suis venue en Suisse et j’ai commencé à travailler en tant que bénévole. Actuellement, je contribue à Voix d’Exils comme rédactrice et graphiste. Je suis productive, je suis capable de travailler avec un contrat, mais malheureusement je ne peux pas travailler avec le papier blanc. »

Zahra

« Après avoir terminé l’école obligatoire, j’ai débuté mes quatre années d’études à l’université et je suis partie d’Iran pour des raisons politiques. Arrivée en Suisse, j’ai débuté les cours de français à l’EVAM et par la suite une formation en cuisine dans cet établissement. J’ai effectué un stage à la fondation « Mère Sofia » et j’ai continué à travailler en tant que bénévole dans la même fondation. J’ai commencé à travailler dans un programme d’activité de l’EVAM et aujourd’hui, cela fait un an et demi que je suis rédactrice à Voix d’Exils. Je souhaite avoir une autorisation de séjour car je voudrais travailler afin de construire et stabiliser ma vie pour devenir indépendante. »

Karthik

« Je viens du Sri Lanka où je n’ai pas la liberté de vivre comme en Suisse car il n’y a aucune sécurité et stabilité pour construire une vie. Après avoir terminé l’école obligatoire, j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale et trois ans après j’ai quitté le Sri Lanka. À mon arrivée en Suisse, j’ai pu obtenir un permis N et ceci m’a permis de travailler pendant trois ans. Je considère la Suisse comme étant un pays ouvert et tolérant envers les cultures de toutes et tous. »

Propos recueillis par:

L.B.

Membre de la rédaction de Voix d’Exils

Pour approfondir le sujet:

LE QUOTIDIEN AVEC UN « PAPIER BLANC », article paru dans Voix d’Exils le 26.11.2018

LE QUOTIDIEN AVEC UN « PAPIER BLANC » II, article paru dans Voix d’Exils le 07.01.2019




FLASH INFOS #92

Photo: Wikilmages / Pixabay.com

Sous la loupe : Joe Biden contre le programme « Rester au Mexique » / Suisse : vers une augmentation des demandes d’asile ? / Le problème des centres pour migrant.e.s en Lituanie

Joe Biden contre le programme « Rester au Mexique »

Tribune de Genève, le 30.12.2021

L’actuel président des États-Unis Joe Biden s’est récemment positionné en faveur d’une interruption du programme d’immigration « Rester au Mexique », officiellement nommé « Protocoles de protection de l’immigration » (PPM).

Cette politique d’immigration controversée, mise en œuvre en 2019 par l’administration de l’ancien président Donald Trump, permet de renvoyer les demandeurs et demandeuses d’asile au Mexique pendant que leur dossier est en cours de traitement.

Zahra Ahmadiyan

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Suisse : vers une augmentation des demandes d’asile ?

Tribune de Genève, le 30.12.2021

Dans une interview parue jeudi 30 décembre dans le journal alémanique « le Blick », le chef du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) Mario Gattiker a annoncé s’attendre à une hausse des demandes d’asile en Suisse pour l’année à venir. Il l’estime à environ 15’000 pour 2022, contre 14’500 en 2021.

L’augmentation de ces demandes serait liée à l’instabilité politique dans plusieurs pays d’Afrique, où la pandémie a aggravé la détresse économique.

L. B.

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

Le problème des centres pour migrants en Lituanie

infomigrants.net, le 24.12.2021

En raison de la multiplication des flux migratoires passant par la Biélorussie, le nombre de personnes en situation d’exil tentant de rejoindre la Lituanie de manière irrégulière a connu une hausse sans précédent. Pour y faire face, ce pays voisin de la Biélorussie a mis en place en urgence des centres pour exilé·e·s où les conditions de vie s’avèrent problématiques.

C’est le cas du centre de Medininkai qui est divisé en cinq parties, séparées par des clôtures bâchées dont deux sont réservées aux hommes et trois autres aux femmes, aux familles et aux personnes homosexuelles. Au total, le centre compte environ 800 personnes. Les exilé·e·s dorment dans des containers installés à la hâte et manquent de tout, principalement de savon. Il arrive également que l’eau dans les douches reste froide une journée complète, ce même lorsqu’il fait moins -10 °C. Les personnes dans le centre s’irritent facilement car les garde-frontières lituaniens ont tendance à leur manquer de respect sans raison, en les traitant de « criminels » ou de « voyous ».

De nombreuses personnes dans cette situation ont fait appel après avoir vu leur demande d’asile rejetée. Le Parlement lituanien a d’ailleurs approuvé des amendements sur le statut juridique des personnes étrangères, autorisant à les garder en détention jusqu’à 12 mois lorsque le pays est en situation d’urgence, comme c’est le cas actuellement. Leur détention peut dorénavant être prolongée de six mois si leur demande est refusée.

L. B. et Z. A.

Membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




La chanson « J’ai quitté mon pays » de Enrico Macias

ractapopulous/2998. Pixabay.com

Hier et aujourd’hui

La musique est un langage universel qui traverse toutes les frontières. Un outil pour susciter des émotions et des sentiments, ainsi que pour apporter espoir et guérison. On dit que le philosophe et musicien arabe Al-Farabi (872–950), a pu faire rire les gens puis les faire pleurer par sa merveilleuse performance sur le Oud.

Je suis né et j’ai grandi dans le nord-est rural de la Syrie, une région négligée et appauvrie, considérée comme le centre de nombreux groupes ethniques. Des gens durs et résilients, pour la plupart, des descendants de réfugiés qui ont fui les atrocités en Turquie. Très attaché à leur musique ethnique et à leur culture; peut-être à cause du soulagement qu’elles leur ont apporté après de longues années de privation et de traumatisme.

Adolescent, mon esprit était réceptif à cette musique riche et multiethnique. À cette époque, au milieu des années 70, nous n’avions pas de téléviseur. Mes parents avaient un vieux magnétophone, et je passais de longues heures à écouter les charmantes chansons de la diva de la musique arabe, Oum Kalthoum, et du jeune chanteur adoré Abdoul Halim Hafez, ainsi que celles d’Adis [1] , de M. Shekho [2] et de bien d’autres.

Cependant, ces années nous ont également apporté de la musique occidentale et des chansons enregistrées sur des cassettes audio, principalement de Beyrouth, la capitale du Liban, qui était le centre culturel du monde arabe à cette époque. Comme beaucoup de mes pairs, j’étais fasciné par Tom Jones, Aznavour, Julio Iglesias, Enrico Macias …!

J’avais une guitare à l’époque et j’essayais d’apprendre à jouer des airs simples. Alors naturellement, j’ai développé un penchant pour Enrico Macias, et en particulier pour sa chanson : « J’ai quitté mon pays »!

J’ai quitté mon pays

J’ai quitté ma maison

Ma vie, ma triste vie

Se traîne sans raison

J’ai adoré cette chanson et je ne sais pas pourquoi! Certainement pas à cause de ses paroles nostalgiques, ou du contexte historique émouvant: Enrico Macias a quitté son pays natal l’Algérie et s’est exilé en France en 1961. Ma connaissance du français était encore très sommaire à l’époque. Mais probablement, à cause de sa mélodie orientale mélancolique et de la performance touchante à la guitare! C’était à la fois tendre et relaxant, et suscitait en moi des émotions de joie et de tristesse! En fait, mon interprétation de la chanson était purement romantique et émotionnelle!

En ces jours d’insouciance, pendant mes années d’Université à Alep, mon esprit était plein de choses roses et d’attentes folles. Une partie de cela était liée à ma fascination pour cette ville magique, où l’histoire et la modernité se combinaient. Là où la Citadelle, la Grande Mosquée, les Madrasas [3] et l’arôme des épices dans les vieux souks [4] et les Khans [5] de la vieille ville d’Alep, vous emportaient avec des caravanes qui traversaient la ville depuis la Chine, Boukhara et Ispahan vers l’Ouest, à l’âge d’or des Routes de la Soie à partir du XIIe jusqu’au début du XVe siècle…

C’était le temps de l’optimisme et des rêves. Comment aurais-je pu imaginer alors ce que l’avenir réservait à la Syrie ?!

Puis, les années se sont écoulées … Et un jour, tout d’un coup, le ciel est tombé sur nos têtes et a bouleversé notre monde! Le pays a été déchiré par la guerre civile qui a ruiné tous les aspects de la vie, y compris la ville magique d’Alep!

C’est alors qu’est venu le moment de la révélation, avec toute sa force et son intensité! Déracinés de notre patrie, nous sommes devenus une diaspora! Un peuple déplacé. Jeté sur des rivages étranges et dans des camps de fortune! Nos maisons chaleureuses, nos terrains de jeux d’enfance, notre mer bleue, tout … nous a été volé!

Transféré dans une réalité complètement différente, j’en suis venu à comprendre pleinement les sentiments que le célèbre chanteur a traversé, il y a une soixantaine d’années, lorsqu’il a été contraint de dire adieu à sa ville natale bien-aimée de Constantine!

J’ai quitté mon soleil
J’ai quitté ma mer bleue
Leurs souvenirs se réveillent
Bien après mon adieu

La belle mélodie de « J’ai quitté mon pays », qui jadis me remontait le moral et suscitait des émotions de joie et d’amour, évoque désormais de multiples souvenirs et images extrêmement poignants! Extrêmement nostalgiques!

______________________

[1] Chanteur arménien populaire

[2] Chanteur kurde populaire

[3] Établissement qui enseigne la théologie musulmane

[4] Marché, Bazar

[5] Vaste cour entourée de bâtiments où les caravanes font halte

DONO

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




Unil sans frontières

L’association Unil sans frontières. Au centre: Emilie Touillet, co-présidente de l’association. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

L’association qui aide les réfugiés à accéder à l’Université de Lausanne

Pour s’intégrer dans la société d’accueil au mieux, certains réfugiés choisissent de faire des études au niveau universitaires – pour eux une aventure assez compliquée. Aider ces personnes à accéder aux universités est souvent pris en charge par les organisations des communautés universitaires dont Unil sans frontières, association basée à l’Université de Lausanne.

La population de personnes relevant du domaine de l’asile n’est pas homogène. Tandis que s’intégrer dans la société d’accueil au mieux est le but de tout le monde, les préférences et les choix sont différents quand il s’agit de stratégies. Pour certains, les options incluent les études au niveau universitaire, bien que cela soit une aventure assez compliquée. Aider ces personnes réfugiées à accéder aux universités est souvent pris en charge par les organisations des communautés universitaires dont Unil Sans Frontières, association basée à l’Université de Lausanne. J’ai rencontré Emilie Touillet, co-présidente de l’association, qui m’a raconté leurs activités.

Fondée à l’automne 2017, Unil sans frontières offre son soutien aux réfugiés étudiants potentiels ou actuels à plusieurs niveaux : administratif, financier, linguistique, et en accompagnement. Le niveau administratif inclut les démarches d’inscription et les formalités. Le côté financier peut inclure les frais d’inscription, de nourriture et de transports. Pour améliorer leur français, l’association dispense des cours ou des appuis ponctuels. L’accompagnement consiste en l’aide dans le quotidien académique, la communication administrative et la socialisation. « Nous sensibilisons également la communauté universitaire aux questions de l’asile et, en collaboration avec d’autres organisations actives dans le domaine de l’asile, on promeut les intérêts des réfugiés auprès des autorités, universitaires ou publiques » souligne Emilie Touillet.

Unil sans frontières finance ses activités par les cotisations de ses membres, le bénévolat des membres impliqués dans ses activités et les dons. L’association lance souvent des projets de financement participatif (appel à un grand nombre de personnes afin de financer un projet spécifique) pour combler les lacunes.

Sur le campus de Lausanne, il y a une également autre association : EPFL Sans Frontières, qui a des objectifs similaires à ceux d’Unil sans frontières et qui propose des activités spécifiques à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

MHER

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Infos:

contacts:

E-mail: unilsansfrontieres@asso-unil.ch

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