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Une soirée au théâtre

Harith Ekneligoda / rédaction valaisanne de Voix d’Exils

La transformation de Topaze ou l’argent ne fait pas le bonheur

Après la pandémie de COVID-19, je suis allé au théâtre pour la première fois dans un autre pays, dans une autre langue : c’était à la salle polyvalente à Champlan dans la commune de Grimisuat dans le Canton du Valais, en Suisse.

Les gens étaient venus à la fois pour satisfaire leur envie de théâtre et pour se changer les idées après la pandémie. Sur les visages des spectatrices et spectateurs, je pouvais voir que les sourires remplaçaient les yeux fatigués et tristes.  En les regardant, j’ai senti à quel point un environnement où le rire et la paix étaient intenses m’avait manqué.

« Certaines scènes m’ont rappelé le théâtre au Kurdistan » 

Mes amis et moi avons pris un verre et discuté avant le début du spectacle.  J’ai même goûté pour la première fois un vin qui s’appelle « la Petite Arvine » et j’ai beaucoup aimé… A l’approche du spectacle, nous avons terminé notre belle conversation et avons pris nos places. Certaines scènes que j’ai observées dans le public m’ont rappelé d’anciens moments vécus au théâtre au Kurdistan. Par exemple, les gens qui prennent discrètement des photos et des vidéos, les demandes des enfants qui dérangent leur mère, etc. Mais boire du vin pendant la pause ou avant le départ, bavarder chaleureusement, c’était nouveau, tout comme le petit jeu de loterie proposé à la fin.

Dans l’ensemble, j’ai apprécié chaque instant de cette bonne soirée parce que, pour la première fois, j’ai eu le plaisir de voir une pièce de théâtre dans une langue étrangère. De plus, les décors de la scène, les costumes des acteurs, les accessoires et l’ambiance étaient super. Donc, si je voulais critiquer la pièce, je devrais la critiquer d’être si belle.

« Topaze » de Marcel Pagnol

Le nom de la pièce qui m’a donné cette première expérience est « Topaze » et son auteur est Marcel Pagnol.  Elle raconte la transformation de Topaze, le personnage principal. Au début, il est aimé et respecté de tous. C’est un enseignant idéaliste qui protège sa personnalité contre l’injustice. Mais il perd son emploi parce qu’il refuse d’élever la note d’un de ses élèves qui est l’enfant d’une famille riche. Personne ne le soutient dans un premier temps après qu’il a été renvoyé de son travail mais, plus tard, un patron fait de lui le responsable de l’école. A ce moment-là, Topaze démarre une carrière et gagne de l’argent. Les gens commencent à le respecter à cause de son rang social et de son argent. L’honnête Topaze devient alors une personne malhonnête en vendant son âme, sa personnalité pour de l’argent. 

Il y a malheureusement beaucoup de gens dans nos vies qui respectent notre rang, notre argent et notre statut mais pas qui nous sommes, alors que la seule chose qui nous fait exister, c’est notre personnalité.  Lorsque nous comprendrons que l’argent n’apporte pas le bonheur, nous apprendrons à respecter le caractère.  J’espère que nous parviendrons à rester honnêtes, comme le personnage de Topaze au début de la pièce.

Aydin KINNA

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d`Exils




Aller jusqu’au bout de son rêve

Doaa Sheikh Al Balad dans la pharmacie Amavita Théâtre à Lausanne le 2 février 2022, au deuxième jour de son apprentissage. Omar Odermatt / Voix d’Exils.

Interview de Doaa Sheikh al Balad

Doaa Sheikh al Balad est originaire de Syrie. Elle est arrivée en Suisse en 2017. Depuis toujours, Doaa nourrit un rêve: celui de devenir pharmacienne. Et le chemin tortueux de l’asile ne l’a pas empêché de le réaliser! En effet, elle s’est accrochée à son rêve et cette semaine, elle débute son préapprentissage à la pharmacie Amavita Théâtre à Lausanne. Pourquoi est-ce important de nourrir un rêve? Est-ce que la procédure d’asile implique de devoir nécessairement tirer un trait sur ses rêves? Doaa a accepté de répondre aux questions de la rédaction lors d’une interview radio menée le 25 janvier dernier par Omar Odermatt et Lia à écouter ci-dessous.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Doaa Sheikh al Balad devant la pharmacie Amavita Théâtre à Lausanne le 2 février 2022. Omar Odermatt / Voix d’Exils.




Le Lauz’One festival réussit à merveille son entrée en scène!

« Biriba’s capoeira », samedi 18 septembre 2021. Zahra Ahmadyan / Voix d’Exils

Retour sur quelques moments forts d’une magnifique 1ère édition du nouveau festival multiculturel lausannois

Le Lauz’One festival est une nouvelle manifestation gratuite dont l’objectif est de promouvoir la diversité culturelle de la Ville de Lausanne. Voix d’Exils est partenaire du projet. La première édition s’est tenue les samedi 18 et dimanche 19 septembre 2021. Zahra Ahmadyan, Kristine Kostava, Rachid Boukhamis et Omar Odermatt de la rédaction de Voix d’Exils se sont rendus sur place pour recueillir les premières impressions du public et prendre des clichés de quelques moments forts de cette magnifique première édition. Bon voyage dans l’univers multiculturel et multisaveurs du Lauz’One festival!

En se baladant dans le festival, la rédaction de Voix d’Exils à croisé plusieurs festivaliers et festivalières sur son chemin et a recueilli leurs premières impressions en réalisant des micros-trottoirs le samedi 18 septembre.

Micros-trottoirs

Noeline Beytrison, responsable des relations publiques du Lauz’One festival. Kristine Kostava / Voix d’Exils

Propos recueillis par Zahra Ahmadyan. Prise de son: Rachid Boukhamis.

Thierry Fracheboud, festivalier en compagnie de Kristine Kostava, rédactrice de Voix d’Exils. Zahra Ahmadyan / Voix d’Exils.

Propos recueillis par Kristine Kostava. Prise de son: Rachid Boukhamis.

Brenda Bron, festivalière. Kristine Kostava / Voix d’Exils

Propos recueillis par Zahra Ahmadyan. Prise de son: Rachid Boukhamis.

Emmanuelle Vollenweider, bénévole au Lauz’One festival. Kristine Kostava / Voix d’Exils

Propos recueillis par Kristine Kostava. Prise de son: Rachid Boukhamis.

Yvanna Receveur, festivalière, en compagnie de Rachid Boukhamis, rédaction de Voix d’Exils. Kristine Kostava / Voix d’Exils

 

Propos recueillis par Rachid Boukhamis. Prise de son: Kristine Kostava.

 

Photoreportage

Samedi 18 septembre 2021

« Biriba’s capoeira », samedi 18 septembre. Zahra Ahmadyan / Voix d’Exils

 

Deux danseuses de « Isadora Danse » (danse Bollywood), samedi 18 septembre. Rachid Boukhamis / Voix d’Exils

 

« Suisse chérie », samedi 18 septembre. Rachid Boukhamis / Voix d’Exils

 

« Smile » (Blues-rock), samedi 18 septembre. Omar Odermatt / Voix d’Exils

Dimanche 19 septembre 2021

Øbaya Batucada (percussions), dimanche 19 septembre. Omar Odermatt / Voix d’Exils

 

« Ni d’ici ni de là-bas », pièce de théâtre, dimanche 19 septembre. Rachid Boukhamis / Voix d’Exils

 

« Kaya » (Reggae), dimanche 19 septembre. Rachid Boukhamis / Voix d’Exils

Un grand merci pour l’accueil chaleureux que nous a réservé toute l’équipe du Lauz’One festival et on espère vivement vous retrouver  l’année prochaine!

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




J-3 avant le Lauz’One festival!

Demandez le programme!

Le Lauz’One festival est une nouvelle manifestation gratuite dont l’objectif est de promouvoir la diversité culturelle de la Ville de Lausanne. Voix d’Exils est partenaire du projet. A J-10, Voix d’Exils vous dévoile le programme! Venez nombreuses et nombreux pour célébrer ensemble la multiculturalité lausannoise les samedi 18 et dimanche 19 septembre!

Lauz’One festival – 1ère édition

samedi 18 – dimanche 19 septembre 2021

Lausanne, Place de l’Europe

Site internet du festival : www.lauzonefestival.ch.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Réécoutez ici l’interview de Kwassi Agbezouke, président du festival, parue sur Voix d’Exils le 2 septembre

 

 




« Lausanne a beaucoup de richesse en termes de nationalités, et on ne s’en rend pas forcément compte »

Kwassi Agbezouke. Photo:Ezio Leet / Voix d’Exils.

Le Lauz’One festival : un nouveau venu à Lausanne pour célébrer la diversité de la ville

Le Lauz’One festival est une nouvelle manifestation gratuite dont l’objectif est de promouvoir la diversité culturelle de la Ville de Lausanne. Voix d’Exils est partenaire du projet. Dans ce podcast, son président-fondateur – Kwassi Agbezouke – suisse naturalisé d’origine ghano-togolaise nous présente l’événement.

La population lausannoise regroupe plus de 160 nationalités. C’est pour célébrer cette diversité que l’association socioculturelle Lauz’One fait le pari de proposer un événement qui se veut rassembleur des différentes cultures présentes dans la ville. La première édition aura lieu sur un week-end les 18 et 19 septembre. Au programme : un groupe de musique burkinabé, du flamenco ou encore de la nourriture colombienne. Si les origines géographiques sont variées, les genres le sont également : pop, rap, slam, danse ou encore théâtre seront proposés au public. Ce festival, porté par des jeunes diplômé·e·s provenant d’horizons variés, compte notamment des partenaires impliqués dans le domaine de l’asile, tel que l’association PAIRES. Des membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils participeront à cette première édition pour recueillir  les impressions du public le micro à la main.

Interview de Kwassi Agbezouke, président-fondateur du Lauz’One festival. Propos recueillis par Kristine Kostava et Nicolas Käppeli / Voix d’Exils.

Lauz’One festival – 1ère édition

samedi 18 – dimanche 19 septembre 2021

Lausanne, Place de l’Europe

Le programme est disponible sur le site internet du festival : www.lauzonefestival.ch.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

Voix d’Exils est partenaire du Lauz’One festival