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«Migration – Voix de femmes»

Affiche de l’exposition « Migration – Voix de femmes », Forum de l’Hôtel de Ville de Lausanne / Photo: Voix d’Exils

Un livre et une exposition de 10 récits de vie de femmes migrantes



Le mois dernier, l’ensemble de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils s’est rendu au Forum de l’Hôtel de Ville de Lausanne pour découvrir l’exposition « Migration – Voix de Femmes ». Cette exposition portée par l’Association Belles-Pages met en lumière 10 témoignages de 10 femmes migrantes qui vivent aujourd’hui en Suisse romande.

Ces femmes viennent de pays qui, à un moment donné de leur histoire, ont subi une crise politique ou sociale, ce qui les a poussé à rechercher une vie meilleure.

L’intégration dans la société suisse n’a pas été facile pour elles, mais malgré tout, elles sont parvenues à apprendre une nouvelle langue, à trouver un travail ou une activité significative qui leur a permis de persévérer encore et encore dans leur nouvelle vie plus sûre et moins exposée à tout type de violence.

Le résultat de cet intéressant projet prend la forme d’un livre et d’une magnifique exposition qui met en lumière les histoires et les belles photographies des protagonistes.

Enthousiasmé par les récits de vie qui composent l’exposition, Voix d’Exils a souhaité rencontrer à l’occasion d’une interview Nicole von Kaenel et Jean-François Tiercy, les deux personnes à l’origine de ce projet.

Découvrez l’interview ci-dessous:

De gauche à droite: Jean-François Tiercy, responsable éditorial; Renata Cabrales, rédactrice à Voix d’Exils; Nicole von Kaenel, responsable des récits de vie

L’exposition du projet est itinérante ! Rendez-vous sur le site web de l’association pour découvrir ses prochains lieux d’installation: Calendrier 2022 | Migration – Voix de femmes (migration-voix-de-femmes.ch)

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Revue de presse n°29

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils

Sous la loupe : La Suisse ne renoncera pas à la main-d’œuvre étrangère / Un nouveau Pacte européen pour améliorer les procédures d’asile / Vers l’abolition du règlement de Dublin

Main d’œuvre étrangère indispensable en Suisse

msn.com, le 23.09.2020

En raison de la pandémie de coronavirus, la Suisse affronte une forte montée du chômage et subit les effets d’une récession mondiale. Même si le recours au chômage partiel donne un peu de répit aux entreprises, il ne va pas les sauver.

Le Conseil fédéral avait suspendu, durant le semi-confinement, la libre circulation avec l’Union européenne (UE) et l’Association européenne de libre-échange (AELE) ainsi que le traitement des demandes de personnes provenant de pays tiers et leur entrée en Suisse.

Certains partis politiques auraient souhaité que le Conseil fédéral prolonge ce régime afin que les employeurs ne puissent recruter du personnel étranger que si ce personnel dispose déjà d’un permis de travail, et aussi longtemps que le taux de chômage en Suisse reste supérieur à 3%.

La ministre de la justice a précisé que la Constitution fédérale oblige déjà les entreprises à recruter la main-d’œuvre indigène. Même en cas de forte hausse du chômage, il devrait être possible de continuer à recruter des spécialistes à l’étranger.

Rappelons que certains secteurs – comme celui de la santé – sont très dépendants de la main-d’œuvre étrangère et frontalière et l’ont également été durant le semi-confinement.

Nouveau Pacte européen sur la migration et l’asile

rts.ch, le 23.09.2020

Cinq ans après la crise migratoire, Bruxelles prévoit de renforcer la collaboration avec les États tiers pour faciliter les retours des personnes qui n’ont pas droit à l’asile sur territoire européen et prévoit de durcir le ton contre les passeurs.

Par ailleurs, des voies d’accès légales à l’Union européenne (UE) seront développées à travers un programme appelé « Talent Partnership » afin d’encourager l’immigration de certains types de « profils » dont l’Europe a besoin.

Bruxelles entend rendre obligatoire la solidarité entre les États-membres en période de crise afin de maintenir la stabilité du système et de permettre à l’UE de remplir ses obligations humanitaires.

Et enfin, l’UE prévoit d’améliorer la gestion de ses frontières extérieures, avec la création d’un corps permanent de garde-frontières et garde-côtes européens. Ce corps se mettra en place à partir du 1er janvier 2021.

Ce nouveau Pacte permettra la mise en place d’un système de dérogation pour les pays de l’UE qui ne veulent pas accueillir de migrants comme la Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie et la Pologne. A la place, ils pourront notamment contribuer logistiquement ou financièrement au retour dans leur pays d’origine des demandeurs déboutés.

Structures européennes communes pour l’asile et le retour

infomigrant.net, le 16.09.2020

La Commission européenne a affirmé vouloir abolir le règlement de Dublin, qui encadre la procédure de demande d’asile pour les migrants arrivant en Europe. « Nous allons le remplacer par un nouveau système européen de gouvernance de la migration », a déclaré sa présidente Ursula von der Leyen devant le Parlement européen.

Selon le règlement Dublin, également appelé Dublin III, la responsabilité du traitement des demandes d’asile est portée par le pays de première entrée des migrants dans l’Union européenne. Une manière d’empêcher les migrants de déposer plusieurs demandes d’asile dans différents pays d’Europe.

Oumalkaire / Voix d’Exils