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« Je me sens vivant grâce à ma famille de parrainage »

Ezio Leet en sortie avec les trois filles de sa famille de parrainage et leur amie.

Témoignage

En 2016, en réponse à la « crise migratoire », un projet visant à mettre en contact des personnes vivant dans le Canton de Vaud avec des familles, des jeunes migrant.e.s, des hommes et des femmes en exil a vu le jour. Initié par plusieurs associations bénévoles ainsi que par les Eglises et la communauté israélite, le projet intitulé «Action–Parrainages» a pour but de faire dépasser les préjugés, de soutenir les requérants dans leur intégration, de créer des liens forts et de confiance. Notre rédacteur, Ezio Leet, témoigne de son expérience en tant que parrainé d’une famille suisse.

Ma famille, je l’aime beaucoup. Pourtant, nos chemins auraient bien pu ne pas se croiser. Pour vous raconter notre histoire, je vous propose de remonter en mars 2019. Plus précisément, le 4 mars, car c’est ce jour-là, suite à une rencontre, que tout a commencé.

Il faisait froid. Tels les oiseaux migrent avec l’arrivée des jours froids vers des contrées plus chaudes, moi, j’attendais le retour du soleil de printemps afin de pouvoir quitter la Suisse. J’avais en effet reçu quelques mois plus tôt une réponse négative de la part du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), celle qui vous avertit que vous devez quitter le pays. Le fait de recevoir cette réponse m’a glacé bien plus que le froid hivernal du mois de mars. Cela faisait trois ans que j’étais en Suisse. Trois années au cours desquelles j’ai appris le français. Trois années qui m’ont permis de me sentir intégré à ce pays et à sa culture qui m’a fasciné dès mon arrivée. Malgré cette sensation d’intégration, il m’arrivait souvent de me sentir très seul. J’habitais à ce moment-là dans un foyer. Là-bas, la vie n’est pas des plus joyeuses, croyez-moi. Je pense que la solitude que vous rencontrez entre les murs d’un foyer pour requérant d’asile peut vous pousser à vous sentir dépressif. Il m’arrivait souvent de manger seul et de n’avoir personne avec qui échanger sur les soucis et les petites joies du quotidien. Il me manquait d’avoir des personnes avec qui partager mes histoires, mes pensées, ou simplement mes repas. Je ne voulais peut-être pas me l’avouer, mais la sensation d’avoir une famille, proche de moi, me manquait.

La rencontre

Ce jour-là, malgré le froid et la décision négative du SEM qui flottait constamment dans mes pensées, quelque chose de chaleureux s’était produit. Ce jour-là, par le biais d’un ami, j’ai rencontré Valérie, une femme merveilleuse qui au fil du temps est devenue une amie très proche. Ce jour-là, elle m’a également parlé de l’association « Action-Parrainages » où elle est bénévole et m’a promis de me mettre en contact avec une famille prête à faire ma connaissance. Une famille prête à m’accepter, à m’accueillir et à écouter mon histoire. Me sentant comme un enfant éternel, bien qu’on me considère comme un adulte, la seule demande que j’ai émise était celle d’avoir une famille qui a des enfants avec lesquels je pourrais retourner en enfance. Inconsciemment, je pense que le lien très fort avec ma sœur, cinq ans plus jeune que moi, me manquait bien plus que je ne voulais me l’avouer.

Ma première fête d’anniversaire et un Noël inédit  

Un mois plus tard, j’ai été accueilli par ma famille de parrainage ainsi que par leurs trois petites filles. Rapidement, je me suis senti à l’aise avec chacun d’entre eux. Avec le temps, j’ai tissé un lien très fort avec les trois enfants qui me permettent parfois de replonger en enfance. J’ai pu en quelque sorte retrouver non pas une, mais trois petites sœurs. Désormais, elles représentent pour moi un bonheur absolu. Nous jouons ensemble, nous lisons, nous nous baladons. Parfois, elles font du bruit, elles m’embêtent et ne me laissent pas réfléchir. Cela peut paraître embêtant, mais je me suis rendu compte qui si pendant une journée entière, je n’entends pas leurs bruitages, je me sens moins bien ! Je les aime beaucoup.

Quelques semaines après notre rencontre, pour la première fois de toute ma vie, j’ai fêté mon anniversaire. A cette occasion, ma famille a organisé une petite fête en mon honneur. Même si j’ai eu de la peine à exprimer mes émotions à ce moment-là, au fond de moi, je me suis senti bien. En 2019, c’est également la première fois que j’ai fêté Noël. A cette occasion, j’ai reçu un sweat à capuche de la part de ma famille. Cela m’a fait tellement plaisir, car j’estime que le bonheur est fait de petites choses. Je pense que même si on m’avait offert la nationalité suisse, je n’aurai pas éprouvé cette même sensation. En effet, vous l’aurez deviné, les sweats à capuche sont mes habits préférés et le fait que ma famille ait remarqué cela m’a touché.

Bien plus qu’une famille de parrainage  

Je ne considère plus ces cinq personnes comme une simple famille de parrainage mais comme MA famille. Désormais, j’ai réellement une famille avec laquelle je me sens à l’aise, avec laquelle on se réunit autour d’une table pour partager un bon repas et avec laquelle je peux partager les soucis et les petites joies du quotidien. Je suis maintenant davantage chez eux qu’au foyer. Je me considère davantage chez moi quand je suis chez eux que dans la chambre que le foyer m’a attribuée.

Ma famille m’a beaucoup aidé. Elle m’a permis de continuer la traversée du chemin de l’intégration. Elle m’a permis et appris à ne pas baisser les bras. Ma famille m’a permis d’améliorer mon français. Elle m’a appris à être solidaire et à lutter contre l’injustice. Ma famille m’a également fait découvrir la Suisse et ses paysages. Elle m’a permis de goûter ses meilleurs fromages. Au quotidien, ma famille me permet de me sentir moins seul et moins dépressif. Elle me permet de me sentir mieux. Mais surtout elle m’accorde sa confiance, celle qui me permet d’être moi-même et de me sentir bien quand je suis avec eux. Ma famille me donne du courage, celui dont j’ai besoin pour continuer à me battre. Grâce à ma famille, je me sens vivant. Sans ma famille, sans son soutien, je pense que j’aurai quitté la Suisse.

Aujourd’hui, je suis encore ici et ma famille y est sans doute pour quelque chose.

Ezio Leet

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




« L’intégration est beaucoup plus efficace quand un autochtone agit comme un guide »

Roxane lors de son voyage en Inde.

L’aide concrète et quotidienne qu’apporte Roxane aux personnes migrantes de sa région

Roxane a 28 ans. Elle vit et travaille à Neuchâtel. Elle est également membre de l’association Be-Hôme  dont le but est de créer des liens entre migrant.e.s et autochtones. Voix d’Exils a présenté l’association dans un article paru le 19 février 2019. Interview réalisée par Muslim Sabah, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils.

Pourquoi faites-vous partie de Be-Hôme ?

C’est ma sœur qui m’a en premier parlé de l’Association et présenté le concept. Elle venait de s’inscrire en tant que « binôme d’ici ». J’ai trouvé l’idée super et je me suis inscrite directement. Ce qui m’a plu dans ce concept, c’est vraiment le cœur de la réflexion autour du fait qu’il est très difficile pour une personne migrante, réfugiée, d’établir un contact avec des « autochtones ». Et pourtant, c’est bien la création d’un contact, d’un cercle de connaissances ou d’amis qui va permettre à la personne de s’intégrer. Be-Hôme a pour but de créer ce fameux premier contact « extérieur » qui permettra peut-être d’en créer d’autres et ainsi de suite.

C’est, je crois, depuis un voyage en Inde, lors duquel c’était moi l’étrangère, dans une culture très différente de la mienne et au milieu de coutumes tout autant nouvelles, que j’ai pris conscience que s’intégrer n’est pas facile ; c’est même très difficile. Sauf que moi… c’était pour six mois, j’avais choisi d’y aller, et j’avais déjà fait des recherches, j’avais des connaissances. Pourtant, le premier jour, après une balade dans la rue, je me suis sentie horriblement mal! Regardée par tous, commentée dans une langue que je ne comprenais pas. Et même si je connaissais ou supposais les diverses raisons de ces regards, que je les avais même prévu et compris d’avance, je les ai très mal vécus. J’ai réglé le problème en allant m’acheter une teinture pour mes cheveux qui étaient blonds et des habits du pays. Je ne suis pas certaine que les regards aient réellement été différents ensuite, mais je me souviens que ça m’a aidée sur le moment car j’avais l’impression de me fondre un peu plus dans la masse. Cependant, comme dit précédemment, je n’étais là que pour une période définie. En plus de cela, je ne mettais pas en péril ma propre culture, mes propres habitudes, ma façon d’être, ma personnalité. La problématique est bien différente pour les personnes migrantes. Comment s’intégrer tout en continuant à respecter ses propres coutumes, en continuant à se respecter soi-même ?

Cette expérience personnelle et anecdotique, qui d’ailleurs a certainement été vécue par bien d’autres, m’a vraiment marquée et a suscité une interrogation par rapport aux questions évoquées ci-dessus.

Roxane lors de son voyage en Inde.

Un certain nombre de raisons m’ont donc convaincue que pour favoriser l’intégration, il est indispensable de rendre possible cette connexion entre personnes migrantes et celles du pays. Je pense même que cette intégration sera beaucoup plus efficace si un autochtone apporte une aide, agit comme un guide. Pas seulement pour comprendre comment fonctionne le système et à qui s’adresser pour tel ou tel problème. Cet aspect des choses est évidemment déjà existant et, je crois ou du moins j’espère, qu’il fonctionne bien. Non, ce qui manque c’est une personne qui « guide », qui explique, qui répond aux questions en rapport à la culture et aux coutumes, de manière « personnalisée ». Et c’est justement ça l’idée des différentes associations qui créent des binômes d’ici et d’ailleurs. Même si, évidemment, le but premier est celui de créer un lien d’amitié, et qu’au final la décision des activités faites ensemble est totalement libre. Mais je suis pratiquement certaine que grâce à ce lien d’amitié, ce soutien particulier se mettra en place de lui-même, de manière naturelle.

Depuis quand connaissez-vous votre binôme ?

Depuis le début du mois de novembre 2018.

Pourquoi vous aimez parlez avec des étrangers / étrangères ou des personnes ne parlant pas bien le français ?

Premièrement, pour toutes les raisons évoquées précédemment, mais en particulier car j’aime rencontrer de nouvelle personnes. Apprendre à connaître l’autre, à le rencontrer vraiment prend du temps. Peu importe si l’autre est un migrant, un nouveau camarade de classe ou un nouveau collègue. A la différence près que la langue est une difficulté supplémentaire qui s’ajoute à une démarche déjà souvent délicate.

Si on prend ce temps et qu’on en a vraiment envie, la richesse du partage est immense ! Même si certaines fois, les histoires qu’on entend nous serrent le cœur et qu’il est difficile de pouvoir réellement imaginer ce que l’autre a vécu. Mais la majorité des moments partagés sont faits de rires, de joie, de complicité et de confiance.

De nature optimiste, je suis convaincue que chacun/ne peut faire le choix d’aller vers l’autre au lieu de décider de le fuir ou d’en avoir peur. Et je nourris l’espoir que notre monde arrivera un jour à cultiver la tolérance de manière universelle.

Combien de fois voyez-vous votre binôme par mois ou par semaine ?

Cela dépend. Disons le plus souvent possible. Mon binôme et moi avons la chance de nous être bien trouvés. Hamdi connaît ma famille et quand une occasion se présente, je lui présente mes amis.

Qu’est ce que vous aimez faire avec votre binôme ?

Nous parlons beaucoup. En mangeant, en cuisinant, en se promenant, assises sur un canapé, ou devant un thé ou un café. Parfois même une bière pour moi. Notre lien s’est créé facilement par la parole, et pour nous l’activité est secondaire. Elle n’a pas eu à servir de moyen pour la création du lien. Pour l’instant c’est ça notre histoire. Et même si elle ne date que de quelques mois, je crois qu’elle nous a énormément apporté et je me réjouis de continuer à la vivre !

Roxane et Hamdi sont « Binhôme »

Hamdi vient de Somalie. Elle a 21 ans. Elle habite le Locle depuis trois ans et demi. Elle s’est inscrite à Be-Hôme pour améliorer son français.

Pour aller plus loin :

Se rendre sur le site Internet de Be-hôme:

https//be.home.ch

Be-hôme est une association qui favorise l’intégration des migrant.e.s en créant des binômes d’amitié. Voir article sur be-hôme paru dans Voix d’Exils

Propos recueillis par:

Muslim Sabah

Membre de rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils




Un premier Repair café intégratif à Lausanne

Vue d’ensemble du Repair Café intégratif. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

R comme : réparer, réutiliser, recycler et respecter l’environnement

Le 6 avril dernier, un Repair Café intégratif a eu lieu à la Maison de Quartier Sous-Gare à Lausanne. Le principe du Repair Café est simple : proposer la réparation gratuite d’appareils défectueux apportés par le public et combattre l’obsolescence programmée. La spécificité de ce Repair Café intégratif est de favoriser la rencontre entre la population migrante et les habitants du quartier Sous-Gare autour de réparations. Voici un premier reportage de Yazan, notre nouveau rédacteur de Voix d’Exils.

Ce Repair café intégratif est un projet né d’une collaboration entre FIXME Hackerspace (un groupe de hackers basé à Renens qui partagent leurs compétences en technologie) et l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Il s’agit d’un projet pilote dont le but est notamment de permettre à des requérants d’asile ayant des compétences techniques de les utiliser.

Ce projet a pour mission d’encourager les requérants d’asile à poursuivre un apprentissage ou une profession dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. A cette fin, ils se sont entraînés et reçoivent des formations pour devenir des réparateurs.

Pour Sven Godo, coorganisateur de l’événement avec Nicolas Favrod-Coune de l’EVAM, le Repair Café intégratif « offre aux habitants et habitantes du quartier l’opportunité de passer un samedi en famille autour de la réparation de vélos, de vêtements, d’appareils électroménagers, informatiques et électroniques avec des ateliers pour enfants. C’est une opportunité pour se retrouver entre voisins autour d’une problématique utile. Pour les requérants d’asile, on valorise leurs compétences en les mettant au service de la population lausannoise. »

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Interviews des intervenants et intervenantes du Repair Café par Yazan

Interview de Sven Godo, coorganisateur du Repair Café inégratif

Sven Godo (en premier plan) propose de tester la réalité virtuelle. Photo: Yazan / Voix d’Exils

 

 

Interview de Dina Moderre, atelier de réparation et de transformation de vêtements

Dina Moderre et son atelier de réparation et transformation de vêtements. Photo: Yazan / Voix d’Exils

 

 

Conférence de Sven Godo sur le thème de l’obsolescence programmée

 

 

Photoreportage

Nicolas Favrod-Coune, coorganisateur de l’événement, anime un atelier de réparation d’appareils électroniques et informatiques. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Ricardo Da Silva, enseignant de français à l’EVAM, anime un atelier de réparation d’appareils électroniques et informatiques. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Daniel Genoud (à gauche), coordinateur de programme vélo de l’EVAM et Hassan Hussen (à droite), participant du programme, réparent ensemble les vélos des habitants du quartier. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Les outils du programme vélo de l’EVAM. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Dina Moderre donne une nouvelle vie aux vêtements. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Les vêtements en cours de réparation et de transformation. Photo: Yazan / Voix d’Exils.

 

Affiche du Repair café intégratif du 06.04.2019. © Anaïs Bloch 2019.




« Créons du lien entre nous ! »

Association Be Home. Auteur: la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Neuchâtel – BE-HÔME est une nouvelle association dédiée à la création de liens entre migrants et autochtones

BE-HÔME est une association qui a pour but de mettre en contact des personnes migrantes avec des Neuchâteloises et Neuchâtelois. Rencontre avec Mathilde, Co-présidente et fondatrice de l’association.

Quand avez-vous commencé ce projet BE-HÔME (qui signifie en anglais: être à la maison) et comment avez-vous trouvé cette idée ?

On a commencé à se former en association en juin 2018. L’idée m’est venue car j’ai fait partie d’une association qui s’appelle PAIRES et qui a le même but ; créer des binômes (BE-HÔME, nom de notre association) entre des personnes réfugiées ou requérantes d’asile et des personnes qui habitent en Suisse depuis plus longtemps et je savais qu’à Neuchâtel il n’y avait pas encore vraiment d’association qui faisait ça je me suis dit ce serait chouette des développer ça a Neuchâtel.

Pourquoi faites-vous cela ?

Avec des amis on a remarqué que c’est très difficile de rencontrer des personnes issues de la migration, et pour les réfugiés ou les requérants d’asile, c’est également très dur de rencontrer des Suisses. C’est compliqué de se rencontrer parce que le système fait en sorte de nous isoler. A cela s’ajoute qu’on ne parle pas la même langue, qu’on n’a pas les mêmes habitudes, qu’on ne fréquente pas les mêmes endroits et qu’on reste entre nous.

On s’est demandé comme faire pour tisser des liens entre les gens parce qu’on trouve important de créer des liens d’amitié entre des personnes qui viennent d’ailleurs pour arrêter les discours de rejet ou de haine.

Montrer qu’on peut être amis peu importe d’où l’on vient.

On peut aussi apporter un peu d’aide pour le français, pour les démarches administratives qui sont bien compliquées en Suisse. Montrer notre soutien, créer de la solidarité, ne pas être indifférents.

Qu’avez-vous fait de concret ?

On est en lien aussi avec le Service des Migrations de Neuchâtel (SMIG) le Centre Social Protestant (CSP) et Caritas. On a écrit une brochure pour aider les personnes bénévoles à mieux conseiller les requérants.

On a créé des binômes avec des personnes qui sont Suisses, qui habitent en Suisse depuis longtemps, qui étudient en Suisse, qui parlent très bien le français et des personnes qui viennent d’arriver en Suisse. On les fait se rencontrer et après ils décident s’ils veulent se revoir, s’ils veulent faire des activités, c’est eux qui se débrouillent.

On est des « facilitateurs » de rencontres.

On a organisé, en décembre 2018, une soirée pour tout le monde, pour les binômes, pour les gens qui se sont rencontrés par ce biais. Une soirée pour échanger et aussi pour des personnes qui ne connaissent pas ce concept de pouvoir le découvrir. On aimerait faire plus d’activités en commun !

Que voulez-vous faire dans le futur ?

Continuer à créer des rencontres, organiser des événements de toutes sortes, des soirées cinéma, un match de foot etc. Continuer à créer du lien entre nous tous.

Propos recueillis par:

Muslim Sabah Muhammad Faraj

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Informations

Contacts de l’association BE-HÔME :

site internet: be-home.ch

Facebook : Be-Hôme

C’est avec plaisir qu’elle vous accueille !

 




Voix d’Exils : hôte du Salon du livre romand

Rendez-vous les 16 et 17 février 2019 à Fribourg

Le Salon du livre romand se tiendra les 16 et 17 février à Fribourg. Voix d’Exils sera de la partie pour présenter ses travaux et rencontrer le public.

Voix d’Exils exposera ses travaux à l’occasion de la cinquième édition du Salon du livre romand qui prendra ses quartiers les 16 et 17 février prochains dans la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg. Véritable « fête populaire autour du livre », le Salon du livre romand réunira 192 auteurs, 36 éditeurs et offrira au public 40 événements. Pas moins de 3000 visiteurs sont attendus à cette occasion.

La rédaction de Voix d’Exils tiendra un stand durant toute la durée du salon. Une présentation de nos activités au public est prévue le samedi 16 février entre 14h et 15h30. Vous pourrez également suivre nos activités sur notre site internet et sur les réseaux sociaux. Des informations suivront à ce sujet sur voixdexils.ch.

« Outil d’intégration, d’information et d’expression plurielle, Voix d’Exils mérite toute sa place au sein de la presse écrite romande. Dès lors, c’est avec joie que le Salon du livre romand les reçoit. » (Programme du Salon du livre romand 2019)

Nous remercions le Salon du livre romand pour son invitation et nous nous réjouissons de vous retrouver à cette occasion !

La rédaction de Voix d’Exils

 

Infos :

Salon du livre romand, 5ème édition

Dates : samedi 16 et dimanche 17 février 2019

Lieu : Bibliothèque Cantonale et Universitaire Fribourg, rue Joseph-Piller 2, 1700 fribourg

(à 5 minutes à pieds de la gare CFF)

Entrée : CHF 5.-

Programme complet de la manifestation sur salondulivreromand.ch

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Voix d’Exils est un programme intercantonal qui est le fruit d’une collaboration entre l’EVAM, le Service de l’action sociale du Valais et le Service des migrations de Neuchâtel. Animé par des personnes migrantes, sa mission est de porter leurs voix au travers de contenus qu’ils publient sur le site d’information voixdexils.ch.