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Miracle

Source: pixabay.com

Un poème de Masar Hoti

Notre rédacteur Masar Hoti vous propose de découvrir son poème intitulé « Miracle ». Une version en albanais – langue natale de l’auteur – est également disponible ci-dessous après la version française.

 

MIRCALE

Yeux dans les yeux, IVRESSE

Cœurs entrelacés, MIEL

Voyage vers la destination des chevaliers VITAUX

Cible de roses FRUCTUEUSES

Point terrestre dans l’évolution COSMIQUE

Un monde miséricordieux CHARGÉ

Avec une joie INDESCRIPTIBLE

Une vie qui apportera LA VIE

Un nouveau VOYAGE

Un MONDE

Qui recevra et DONNERA

Un voyage temporaire FACTURÉ

Vraiment des MIRACLES

 

MREKULLI

Syri dret syrit  DEHJE

Ledhatime zemrash MJALT

Rrugetim drejt cakut e kalorseve JETIK ,

Cak i  trendafilave  FRYTEDHENSE

Nje pike dheu ne evolucion KOSMIK

Nje bote  meshiruse e NGARKUAR

Me  gezim te  PA PERSHKRUAR

Nje jete qe do te sjell JETE

Nje udhetim i ri ,nje BOTE

Qe do te merre dhe do te JEP

Nje udhtim i perkoheshem me LLOGARI

Vertet MREKULLI

 

Masar Hoti

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




BUSCAME

Un coucher de soleil sur Lausanne (Suisse) en hiver. Photo: Mariana Nanzer.

Un poème de Martha Campo de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils. Version originale en espagnol accompagnée de sa traduction en français.

Cherche-Moi  

 

Cherche-moi…

quand le coucher du soleil blesse le soir,

quand les pas se retirent des

rues et le bruit des voitures se réduit au silence.

 

Cherche-moi…

quand la solitude appelle le silence,

et le froid ternit les fenêtres,

quand le vent se fait chuchotement,

le chant, la complainte, quand les oiseaux se reposent,

et les chéloniens déploient leurs ailes,

quand la cigale avec son chant

attire sa bien-aimée.

 

Cherche-moi…

Quand les portes se ferment et

les fenêtres, quand s’épuise la lumière de la lampe,

quand les lits ouvrent leurs bras,

quand les murs gardent des secrets,

et la voix n’est plus qu’un souffle,

et les regards se lassent de tenir

les paupières et la fatigue domine les corps.

 

Trouve-moi,

quand l’aube caresse la fenêtre,

et le brouhaha se réveille

et regardons-nous face à face.

Búscame

 

Búscame…

cuando el ocaso hiera la tarde,

cuando se recojan los pasos de las

calles y se silencie el ruido de los carros.

 

Búscame…

cuando la soledad llame al silencio,

y el frió empañe las ventanas,

cuando el viento sea el susurro,

el canto, el lamento, cuando las aves reposen,

y las quelonias abran sus alas,

cuando la chicharra con su canto

atraiga a su amada.

 

Búscame…

cuando se cierren las puertas y

ventanas, cuando se agote la luz de la lámpara,

cuando las camas abran sus brazos,

cuando los muros guarden secretos,

y la voz no sea más que el aliento,

y se cansen las miradas de sostener los

pàrpados y el cansancio domine los cuerpos.

 

Encuéntrame,

cuando el alba acaricie la ventana,

y se despierte el bullicio

y nos miremos cara a cara.

 

Martha Campo

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils




« J’ai divisé mon cœur, la moitié est encore en Syrie »

pixabay.com.

Mohammed Assaf un jeune Syrien de 12 ans suscite l’émotion grâce à un poème

Ayant fui la Syrie où son école a été détruite par une bombe, Mohammed Assaf est resté pendant deux ans dans un camp de réfugiés au Liban avant de se rendre en Angleterre. Arrivé là-bas, il a écrit le poème « J’ai divisé mon cœur » qui a fait sensation sur Twitter où il a été partagé plus de 3000 fois. Au moment de la rédaction de ce poème, en 2017, il n’avait que 12 ans.

J’ai divisé mon cœur,
Et la moitié est encore en Syrie.
Quand le soleil brille en Syrie,
La chaleur fleurit sur ma joue.
Et quand le soleil se couche ici,
Mon cœur se souvient des ombres,
Et des fleurs qui se referment.

Poème traduit de l’anglais vers le français par:

Elvana Tufa
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Pour la paix

Source: pixabay.com

Un poème de Masar Hoti

En 2001, alors qu’il est étudiant à l’Université de droit à Pristina (Kosovo), Masar Hoti écrit en albanais, sa langue natale, la poésie « Pour la Paix ». En 2019, il traduit son texte en français afin de pouvoir participer au concours « Le second Printemps de la poésie » organisé par l’Université de Lausanne.

POUR LA PAIX

Pour toi, arc-en-ciel, je ne m’arrêterai pas,

Tel un rayon de lumière, je m’allumerai,

Dans tous les coins de l’humanité.

J’étendrai l’amour de la compréhension linguistique, culturelle et spirituelle,

Pour nos sentiments communs d’amour et de peine.

Pour toi, je deviendrai un pont éternel,

Pour que les semis arrivant puissent briller tels des bougies.

Toi, je t’appellerai toujours,

Toi, cellule de la vie.

Pour éclairer l’obscurité, telle une colombe je volerai.

J’aimerai étendre l’amour,

Pour voir un monde calme et libre.

Pour toi.

 

PËR PAQE

per ty ylber une nuk do te ndalem

si nje rreze drite do te ndizem

ne gjdo skut me njerzi

te le aromen dashuri

per ty ure une do te behem

Me themel ne perjetsi
te zgjeroj dashurine e te kuptuarit gjuhesor kulturore dhe shpirterore

per ndjenjat tona te perbashketa te dashuris dhe te dhimbjes

per fidanet qe do vin te rrezojne si qirinje

ty qeliz jetsore

une ty do te therras prore

si pellumb do fluturoj gjith errsiren ta ndriqoj

te shof nje bot te qet te lir

me njerz te drejt dhe te mir

dashurin ta zgjeroj paqja boten ta pushtoj

pe ty

 

Masar Hoti

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Hier

Photo: Martha Campo, membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils.

Un poème de Martha Campo


Un cœur qui bat toujours, et fort, pour la Vie et pour l’Amour, malgré l’exil. Que ce soit sous son ciel natal colombien, dans sa langue maternelle, ou au milieu des Alpes suisses, dans la nouveauté de la langue française, notre rédactrice célèbre la lumière de la rencontre amoureuse.

HIER

Hier j’ai fait le tour de ta géographie,
tandis que les roses dans mon ventre fleurissaient.
Les caresses furtives que tu laissais tomber sur moi
… flottaient comme des papillons.

Hier … j’ai touché le ciel avec un soupir,
dominé mille chevaux sauvages
avec un baiser,
Je me suis glissée dans les jardins suspendus
J’ai marché dans mille oasis,
et dans chacun d’eux j’ai bu ton haleine.

Hier je me suis fait un poème écrit, dans ton corps,
je ne sais pas combien de versets se sont échappés,

Hier j’ai navigué dans les courants de ta passion,
j’ai profité comme un oiseau en vol à travers tes paysages,
j’ai respiré le doux parfum de ta peau et me suis reposée
dans la chaleur de tes mains.

Martha CAMPO

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Version originale du poème en espagnol

AYER

Ayer recorrí tu geografía,
Mientras rosas en mi vientre florecían.

Las caricias furtivas que dejaste caer en mi…
revoloteaban como mariposas.

Ayer… toqué el cielo con un suspiro,
dominé mil caballos salvajes
con un beso,
me deslicé en los jardines colgantes,
caminé mil oasis,
y en cada uno de ellos me bebí tu aliento.

ayer me hice poema escrito, en tu cuerpo,
se escaparon no se cuantos versos,

Ayer navegué en las corrientes de tu pasión
disfruté como ave en vuelo por tus paisajes
respiré el dulce aroma de tu piel
y descansé en la calidez de tus manos.