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La migration: un choix plutôt qu’une croix

Les espoirs des femmes migrantes colombiennes

Les femmes migrantes colombiennes quittent leur pays pour des raisons telles que la violence sexiste, la persécution politique, le chômage et, dans certains cas, les menaces de groupes armés illégaux, pour avoir enfin une vie décente dans un autre pays. Avec l’élection récente d’un président progressiste en Colombie, la situation des femmes pourra peut-être enfin changer.

Avec l’accession de Gustavo Petro à la présidence le 19 juin dernier, la Colombie vient de virer à gauche pour la première fois de son histoire. Une nouvelle ère pour le peuple colombien et surtout pour les femmes. Si le programme du nouveau gouvernement de la coalition électorale du Pacte historique se réalise, il garantira une vraie amélioration de la situation des femmes comme l’affirme Gustavo Petro : « J’ai proposé la création du Ministère de l’Égalité avec comme objectifs immédiats : 1. Atteindre l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.  2. Reconnaître le temps des femmes passé à l’entretien du foyer comme du temps de travail comptabilisé pour leur retraite ».

De même, la vice-présidente, Francia Marquez, promet que « la première mesure est l’égalité pour les femmes en Colombie car nous voulons que les femmes aient une autonomie économique, nous voulons que les femmes aient une autonomie politique, nous voulons que les femmes aient des droits garantis. Nous voulons l’égalité et des opportunités pour les jeunes femmes ».

La mobilité de la population colombienne

Depuis des décennies, la Colombie enregistre une grande mobilité de la population, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. Selon la chancellerie de Colombie, dans le cas de la mobilité externe, trois vagues migratoires ont été enregistrées durant trois périodes : la première, dans les années soixante, en direction des États-Unis ; la deuxième, la décennie des années huitante, en direction du Venezuela ; et la troisième vague, la décennie des années nonante, vers l’Espagne et d’autres pays européens. « Les conflits pour le contrôle des terres, la recherche de meilleures conditions de vie et les persécutions pour des raisons idéologiques ou politiques ont été des facteurs de déplacements de la population » explique José Francisco Niño Pavajeau, doctorant en géographie humaine à l’Université de Barcelone, dans une étude parue en 1999.

La migration a un genre

Les femmes représentent désormais près de la moitié de la population migrante dans le monde. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU) le nombre de personnes migrantes de par le monde recensé le plus récemment est de 272 millions, dont 52% d’hommes et 48% de femmes (OIM, 2020), ce qui révèle que la migration sous l’angle des sexes est aujourd’hui presque symétrique. L‘inégalité, l’exclusion, la violence politique et la violence machiste qu’elles subissent en tant que femme sont des causes importantes qui augmentent la migration féminine.

La migration à un genre. Malgré le fait que les conditions de la migration sont généralement difficiles pour toute personne de n’importe quel pays, il est nécessaire de faire une distinction de genre, en tenant compte des différentes causes pour lesquelles les femmes décident de quitter leur pays, ceci à un niveau général, pour ensuite mener une réflexion plus spécifique sur le cas des femmes colombiennes.

Les raisons qui expliquent les migrations féminines dans le monde sont semblables dans les différents pays que quittent les femmes migrantes.  Les femmes migrantes colombiennes quittent leur pays pour des raisons telles que la violence, la persécution politique, les menaces de groupes armés illégaux. A cela s’ajoute une autre cause qui est le facteur économique, avec le désir d’améliorer la qualité de vie et d’accéder à des études supérieures dans d’autres pays. Les femmes migrantes souffrent de la censure, des coutumes patriarcales ou du manque d’égalité dans leur pays d’origine et même de destination. De même, elles migrent également pour fuir la violence, pour des raisons de discrimination ou de genre. L’identité de genre est un facteur qui contrait les femmes colombiennes à migrer.

Ainsi, lorsqu’elles décident de migrer, les femmes peuvent être confrontées à une plus grande discrimination. Elles sont plus vulnérables aux abus et subissent une double discrimination en tant que femmes et migrantes. Par exemple, elles se font manipuler par des personnes qui profitent de leur vulnérabilité dans leur pays de destination et qui les obligent à travailler dans des conditions très difficiles. Dans le pire des cas, on leur fait miroiter des emplois bien rémunérés et elles finissent par être victimes de traite des êtres humains et de prostitution.

Témoignages

Voici trois migrantes colombiennes qui ont été accepté de témoigner des raisons qui les ont poussées à quitter leur pays:

Sara Garcia, journaliste, habite sur l’Île de Malte depuis quatre mois : « J’ai décidé de migrer vers un autre pays pour étudier et commencer une nouvelle vie. Dans mon lieu de travail, je n’ai pas subi de violence machiste, mais j’ai été témoin de harcèlements sexuels dont ont été victimes certaines de mes collègues féminines que j’ai dû défendre, car la plupart d’entre elles ne parlent pas bien la langue. Ici, les femmes latines sont également très demandées sur les réseaux sociaux, principalement pour le travail d’escorte, c’est-à-dire pour travailler soi-disant comme dames d’honneur pour certains hommes fortunés, mais en réalité il s’agit d’une sorte de prostitution ».

S’il est vrai que la migration dans sa globalité n’est pas forcée, comme c’est le cas de Sara Garcia, cette option doit également être libre et se faire avec toutes les garanties, c’est-à-dire que les droits des femmes ne soient pas violés afin qu’elles puissent se déplacer sur tous les territoires sans craindre d’être victimes de toutes sortes de violences.

Lina M. Figueredo, sociologue, habite à Genève en Suisse : « Après avoir vécu 10 ans en Suisse, je commence aujourd’hui à relancer l’idée d’aller en Colombie. Je dis « aller », parce que pour moi, en raison de l’histoire particulière de ma vie, mais aussi de la façon dont je vois ce qui se prépare pour la société colombienne avec ce nouveau gouvernement, il ne s’agit plus de « retourner », mais d’aller en Colombie. Un gouvernement ne peut pas faire tous les changements fondamentaux qui sont nécessaires, mais il peut fournir des bonnes conditions de vie. C’est de cela que je parle. Au-delà des promesses concrètes, je parle d’une Colombie dans laquelle nous pouvons proposer, créer et imaginer d’autres façons de vivre sans peur. Une façon savoureuse de vivre ».

Laura Sanchez, réfugiée politique, habite en Suisse depuis huit mois : « J’ai décidé de quitter la Colombie à cause de la persécution des militantes syndicalistes, la stigmatisation dont je fais l’objet, les menaces contre ma vie ne me permettaient plus de vivre en paix dans mon pays. Si je n’avais pas quitté pas mon pays, j’irais en prison ou au cimetière ».

Laura a décidé de venir en Suisse pour demander l’asile politique afin de sauver sa vie. Elle a dû fuir son pays du jour au lendemain en laissant tout derrière elle. Et la chose la plus triste, c’est qu’elle a dû partir sans ses deux petits enfants. Cependant, malgré le nouveau gouvernement du Pacte Historique, Laura ne veux pas retourner en Colombie car pour elle il n’y a toujours pas la garantie d’une vie sans danger et sans violence.

La migration sera un choix

Espérons que la migration ne sera plus une obligation mais un choix comme le mentionne Karmen Ramirez qui a dû demander l’asile en Suisse il y a onze ans et qui est actuellement membre de la chambre des représentants du Pacte Historique en Colombie : « Les femmes colombiennes dans le monde seront protégées et construiront notre histoire. Je promouvrai une migration sûre, libre et volontaire pour les femmes, en luttant pour une participation égale dans toutes les sphères de la vie. Je travaillerai à l’élimination de la violence sexiste dans la communauté colombienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays par le biais, par exemple, de programmes de formation sur le genre pour les migrants destinés aux fonctionnaires des ambassades et des consulats ».

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Pour approfondir le sujet: 

« Vous devez partir immédiatement, ils vont vous tuer », article publié dans Voix d’Exils le 17.05.2021.




FLASH INFOS #117

Sous la loupe: Allemagne: une marche pour la communication entre réfugié.e.s et employeurs / 85 migrant.e.s secourus en France / L’indifférence à la vie des migrant.e.s dans le nord de la France

Allemagne: « Walk into the light », une marche pour la communication entre réfugiés et employeurs

InfoMigrants, le 05.08.2022

En Allemagne, une tournée d’une nuit a été organisée en juillet réunissant habitant.e.s et personnes réfugiées.  L’objectif : mettre en relation des personnes réfugiées à la recherche d’un emploi avec des employeurs potentiels.  Mais aussi, surmonter les terreurs nocturnes, héritées par de nombreuses personnes migrantes pendant l’exil.

Une centaine de personnes ont participé à cet événement. Après les présentations et le dîner, environ la moitié des participant.e.s ont parcouru 31 km à pied en plein nuit.

Pour certain.e.s, l’expérience de la randonnée de nuit est une façon d’aborder la nuit autrement, en en faisant quelque chose de positif.

Zahra AHMADIYAN

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

85 migrants secourus en France

InfoMigrants, le 05.08.2022

Les services de secours français ont porté assistance à 85 personnes migrantes dans le détroit du Pas-de-Calais la semaine dernière. Lors de la dernière opération de sauvetage, 40 personnes ont été secourues, selon la Préfecture Maritime. Informés de la présence d’un bateau en détresse au large des côtes, les services de secours se sont immédiatement rendus sur les lieux et ont trouvé plusieurs personnes migrantes dans l’eau. Les sauveteurs ont indiqué que toutes et tous ont été récupérés sains et saufs, tout comme les personnes restées dans le bateau qui a coulé peu après.

En été, ces traversées augmentent. Donc, la semaine dernière, 388 personnes migrantes dans huit bateaux ont été renvoyés à Douvres, en Angleterre. Dans la semaine du 25 au 31 juillet, 1’045 personnes ont réussi à atteindre les eaux britanniques, selon les autorités britanniques.

Enfin, à l’heure actuelle, environ 16’000 personnes ont réussi à rejoindre le Royaume-Uni après avoir traversé la Manche depuis le début de l’année 2022. Ce chiffre est en augmentation depuis 2021.

Renata Cabrales

Membre de la rédaction de Voix d’Exils

L’indifférence à la vie des migrants dans le nord de la France

Infomigrants, le 11.08.2022

Des dizaines de migrants perdent la vie à la frontière franco-britannique, de différentes manières. Un problème qui pourrait être évité si les autorités n’étaient pas indifférentes.

Connue dans le monde entier pour être une zone de transit des migrants vers le Royaume-Uni, dans le nord de la France, de nombreuses personnes meurent chaque année en tentant de traverser de l’autre côté de la Manche.

Ces jours-ci, des cas tragiques ont été connus, par exemple, de Le 30 juin, Osman, le jeune Somalien de 25 ans, qui s’a suicidé; Un mois plus tôt, le 29 mai, Meretse, un Éthiopien de 28 ans, est mort percuté par un train de marchandises, à Calais et le 10 mars, Omar Ismaïl, originaire du Soudan, est mort, comme Osman, percuté par un véhicule, près de Calais.

Selon les défenseurs-es de droits humaines, ces décès sont dans tous les cas les conséquences directes et dramatiques « de la politique de non-accueil de la France, donc, ils exposent que “si les personnes étaient accueillies de manière correcte, s’il n’y avait pas cette pression policière permanente sur eux, nous n’en serions pas là. »

De même, ils pensent que le fait de faire du nord de la France un enfer pour les personnes qui veulent migrer, les choses ne seront pas différentes, car un migrant se battra pour arriver à son but.

Renata Cabrales

Membre de la rédaction de Voix d’Exils




Yemeni journalist Nabil Alosaidi

Source What’s up

From the risk of death to the platforms to defend freedom of expression

Nabil Alosaidi is a Yemeni journalist and member of the Council of the Yemeni Journalists Syndicate since 2009. He was chairman of the training and rehabilitation committee and supervisor of the freedoms committee of the union.  He has been living in Switzerland for three years now because of the war in his country. Nabil Alosaidi participates in many events held at the Human Rights Council to convey the voices of the victims and to identify violations of freedom of opinion and expression. Reporters Without Borders has classified Yemen as one of the most dangerous countries for journalists.

The beginnings

“I began my relationship with the press as a hobby. During my high school studies, I began to write for some Yemeni newspapers. Then, I continued to acquire more journalism skills studying at the Media College and the University of Sana’a. I worked for many Yemeni newspapers until I became a correspondent and director of the office of Okaz, a Saudi newspaper, in Yemen.” tells Nabil Alosaidi.

The struggle for professionalism and independence

Nabil Alosaidi says that the difficulties on professional and personal levels do not allow the independent Yemeni press to appear. The political and partisan activities, political disputes and conflicts between power centers interfere with the functioning of the press in Yemen. The independent press is important in the country where people need to hear an independent voice that belongs to them.

“Personally, I have faced these difficulties with courage, like do many Yemeni journalists who dream of a homeland with independent press and freedom of speech. I’m still struggling for it, while the war keeps attacking the press continuously. All the parties of the conflict arrest journalists and prevent the voices of the other. Journalists are facing blackmail, detention, abduction and are assassinated. Now ten of our young journalists are in trial, facing the risk of execution” tells Nabil Alosaidi.

Seeking asylum in Switzerland

Nabil Alosaidi believes that the profession of journalism has always been dangerous in Yemen, especially over the last few years of the war between many parties disputing power. For instance, in September 2014, the Houthi militias swept through Sana’a and overturned the government taking control of its institutions, including the media and the press. They occupied newspapers, radio and television buildings and closed the opposition newspapers.

Nabil Alosaidi describes the story of his survival saying: “I had to move from one city to the next until I reached the city of Taiz, where I stayed hidden with the help of relatives and friends. After a few months, I had to move out of the sieged city before they could discover my place. It was like an impossible task because of the closure of all the exits of Taiz. I walked a long distance until I managed to exit the city and then moved between cities to reach Saudi Arabia. I stayed there for a few months before I could travel to Switzerland. I was part of a media delegation accompanying the negotiations between the Yemeni government and the Houthi militias in Geneva. Because the war did not allow an independent press and forced the journalists to side by one of the parties in the conflict, I decided to stay in Switzerland seeking protection and freedom.”

Nabil Alosaidi believes that staying in Switzerland has greatly influenced his professional career in the press. Here, he started to defend the victims of the human rights violations in Yemen. The protection and the freedom he obtained in Switzerland allows him to deliver the voices of Yemeni journalists to the international community and to the human rights organizations. He is determined to continue defending the freedom of press and journalist detainees in the forums of international press and human rights until the press recovers in Yemen. While in Switzerland, Alosaidi could also lead a press campaign, the most known and the strongest ever, against corruption in the Yemeni government. He has received the Journalism Award for Integrity and Combating Corruption and the Public Anti-Corruption Personality Award in 2018 for this campaign. 

Wafa Al Sagheer

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Article traduit de l’anglais vers le français par MHER

Contributeur externe de Voix d’Exils

Version française de l’article ici

 




Des obscures croyances menacent les personnes atteintes d’albinisme

Femme atteinte d'albinisme avec sa petite fille. Nathalie, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d'Exils

Femme atteinte d’albinisme avec sa petite fille. Nathalie, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Les personnes atteintes d’albinisme sont victimes en Afrique subsaharienne de pratiques de sorcellerie. 

Depuis 2007, les personnes atteintes d’albinisme font face à des tueries, à des mutilations, à des  et différentes et à différentes formes de violation des droits de l’homme dans 25 pays plus spécialement  africains (Tanzanie, Burundi, Kenya, république démocratique du Congo, Malawi, Mozambique, Afrique du sud, guinée …). Ces sévices qui leur sont infligés sont le fait de certaines croyances et pratiques de sorcellerie colportés par les marabouts.

L’albinisme est une condition génétique caractérisée par l’absence totale ou partielle de mélanine dans l’épiderme. La mélanine est une substance qui donne une coloration naturelle et qui protège la peau et les yeux contre des rayons ultraviolets du soleil. Il existe deux grandes formes d’albinisme :

La première est l’albinisme oculo-cutané, où les yeux et la peau sont touchés. Les personnes atteintes de cette forme d’albinisme ne sécrètent que peu ou pas de mélanine, ce qui fait que leur peau est très blanche et que leurs cheveux sont très clairs. La seconde forme est l’albinisme oculaire  mais, dans ce cas, seuls les yeux sont touchés.

Femme abandonnée avec enfant. Photo: Nathalie, rédaction neuchâteloise de Voix d'Exils

Femme abandonnée avec enfant. Photo: Nathalie, rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Le taux de prévalence de l’albinisme dans le monde selon le résultat des recherches publiées en 2006 par l’Organisation Mondiale sur la Santé (OMS) est d’une naissance sur 20 000. En Afrique, cette prévalence passe de 1 sur 4000, et même de 1 sur 1000 dans certains endroits. En Tanzanie, notamment, la prévalence est de 1 sur 1429 ; en Afrique du Sud 1 sur 3900 ; au Zimbabwe (Tribu de Tonga) de 1 sur 4728 ; au Cameroun de 1 sur 7900.

Depuis toujours, les personnes  atteintes d’albinisme font l’objet de persécutions par des obscures pratiques de sorcellerie. A fortiori, au cours des dix dernières années,  elles se sont intensifiées et se concrétisent par des assassinats et des mutilations. Ces actes de violence extrêmes sont dus à une croyance selon laquelle les parties du corps d’une personne atteinte d’albinisme – spécialement celles des femmes et des enfants – procurent richesse, bonheur, chance, pouvoir et élévation sociale via les potions magiques produites par les marabouts. Une autre croyance affirme que les personnes atteintes d’albinisme peuvent aussi guérir certaines maladies incurables telles que le SIDA et l’impuissance. Le trafic d’organes des personnes atteintes d’albinisme est un marché juteux qui brasse beaucoup d’argent car selon le magazine Jeune Afrique, le prix  de vente de ces organes varie entre 2.000 et 75.000 dollars américains.

Cette situation a conduit à un déplacement massif de ces personnes et leurs familles qui se sont concentrées dans des zones urbaines certes moins exposées aux violences, ce qui restreint toutefois leur mobilité. Aussi, beaucoup d’entre eux sont contraints de vivre en cachette de peur d’être assassinés ce qui contribue fortement à leur isolement social.

Autre femme abandonnée avec enfant. Nathalie, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d'Exils

Autre femme abandonnée avec enfant. Nathalie, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Pour faire face à cette situation dramatique, l’Assemblée Générale des Nations Unies a établi dans sa résolution 69/170 en date du 18 décembre 2014 que le 13 juin de chaque année «Journée internationale de sensibilisation sur l’albinisme». Elle invite ainsi l’ensemble des Etats membres, les Organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile – y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers – à célébrer cette journée et à prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger et de favoriser le développement personnes atteintes d’albinisme.

Sophie Light

Membre de rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils