Meilleurs voeux pour l’année 2017 à toutes et à tous!
UN MONDE NOUVEAU
13 vœux pour la nouvelle année 2012
A l’occasion de cette nouvelle année 2012, je souhaite un nouveau monde, un monde plus heureux rayonnant de paix, de justice et de liberté.
Un nouveau monde plus égalitaire, dans lequel les barrières raciales et ethniques seraient rompues à jamais.
Un monde dans lequel aucune personne ne devrait être obligée de quitter sa terre natale pour aller à la recherche de quoi que ce soit à cause de la stupidité de son gouvernement.
Je souhaite un nouveau monde dans lequel aucun individu ou groupe d’individus ne pourrait prendre tout un pays en otage, ni confisquer ses richesses comme un héritage.
Ni diviser son peuple uni au nom d’une ethnie préférée, tuer des innocents, des femmes et des enfants en sachant que le monde entier les laissera faire.
Je souhaite un nouveau monde dans lequel les opposants comme les marionnettes du pouvoir ne transformeraient plus les enfants des autres en instruments d’échecs au moment où leurs propres enfants étudient dans les plus grandes universités.
Un monde affranchi de ceux qui profitent de la vulnérabilité des jeunes, les instrumentalisent, les poussent à affronter les canons des autres dictateurs et qui, une fois qu’ils ont atteints leurs objectifs, tournent leurs vestes.
Un monde où les rares jeunes qui ont survécu ne seraient pas réduits au silence ou exilés car encombrants.
Je souhaite un monde nouveau dans lequel l’accès au savoir, garant de la liberté, ne serait plus discriminatoire.
Un monde dans lequel Noirs, Jaunes, Rouges ou Blancs se tutoieraient dans l’amitié.
Je souhaite un monde dans lequel les pauvres ne paieraient plus les déficits des institutions financières et des spéculateurs.
Je souhaite un nouveau monde sans généraux, mais rempli de personnalités telles que Gandhi, Mandela, Martin Luther King …
Un monde sans réfugiés où régneraient la paix et la tranquillité.
PITA
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils
Voyage au cœur des crèches de la diversité à Sion
Pour célébrer Noël et entrer en beauté dans la nouvelle année, Sion brille de mille et une crèches construites par des membres des communautés étrangères qui y vivent, ainsi que par des ressortissants suisses. Voix d’Exils vous emmène à la découverte de quelques-unes de ces œuvres, symboles de la diversité culturelle de la capitale valaisanne.
Ce sont des rois mages joliment faits de bois qui guident, tout doucement, le visiteur engagé à découvrir les merveilles des vingt-et-une crèches situées sur les hauteurs de la vieille ville à Sion.
En arpentant rues et ruelles un vendredi soir d’avant Noël, le reporter de Voix d’Exils a fait en premier lieu la découverte d’une crèche peu ordinaire, logée dans l’enceinte de la bibliothèque « l’Ardoise ».
Réalisée par le Centre de formation pour requérants d’asile du Botza, elle présente la Nativité du Christ d’une manière saisissante, grâce à des personnages entièrement réalisés avec du papier journal et d’anciens livres recyclés. Plus d’un millier d’ouvrages ont été nécessaires à sa réalisation.
Le public a eu droit à une ambiance originale agrémentée de contes, de dégustations de soupe et de vin chaud, fièrement servis par des enfants de la ville de Sion et par des membres du personnel du Botza.
Un peu plus loin, sous les arcades de la Grenette, il est difficile de rester insensible devant la crèche de la communauté sri-lankaise, qui ne fige pas la scène de la Nativité dans un passé lointain mais, au contraire, au milieu des déchirements d’aujourd’hui.
Alliant simplicité et originalité, la communauté togolaise présente, dans un coin de la place Jules Verne, une crèche montrant des statues taillées dans du bois typique de ce territoire de la côte ouest africaine.
Sur « la Cour à Bruno », la crèche de la communauté espagnole montre, dans un décor de nature et de sable, les Rois Mages, escortés d’animaux de toutes sortes, suivant l’étoile qui les mène à la rencontre de l’enfant Jésus.
De leur côté, en représentant Joseph et Marie comme ressortissants de l’Afrique noire, les érythréens osent bousculer des idées reçues. Leur communauté, forte en Valais de quelques 300 personnes issues de différentes cultures, se retrouve traditionnellement lors des rencontres festives comme Noël et Nouvel An.
La communauté italienne n’a pas manqué à l’appel, en exposant une crèche dont l’originalité est à la hauteur de sa tradition hautement chrétienne.
En quittant la vieille ville pour se rendre au cœur de Sion, on découvre un sapin illuminé sur la place du Midi. Des ânes y font le bonheur des petits et des grands. De quoi dire au revoir dans la joie à 2010 et bonne arrivée à 2011.
CDM
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils