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LE KHACHAPURI

Auteure: Kristine Kostava / Voix d’Exils

Le succulent pain moelleux géorgien fourré au fromage

Croquer lundi un bon khachapuri, c’est débuter la semaine sur une note gourmande! Le khachapuri est un plat géorgien traditionnel : du pain fourré au fromage. Il existe différents types de khachapuri selon les différentes régions de Géorgie. Aujourd’hui, Kristine Kostava, rédactrice géorgienne à Voix d’Exils, vous présente l’« Imereti khachapuri » qui est le type de khachapuri le plus répandu et le plus populaire dans le monde entier. Goûté et approuvé par la rédaction de Voix d’Exils!

 

Ingrédients :

Pour la pâte :

1 kilo (kg) de farine

250 millilitres (ml) d’eau tiède

250 ml de lait tiède

4 cuillères à soupe d’huile

2 cuillères à soupe de levure

1 cuillère à café de sel

Pour la farce :

1 kg de fromage (200 grammes (g) de mozzarella et 800 g de fromage Gazi (un fromage de brebis)

2 blancs d’œufs

Préparation :

1) Pour la pâte : Dans l’eau tiède et le lait, incorporez le sel et la levure, puis ajoutez l’huile et pétrissez la pâte jusqu’à ce qu’elle ne colle plus dans les mains.

Laissez ensuite la pâte lever et divisez-la en 4 à 5 portions égales.

2) Pour la farce : Râpez le fromage et ajoutez les blancs d’œufs, puis divisez la farce obtenue en 4-5 portions égales.

3) Prenez une portion de pâte. Ajoutez un peu de farine sur une planche en bois et roulez légèrement la pâte. Incorporez ensuite une portion de fromage dans la pâte.

Prenez garde à bien pétrir la pâte pour que le fromage n’en sorte pas et roulez ensuite la pâte pour obtenir une épaisseur d’environ 1 centimètre (cm). La forme de la pâte doit être ronde. Si nécessaire, ajoutez au besoin de la farine pour que la pâte ne colle pas.

Transférez ensuite le tout dans un moule rond graissé et placez dans un four préchauffé à 275 degrés. Laissez cuire environ 3-5 minutes. Une fois la cuisson terminée, ajoutez du beurre au khachapuri préparé.

Faites cuire le reste des portions de pâte de la même manière. À déguster chaud (de préférence) ou froid, selon votre goût.

Bon appétit !

Kristine Kostava

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Photos:  Kristine Kostava / Voix d’Exils




« Le gâteau Snickers »

 

Photo: Ahmed Jasim Mohammed / Voix d’Exils

Une pâtisserie très gourmande de la cuisine géorgienne

Notre rédactrice Kristine Kostava propose la recette d’un gâteau qui s’inspire de célèbres barres chocolatées et qui est très populaire dans son pays d’origine. « Le gâteau Snickers » a été dégusté et approuvé par la rédaction vaudoise de Voix d’Exils!

 

Ingrédients:

 

Pour le biscuit:

6 jaunes d’œufs

2 tasses de sucre

250 grammes de beurre

3 cuillères à soupe de miel

500 ml de crème aigre

1 cuillère à café rase de bicarbonate de soude

3 tasses de farine

2 tasses de cacahuètes grillées non salées

 

Pour la meringue:

6 blancs d’œufs

360 grammes de sucre blanc

1 gousse de vanille

 

Pour la crème:

500 grammes de beurre

400 grammes de lait concentré sucré

1 gousse de vanille

1 cuillère à soupe de cacao

 

Garniture:

200 grammes de chocolat noir

 

Préparation:

1Biscuit: Battre les 6 jaunes d’œufs avec les 2 tasses de sucre, ajouter le beurre fondu, la crème aigre, le bicarbonate, la vanille, le sel et la farine. Bien mélanger. Verser la pâte dans un moule à gâteau graissé et cuire au four à 200 degrés durant environ 35 minutes. Le biscuit est cuit lorsqu’on y introduit la pointe du couteau et qu’elle ressort sèche.

2. Meringue: Monter en neige les 6 blancs d’œufs, ajouter petit à petit les 360 grammes de sucre et la vanille. Une fois le mélange bien blanchi et ferme, le déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et cuire à 120 degrés jusqu’à ce qu’il soit sec. Compter environ 1 heure.

3. Crème: Battre les 500 grammes de beurre pour qu’il ramollisse et ajouter lentement le lait concentré, la vanille et le cacao.

4. Assemblage: Couper le biscuit en 2 parties sur la longueur, étaler la crème sur le fond, ajouter la meringue, puis les cacahuètes et recouvrir avec la deuxième moitié du biscuit. Napper le gâteau avec les 200 grammes de chocolat fondu. Laissez reposer à température ambiante pendant 3-4 heures avant de déguster.

Bon appétit!

Kristine Kostava

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

 




L’Ostri

Kristin Kostava / Voix d’Exils

Un délice de la cuisine géorgienne

Kristine Kostava partage avec nous sa recette de l’Ostri, un succulent ragoût de bœuf épicé très populaire dans son pays d’origine: la Géorgie. Testé et approuvé par la rédaction Voix d’Exils!

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 1 kg de jarret de bœuf
  • 3 oignons
  • 600 g de tomates fraîches
  • 5 gousses d’ail
  • 1 bouquet de persil
  • 1 bouquet de coriandre
  • 1 feuille de laurier
  • Sel
  • Piment rouge en poudre

Préparation :

  1. Émincer la viande.
  2. Chauffer une casserole et y faire revenir la viande dans un peu de corps gras. Ajouter le laurier, couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 30 minutes. Si nécessaire, rajouter un peu d’eau.
  3. Une fois la viande cuite, mettre de côté son jus.
  4. Ajouter à la préparation les oignons finement coupés et l’ail pressé. Garder en réserve quelques lamelles d’oignons pour la décoration du plat.
  5. Râper les tomates par dessus.
  6. Napper la viande avec le jus mis de côté.
  7. Ajouter du sel, le persil, la coriandre effeuillés et le piment selon votre convenance.
  8. Laisser mijoter 30 minutes à feu doux.
  9. Le plat est prêt à être servi. Vous pouvez le décorer avec les oignons en réserve et quelques feuilles de coriandre.

En Géorgie, nous dégustons ce plat avec des tranches de pain blanc.

L’Ostri est prête ! Bon appétit !

Kristine Kostava

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




Ghormeh Sabzi

Ghormeh Sabzi. Ce plat a été préparé par Zahra Ahmadiyan / Voix d’Exils..

Découvrez « le ragoût doré » d’Iran

Le Ghormeh Sabzi, connu également sous le nom de « ragoût doré », est un plat national d’Iran. Notre rédactrice Zahra Ahmadiyan vous propose aujourd’hui de découvrir ce délicieux met qu’elle sait préparer à merveille.

Ingrédients:

  • 250 g de coriandre ;
  • 250 g de persil ;
  • 500 g de poireaux ;
  • Un peu de fenugrec ou une cuillère à soupe de fenugrec séché ;
  • Quelques feuilles de menthe ;
  • 200 g de haricots rouges ;
  • 500 g de viande de veau ;
  • 4 à 5 citrons noirs séchés d’Iran (loumi) trempés préalablement dans de l’eau (environ une heure) ;
  • 4 à 5 tasses d’eau ;
  • 1/3 d’une tasse d’huile d’olive ;
  • 3 cuillères à soupe d’huile végétale ;
  • 1 oignon et 3 cuillères à soupe d’oignons frits ;
  • Sel, curcuma, poivre noir.

Préparation:

  • Commencez par désosser la viande et hacher l’oignon ;
  • Faites frire l’oignon et la viande dans l’huile végétale ;
  • Ajoutez le curcuma à la préparation et mélangez le tout avec de l’eau ;
  • Ajoutez les haricots rouges dans la casserole ;
  • Laissez mijoter jusqu’à ce que la viande soit mi-cuite ;
  • Hachez finement les poireaux, le persil, la coriandre, le fenugrec et les quelques feuilles de menthe ;
  • Ajoutez l’ensemble à la préparation avec 1/3 de tasse d’huile d’olive ;
  • Ajoutez ensuite le sel, le curcuma et le poivre noir selon votre goût ;
  • Une fois que la préparation a bouilli, ajoutez les citrons noirs dans lesquels vous aurez fait quelques petits trous à l’aide d’un couteau (n’oubliez pas que si votre citron est amer, tous vos légumes le deviendront. Si vous n’êtes pas certain de la qualité de votre citron omanais, veuillez utiliser de la poudre de citron) ;
  • Vous pouvez finir par ajouter 1/3 de tasse d’eau à la préparation ;
  • Le plat est généralement servi avec du riz.

Petite astuce pour la préparation des haricots:  

Les haricots peuvent provoquer une sensation de ballonnement. Pour éviter ce problème, vous pouvez faire tremper les haricots dans de l’eau la veille de la préparation. Veillez à changer l’eau plusieurs fois.

Zahra Ahmadiyan

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Un délice diabolique

Source: myswitzerland.ch

 

Les meringues double crème : une révélation de la gastronomie suisse

J’ai lu quelque part que les meringues à la double crème, c’est un péché mignon. L’auteur de cet article, sait-il de quoi il parle !? Je voudrais lui dire : «Monsieur, soit vous n’avez jamais goûté les meringues à la double crème, et du coup vous les nommez « péché mignon », soit vous les avez goûtées et vous poussez les gens vers le vice. »

Je préviens tout le monde. Ce « péché mignon » est un délice diabolique qui provoque immédiatement une forte dépendance. Mais pour sentir cet effet, il faut préciser qu’il s’agit des meringues suisses et de la « crème double la Gruyère ».

La meringue suisse se réalise en montant des blancs d’œufs en neige avec du sucre glace sur un bain-marie.

La crème double de la Gruyère, produite à partir de lait de la Gruyère, contient souvent 50 % de matières grasses.

Auto-interview de l’auteure

Interviewer – Madame, dans quelles circonstances vous avez fait la connaissance des meringues à la double crème ?

Moi – C’était en fin d’année 2017, entre Noël et Nouvel-An. J’ai organisé une petite fête chez moi. Parmi les invités, il y avait un Monsieur (je tairai son nom) qui a apporté les meringues et la crème double de la Gruyère, la spécialité fribourgeoise qui …

Interviewer – Oui, oui, c’est une spécialité fribourgeoise… Désolé de vous avoir interrompue.

Moi – Je reprends… C’est un Monsieur qui a amené cette spécialité fribourgeoise. Pendant qu’il expliquait à l’étrangère que je suis ce que sont les meringues et la crème double, je pensais que j’allais mourir de rire. Parce que les meringues et la crème double existent dans tous les coins du monde !

Interviewer – Même en Asie Centrale ?

Moi – Oui, bien sûr ! Mais on ne marie jamais ces deux produits. Voilà ce qui est le plus important ! C’est ça que ce Monsieur m’a fait découvrir ! Le croquant de la meringue suisse associé à l’onctuosité de la crème double de la Gruyère suscite un parfait moment de bonheur !

Interviewer – Je pense que ce Monsieur était très content de voir quelle impression son cadeau avait produit sur vous.

Moi – Non, il ne l’a pas vue.

Interviewer – Pourquoi ?

Moi – Parce que… Vous savez, en fait l’objectif principal de sa visite, c’était de m’appâter pour me séduire…

Interviewer – Excusez-moi… Et il a atteint ses objectifs ?

Moi – Non, parce que je l’ai raccompagné vers la sortie avant d’avoir goûté les meringues double crème. Sinon, je n’aurais pas pu répondre de moi.

Interviewer –J’ai entendu dire que vous subissez l’effet « meringues double crème ».

Moi – Oui, je suis dépendante de ce délice. Je considère le dimanche comme perdu si je n’ai pas mangé mes meringues double crème. C’est devenu mon rituel du dimanche. Je les mange et je vois la vie autour de moi se remplir de rêves et de béatitude… Ces meringues double crème, c’est une vraie obsession gastronomique. Ça vaut le coup de l’attraper.

Mylène

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils