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FLASH INFOS #106

Photo: Josh Zackary / Flickr

Sous la loupe : Interrogations autour des différences de traitement entre les populations réfugiées / Genève: le Pavillon 1 de Palexpo aménagé pour les réfugié·e·s ukrainiennes / Nouvel accord entre l’Espagne et le Maroc: une hausse des expulsions est attendue



Interrogations autour des différences de traitement entre les populations réfugiées

RTS, le 11.05.2022

Alors que la Suisse accueille désormais plus de 20’000 réfugié·e·s ukrainien·ne·s, des sentiments d’inégalité et d’injustice commencent à être exprimés de la part des autres population réfugiées.

C’est notamment le cas de Mahdi Ziayi, un réfugié afghan, qui a rencontré beaucoup de difficultés pour accéder au monde du travail suisse en raison de son statut. Il ajoute que lorsqu’il est arrivé en Suisse, il dû payer son abonnement de transports publics, à l’inverse des réfugiés ukrainiens qui obtiennent rapidement un permis S leur permettant de travailler et de voyager gratuitement.

Pour ces différentes raisons, Eliane Engler, porte-parole de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR), appelle à un traitement égalitaire de toutes les personnes réfugiées.

Karthik

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Genève: Le Pavillon 1 de Palexpo aménagé pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s

Le Courrier, le 12.04.2022

Ce nouveau centre d’accueil situé dans le complexe de Palexpo aura une capacité d’accueil de 400 personnes, pouvant aller jusqu’à 500 si nécessaire. Construit en seulement cinq jours avec l’aide de l’armée et de la protection civile, ce système d’abri d’urgence a ouvert le 10 avril dernier.

L’espace dispose de jeux pour enfants, d’une garderie, de douches, d’une laverie, d’une infirmerie, et d’autres services. Même les animaux de compagnie ont un lieu d’accueil privilégié. Pour la directrice du refuge, Isabelle Barra, il faut donner vie au lieu qui est pour le moment encore relativement vide.

Il est important de garder à l’esprit que bien qu’à ce jour 950 réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été placés dans le canton de Genève par le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), près de 1’500 personnes supplémentaires sont attendues d’ici le mois d’août prochain.

Renata Cabrales 

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Nouvel accord entre l’Espagne et le Maroc : une hausse des expulsions est attendue

infomigrants.net, le 11.04.2022

Lors d’une réunion récente entre les deux pays, les relations entre le gouvernement espagnol et la monarchie marocaine ont changé. L’un des accords entre les deux gouvernements est de résoudre la situation migratoire en créant de nouvelles routes aériennes entre les îles Canaries, Agadir et Casablanca pour faciliter l’expulsion des citoyen·ne·s sans papiers. Madrid cherche ainsi à « assurer la coopération » du Maroc dans le contrôle de l’immigration clandestine.

Selon les données du Système européen de surveillance des frontières (Eurosur), citées par El País, en 2021, « environ 31% des près de 42’000 immigrés arrivés irrégulièrement en Espagne étaient marocains ».

Renata Cabrales 

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Flash Infos #70

Illustration: Kristine Kostava / Voix d’Exils.

Sous la loupe : Construction d’un mur afin de freiner l’arrivée des migrant.e.s en Lituanie / L’Afghanistan appelle l’Europe à suspendre les expulsions de ses ressortissant.e.s / La marine tunisienne porte secours à près de 200 migrant.e.s

Construction d’un mur afin de freiner l’arrivée des personnes migrantes en Lituanie

Euronews, le 10 juillet 2021

Le 9 juillet, le ministère de l’Intérieur lituanien a annoncé qu’en vue de la construction d’un mur, une clôture à la frontière avec la Biélorussie était en train d’être installée par les militaires. Le but d’une telle action : empêcher l’afflux de personnes migrantes en situation irrégulière dont le nombre aurait fortement augmenté ces derniers mois. Ce phénomène s’expliquerait notamment en raison de l’attitude des autorités biélorusses qui encourageraient, selon le gouvernement lituanien, la traversée des personnes migrantes. Comptant un peu moins de 3 millions d’habitant.e.s, la Lituanie reconnaît avoir des difficultés à accueillir les nouvelles personnes arrivant sur son territoire. Selon les gardes-frontière du pays, 1’500 traversées irrégulières auraient été comptabilisées en 2021, contre 81 en 2020.

L’Afghanistan appelle l’Europe à suspendre les expulsions de ses ressortissants

RTS, le 12 juillet 2021

L’Afghanistan a appelé les pays européens à cesser les expulsions de leurs ressortissant.e.s durant les trois prochains mois. En outre, malgré les accords de coopération en matière de migration, le ministère afghan des Réfugiés et du Rapatriement a annoncé son attention de refuser l’accueil des ressortissant.e.s forcé.e.s de quitter un pays de l’Union européenne ou un pays européens hors UE, dont la Suisse. Cette décision est justifiée par l’intensification des combats dans le pays ainsi que par la crise économique et sociale provoquée par la COVID-19. Selon l’agence statistique de l’UE – Eurostat – en 2020, les Afghans constituaient 10,6% des demandeurs et demandeuses d’asile dans l’UE, le deuxième contingent derrière les Syriens (15,2%).

La marine tunisienne porte secours à près de 200 personnes migrantes

24 Heures, le 28 juin 2021

Le 27 juin, le ministère de la Défense tunisien a annoncé que la marine nationale a secouru 178 personnes migrantes de diverses nationalités qui tentaient de traverser la mer Méditerranée et d’atteindre l’Europe depuis la Libye. En outre, lors de trois opérations de sauvetage au large de la côte sud du pays, les corps de deux autres personnes migrantes ont été retrouvés. Selon l’Organisation internationale des migrations (l’OIM), quelques jours plus tôt, la Garde maritime tunisienne avait déjà secouru 267 personnes migrantes, pour la plupart originaires du Bangladesh, qui partaient aussi pour l’Europe à partir de la Libye. Pour rappel, selon l’OIM, le nombre de personnes quittant la Libye par la mer et terminant leur course en Tunisie est en forte augmentation ces deux dernières années. A cet effet, la direction du Croissant- Rouge tunisien a averti que les centres d’accueil dans le sud du pays étaient surpeuplés.

Rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Réflexion sur le COVID-19

Street art – graffiti sur un mur d’un masque chirurgical pendant la pandémie actuelle de coronavirus (COVID-19) à Varsovie, Pologne. Auteur: Adam Nieścioruk.

Entrons-nous dans une nouvelle ère de notre histoire ?

Être dans l’isolement et la solitude m’a souvent apporté un sentiment de paix et d’équilibre. Cela m’a permis de m’unir à mes pensées les plus intimes et de contempler la vie et l’univers! Dans mon pays d’origine, la Syrie, la solitude a été mon fidèle compagnon. Mais ici, en Suisse, et avec un sentiment d’aliénation croissant, notre relation s’est encore renforcée!

Avec le déclenchement de la pandémie de Covid-19 en mars de cette année et la fermeture du pays, j’ai été transféré de l’isolement volontaire à l’isolement obligatoire! Un de mes amis a décrit son nouveau statut de confiné en plaisantant : « je passe d’une grande prison à l’isolement cellulaire! »

En fait, ce n’est pas le confinement, avec toutes ses restrictions et ses instructions de protection qui me dérange. Au contraire, j’essaie de respecter autant que possible les mesures préventives et je crois sincèrement qu’au milieu de cette hystérie collective, ce sont les seuls boucliers disponibles en ma possession pour me protéger et protéger les autres contre l’infection ou la maladie.

J’ai perdu le décompte du nombre de fois que je me lave les mains tous les jours! J’essaie d’éviter de toucher mon visage, de veiller à la distanciation sociale lorsque je fais mes courses ou lorsque je me promène… Bref, j’essaie de suivre les alertes et les instructions sur la pandémie de Covid-19 qui font désormais partie de notre nouvelle routine quotidienne.

Cependant, ce qui m’effraie le plus, ce sont les images et les rapports choquants et macabres diffusés régulièrement par les médias de masse et les réseaux sociaux, des scénarios apocalyptiques qui attendent l’humanité au lendemain de cette catastrophe! Les mises à jour quotidiennes montrant la propagation de la pandémie: les cas confirmés dans le monde, le nombre de morts et le nombre total de guérisons sont alarmants! Et pire encore, l’absence de solidarité et de coopération à l’échelle mondiale ajouté aux diverses tentatives de politiser la crise, sont d’autres facteurs aggravants qui « contribuent à alimenter la pandémie », a déclaré le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS).

Quatre mois après l’émergence du virus, le monde est toujours en état de choc et de grande confusion, car on ne sait ni comment le contenir, ni comment il se comporte! Chaque jour, nous entendons des déclarations émises par des institutions respectables qui semblent ambigües et incertaines! Sans parler des discours prononcés par certains dirigeants mondiaux qui semblent déroutants et contradictoires!

Combien de temps cela prendra-t-il avant que la vie ne redevienne normale? Comment la pandémie de Covid-19 va-t-elle changer notre façon de vivre? Je n’en sais rien! Mais une chose dont je suis sûre, c’est qu’il y a des gens là-bas, à quelques pas de chez moi, qui combattent jour et nuit sans relâche cet ennemi invisible et insidieux au péril de leur vie! La communauté de la santé, les volontaires, l’armée …

A tous ces braves soldats inconnus, je leur tire mon chapeau.

Dono

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

23/04/2020

 

 




Ilona Sultanova : l’ambassadrice de la culture kirghize à Genève

Ilona Sultanova. Photo: Photo: Mayoke Photography http://mayoke-photography.com/

Ilona Sultanova. Photo: Mayoke Photography http://mayoke-photography.com/

Le dossier de la rédaction : les migrants entrepreneurs

Ilona Sultanova, une migrante à Genève, a créé son entreprise individuelle pour promouvoir et faciliter les échanges culturels entre son pays d’origine : le Kirghizstan et la Suisse. En cours de développement, ses activités comprennent la vente de produits traditionnels kirghizes, ainsi que l’organisation d’ événements et de voyages culturels.

En mai dernier, quelque chose de fascinant s’est passé dans un coin de la vielle ville de Genève : l’inauguration d’une boutique de produits textiles exotiques dans « Petit Palais », un institut de beauté. L’institut – spécialisé dans les services de soins de la peau et de beauté – a intégré la boutique en la considérant comme un atout précieux pour ses activités. L’équipe de l’institut, des femmes fabuleuses d’origines russe, polonaise, et suisse alémanique, ont proposé à leur nouvelle collègue Ilona Sultanova de se joindre à leurs efforts pour offrir des produits et des services diversifiés aux femmes. Dans l’atmosphère festive des collaboratrices chaleureuses de l’institut et leurs visiteuses, il y avait des conversations captivantes durant toute la journée. Les discussions portaient sur une variété de sujets : de la beauté et la mode, en passant par la culture et la migration. L’idée qui prévalait les échanges était que le monde se porterait mieux si les valeurs et la diversité des cultures de l’humanité étaient partagées par tous. Et ce jour-là, il y avait Mme Sultanova avec une grande expérience de partage de sa culture faisant le pas suivant dans sa mission.

Photo: Ilona Sultanova

Photo: Ilona Sultanova

Ilona Sultanova et Kyrgyzway

Originaire du Kirghizistan, Ilona Sultanova est en Suisse depuis 2000. Économiste de formation, elle s’est lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat en 2013. Son entreprise s’appelle Kyrgyzway. L’idée centrale de la mission de Kyrgyzway est de promouvoir et faciliter les échanges culturels dans un esprit de coopération et de solidarité. L’esprit d’entreprise est venu à Mme Sultanova par besoin d’autonomie, par la passion pour la créativité, et par l’opportunité d’avoir accès aux ressources spécifiques de la culture kyrgyze et à des marchés diversifiés. Avant de lancer son entreprise, elle avait déjà une expérience initiale dans la gestion de comptes et dans l’enseignement culturel. Elle avait travaillé dans une entreprise de gestion de fortune et avait déjà donné des cours de danse orientale. Ensuite, il s’agissait d’une évolution lente mais sûre du développement de ses produits et services à leur commercialisation.

Kyrgyzway est une entreprise individuelle: une forme juridique comprenant peu de règles et aucun capital de base minimum est nécessaire, ce qui convient pour le mieux aux activités de Mme Sultanova. Actuellement, elle n’a pas d’employés et, au besoin, elle collabore avec des partenaires pour gérer ses affaires. Ces partenaires et employés doivent être indépendants, intuitifs, confiants, joyeux et ouverts : ce sont les seuls critères d’engagement qu’elle applique. Elle loue aussi des installations pour organiser ses activités. Pour financer son entreprise, Mme Sultanova s’appuie sur ses propres ressources.

Les produits et les services de Kyrgyzway

L’entreprise propose trois lignes de produits et services : (1) les produits textiles modernes vendus à Genève et faits main au Kirghizstan selon des traditions ancestrales, y compris : des vêtements, écharpes, accessoires, décorations intérieures, etc ; (2) des événements culturels, artistiques, et des formations organisés à Genève et au Kirghizstan, y compris : des projections de films documentaires, conférences, expositions de photos, performances de danse, concerts avec la participation d’artistes suisses et kirghizes, cours et stages de développement personnel, etc ; et (3) Voyages touristiques culturels organisés au Kirghizstan et dans d’autres pays d’Asie centrale.

Mme Sultanova réalise la promotion commerciale de ses produits et services à travers des journées de vente dans divers marchés, des expositions, des publicités sur l’Internet et, évidemment le bouche-à-oreille. Ses clients sont variés. Ce sont majoritairement des femmes qui habitent la région genevoise pour les produits textiles et les cours, et l’ensemble marché européen s’agissant de ses offres d’événements et voyages culturels.

Photo: Ilona Sultanova

Photo: Ilona Sultanova

Faire face aux défis et regarder au-delà

Quant aux démarches administratives et juridiques, pour Mme Sultanova c’était relativement facile à se mettre à son compte à Genève. Mais, elle rencontre aussi des difficultés telles que faire connaître ses produits et services, le manque de revenus, et le manque à gagner. La confiance en soi et en la vie l’aident à surmonter ces défis. Se relever à chaque fois c’est ce qu’elle fait, et des modèles d’entrepreneurs qui réussissent la guident sur son chemin. Kyrgyzway n’a pas encore reçu d’aide d’organisations publiques ou autres. Mme Sultanova a reçu le soutien de femmes entrepreneures locales sous la forme de conseils, d’inspirations et de mise en relation avec un réseau de partenaires potentiels. Elle a aussi réussi à conclure des partenariats avec quelques entreprises commerciales ainsi que des services d’Etat, avec notamment le Ministère de la culture, de l’Information et du tourisme du Kirghizstan.

A ce jour, Mme Sultanova a réussi à vendre avec succès ses produits au niveau de la boutique. En quelques jours, tous les produits ont été écoulés et elle a dû passer des commandes plus important pour renflouer son stock. Elle a également réussi à développer un partenariat original avec les divers acteurs qui gravitent autour de son entreprise. Cette collaboration aide et soutient les femmes artistes créatrices de produits au Kirghizstan. Du côté de ses services, elle a obtenu des accès privilégiés à certaines infrastructures genevoises et kirghizes lui permettant d’organiser de nombreux événements ainsi que deux visites culturelles par an. Mme Sultanova envisage déjà les prochaines étapes du développement de Kyrgyzway : la création d’une marque de produits textiles faits main de qualité et de renom originaires du Kirghizstan et l’ouverture d’un bureau à Genève avec une salle d’exposition et un centre de méditation et de danse.

MHER

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

 




L’influence grandissante de la Chine sur le continent africain

Un dessin signé la rédaction valaisanne de Voix d'Exils

Un dessin signé la rédaction valaisanne de Voix d’Exils.

Depuis plusieurs années, on assiste au grand retour de la Chine sur la scène internationale et particulièrement en Afrique, continent privilégié des Européens.

L’objectif premier du gouvernement chinois en Afrique est la coopération au développement sur le plan économique et commercial, avec un accroissement considérable des échanges commerciaux entre les deux continents. Ces échanges ont été multipliés par sept entre 2000 et 2007.

La Chine : premier bailleur de fonds de l’Afrique

Pourtant, à peine le dix pour cent de l’ensemble de l’exportation africaine est destiné à la Chine. Il s’agit principalement du pétrole et des ressources minières: soixante-dix pour cent pour le pétrole et quinze pour cent pour les ressources minières. Quant aux produits importés de Chine, ils ne représentent qu’à peu près trois pour cent. Il s’agit de textiles, de chaussures, d’appareils électroniques, d’équipement de télécommunications, de voitures etc…

Compte tenu des montants accordés à titre d’aide au développement (deux milliards par an), la Chine est l’un des plus importants bailleurs de fonds du continent africain. La politique de la Chine est basée sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays africains et elle n’hésite pas à investir dans les pays où la corruption et la violation des droits de l’homme est monnaie courante comme le Zimbabwe ou le Soudan.

Si la présence de la Chine en Afrique augmente les recettes des exportations de matières premières, elle a des conséquences négatives pour les industries africaines et ses travailleurs. Les prix de vente des produits chinois sur les marchés africains défavorisent la production locale et entraînent la fermeture de certaines entreprises. Enfin, le non-respect de certains droits des travailleurs empêche la relance du pouvoir d’achat et crée des tensions sociales entre l’État et les syndicats.

Vers une nouvelle coopération africano-européenne ?

La coopération sino-africaine durera tant que l’Occident ne revienne à nouveau vers le continent africain et les chefs d’États africains doivent se saisir l’opportunité de cette présence de la Chine afin de relancer la concurrence entre les investisseurs étrangers.

Mais, au nom de ses anciennes colonies, de ses langues, de sa force de frappe militaire et de son contrôle monétaire, l’Europe doit contrer la percée chinoise en Afrique par l’amélioration de son développement politique et de ses échanges économiques tout en prônant la bonne gouvernance. Personne ne doute de l’influence de l’Occident sur l’Afrique. Hier, grâce à l’intervention de la France, le Mali a retrouvé son intégrité territoriale. Aujourd’hui, encore, la Centrafrique risque le génocide si l’Occident ne s’implique pas, alors que la Chine n’intervient jamais dans ce genre de situation.

Le Sommet de l’Élysée, qui s’est tenu en France du 6 au 7 décembre 2013, a posé les bases d’une relance de la coopération entre l’Africano-Européenne et nous pensons que c’est dans cette démarche raisonnable que l’Europe pourra aider les populations africaines à retrouver leur dignité et combler leur retard face à l’évolution du monde. Sinon, le bien-être promis par la colonisation s’avèrera un échec de grande envergure après soixante-dix ans d’indépendance.

La rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Informations :

Source : La Chine et l’Afrique : Un nouveau partenariat pour le développement Richard Schiere, Léonce Ndikumana et Peter Walkenhorst – Groupe de la Banque africaine de développement