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Voix d’Exils booste ses réseaux sociaux

Logo la la nouvelle Cellule Numérique que Voix d’Exils. Auteur: Jovan Mircetic.

Les premiers résultats très concluants de notre nouvelle Cellule Numérique

Jovan Mircetic. Photo Ahmad Mohammad / Voix d’Exils.

En septembre dernier, Jovan Mircetic débute son service civil à Voix d’Exils. Fort d’un Master en management public et communication politique obtenu à l’Université de Genève en 2020, il se voit confier la mission d’élaborer une stratégie de communication pour les réseaux sociaux de Voix d’Exils : Facebook, Instagram et Twitter. Jovan Mircetic propose alors de créer une nouvelle structure chargée de dynamiser les réseaux sociaux de notre média qu’il coordonnera tout au long de son engagement. Son service civil touchant à sa fin, la rédaction lui a demandé de dresser un premier bilan de l’activité de ce qui est désormais: la Cellule Numérique de Voix d’Exils.

Cette Cellule Numérique a été créée car les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour la diffusion des contenus de tout média. Les objectifs qu’elle poursuit sont:

– de mieux faire connaître Voix d’Exils en augmentant l’audience et la visibilité des contenus produits par la rédaction;

– de valoriser le travail des rédactrices et rédacteurs de Voix d’Exils.

Les contenus qu’elle publie sont soumis à la Charte éditoriale de Voix d’Exils.

Les données employées pour réaliser ce premier bilan se rapportent à la période du 1er octobre 2020 au 12 février 2021 et sont extraites des outils d’analyse proposés par Facebook, Twitter et Instagram.

Une augmentation nette du trafic

Une activité quasi-quotidienne a été assurée sur l’ensemble de nos plateformes sociales et les résultats ne se sont pas faits attendre. En l’espace de quatre mois :

  • Le nombre de personnes abonnées à notre page Instagram a augmenté de plus de 140%. Près de 2’000 personnes ont consulté notre profil.
  • Le nombre de mentions « j’aime » de notre page Facebook a augmenté de plus de 20%, ce qui nous permet désormais de compter plus de 550 abonnés à nos publications. Par ailleurs, plus de 2’600 personnes ont consulté les contenus de notre page durant cette période (contre 317 entre les mois de mai et septembre 2020).
  • Concernant Twitter, le nombre de « followers » a augmenté de 35% et plus de 2’700 visites du profil ont été comptabilisées (contre 60 entre les mois de mai et septembre 2020). Sur cette même période, nos tweets ont été vus plus de 20’000 fois.

Ces résultats n’auraient pas pu être atteints sans la contribution de nos rédactrices et rédacteurs qui ont pleinement participé à la promotion des réseaux sociaux de Voix d’Exils en invitant leurs proches à s’abonner à nos pages Facebook, Instagram ou Twitter. Par conséquent, notre rédaction est très satisfaite de ces résultats, ce d’autant plus qu’aucune campagne payante n’a été mise en place afin de booster nos réseaux sociaux.

Des contenus exclusifs

Nos réseaux sociaux ne se contentent pas de republier des articles parus sur voixdexils.ch, mais accueillent également des contenus exclusifs imaginés et produits par nos rédactrices et rédacteurs conçus spécialement pour ces plateformes. Ces contenus exclusifs apportent une réelle plus-value à nos réseaux sociaux ce qui explique certainement en grande partie les succès rencontrés.

Ainsi, durant le mois de janvier 2021, vous avez pu découvrir en avant-première sur nos pages Instagram et Facebook la rubrique éphémère « Je parlais avec une amie » ; une rubrique imaginée par notre rédactrice Elvana Tufa. S’étant rapidement hissée en tête des publications les plus vues de nos réseaux sociaux, cette nouvelle rubrique relate des discussions humoristiques et anecdotiques entre une requérante d’asile et son amie.

Mais ce n’est pas tout ! Depuis le mois de janvier 2021, vous pouvez découvrir sur notre page Instagram les aventures de Satori. Retraçant les périples d’un jeune homme ayant été contraint de quitter son pays et étant entièrement dessiné par notre rédacteur Ezio Leet, Satori est le premier roman graphique de Voix d’Exils. En outre, durant les mois de novembre et décembre 2020, la rubrique « #Asile » – publiée sur nos trois comptes – a fait le point sur la complexité de la procédure d’asile en Suisse. Enfin, durant le mois de novembre 2020, vous avez également pu découvrir les mèmes de la rédaction sur nos pages Instagram, Facebook et Twitter.

Le meilleur de Voix d’Exils mis en valeur

La rubrique « #Témoignage », disponible sur nos trois réseaux sociaux vous permet de (re)découvrir des articles qui vous ont touchés, surpris ou émus. En (re)plongeant dans les récits des rédactrices et rédacteurs qui ont fait partie de Voix d’Exils durant ces dernières années. Cette rubrique met à l’honneur leurs parcours et leurs vécus. Dans la même optique la rubrique « #Art » vous permet de (re)découvrir les poèmes écrits ou traduits par nos rédactrices et rédacteurs.

Toute l’actualité dans un seul endroit

Finalement, les pages Facebook et Twitter de Voix d’Exils vous permettent également de rester informé.e.s sur l’actualité en lien avec la migration. Dans l’optique de fournir une couverture de l’actualité plus étendue, en plus des articles rédigés par nos rédacteurs et rédactrices, nous vous proposons d’autres produits et publiés par d’autres sources d’informations vérifiées par nos soins.

La contribution des rédactrices et rédacteurs

La Cellule Numérique a été imaginée comme un projet participatif. De ce fait, les membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils ont été sollicités pour contribuer à ce projet et imaginer des contenus destinés spécifiquement à nos pages Facebook, Twitter et Instagram. Pour celles et ceux qui sont moins à l’aise avec les outils informatiques, la rédaction inclura dans sa futur formation informatique une initiation aux réseaux sociaux ce qui leur permettra de se familiariser avec ces derniers.

Nous remercions chaleureusement Jovan Mircetic pour son engagement soutenu au sein de notre rédaction, pour ses initiatives pertinentes et pour avoir mené avec succès la mission qui lui a été confiée.

Durant la période à venir, notre rédaction poursuivra ses efforts afin d’inscrire dans la durée sa nouvelle Cellule Numérique. Les défis sont à présent de consolider et pérenniser cette nouvelle structure.

D’ici là, abonnez-vous sans attendre à nos pages Facebook, Instagram et Twitter.

La rédaction de Voix d’Exils




Nos différences sont une grande richesse

 

Masar Hoti. Photo: Ahmed Mohammed / Voix d’Exils.

Réflexion

Nos différences, les façons de les aborder aujourd’hui comme dans le futur, l’influence positive du pouvoir de l’amour : tels sont les sujets abordés dans cette réflexion proposée par Masar Hoti, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils.

Grâce à son besoin d’existence et aux biens naturels, l’être humain a eu l’opportunité d’explorer le monde. Depuis toujours, l’humanité est en lutte constante avec la nature pour assurer son existence. Grâce à ses besoins, elle a toujours été dans l’observation de la nature et de ses biens. Par conséquent, lors de cette observation, les gens ont été exposés à des choses sur lesquelles ils n’avaient aucune connaissance, des choses appartenant au monde végétal, animal et aquatique.

Ce manque de connaissances a également influencé sur la mauvaise méthode d’observation et sur la mauvaise approche des biens que la nature nous offre. Ne pas savoir les choses a causé des préjugés qui ont amené une grande peur. Par conséquent, nous avons eu une mauvaise approche. Nous approchons et abordons encore aujourd’hui de manière irrespectueuse et sauvage les biens que la nature nous offre.

Pour cela, nous sommes arrivés à la situation actuelle dans laquelle de nombreuses espèces du monde animal, aquatique et végétal sont en voie d’extinction. L’extinction de ces biens naturels, ce déséquilibre de l’écosystème a pour conséquence ce grand changement climatique que nous connaissons. Peut-être que ce changement climatique a également affecté l’émergence de diverses maladies, dont certaines sont mortelles et auxquelles l’humanité est confrontée aujourd’hui.

Je pense que sur cette planète, tout ce qui existe à commencer par nous, les humains, mais aussi les animaux, les plantes et le monde sous-marin a son rôle et son importance. Je pense que l’univers est UN, et tout ce qui y est créé a sa place, sa valeur et une fonction très importante dans le processus existentiel, évolutif et écologique. Tout ce qui compose l’univers est existentiellement, merveilleusement, parfaitement et nécessairement lié.

Je pense que c’est la même chose pour nous et pour les différences entre nous, qu’elles concernent nos pensées, notre sexe, notre développement humain, notre couleur de peau, notre langue, notre origine, notre culture, nos traditions, nos coutumes, etc. Je pense que ces différences sont existentielles. Celles-ci nous rendent beaucoup plus intéressants, plus beaux, nous permettent d’aller de l’avant et de nous développer davantage.

En raison de nos mauvaises approches de nous-mêmes et des autres espèces qui nous entourent nous avons fait des erreurs. Ces erreurs sont dues au fait que nous nous sommes concentrés sur la vision des différences entre nous de l’extérieur (surface) et non de l’intérieur (contenu).

Je pense donc que la coexistence entre nous est nécessaire mais pour en jouir il faut se concentrer sur la fonction et non sur la surface. Je pense que c’est seulement lorsque nous regardons les choses dans leur essence que nous pouvons goûter leurs fruits.

La coexistence entre les peuples est comme un trésor

Les différences entre nous sont des choses essentielles pour notre existence. Avec elles, le monde est beaucoup plus beau, plus intéressant et il est toujours en évolution constante. Mais ce qui est essentiel, c’est que le monde est toujours en circulation peu importe s’il progresse ou s’il régresse. Je pense que cela est très important, très intéressant, essentiel et vital pour notre existence.

Imaginez un instant que nous vivions sans nos différences. Le monde dans lequel nous vivons serait-il intéressant ? Si nous avions, par exemple, toutes et tous la même apparence, les mêmes pensées, les mêmes goûts, les mêmes désirs, la même langue, la même intelligence, le monde se serait-il développé tel qu’il est aujourd’hui ?  Moi, personnellement, je ne le pense pas.

Je pense que les êtres humains sont comme les fleurs : leur beauté se cache dans leurs variétés et leurs parfums. Imaginez qu’il n’y ait qu’un seul type de fleur et qu’elle n’ait qu’un seul parfum, serait-elle aussi belle et intéressante qu’elle l’est aujourd’hui ? Je ne le crois pas.

Le constat est pareil avec des personnes ayant des différences de pensées, de cultures, de traditions, d’idéologies, et parlant des langues différentes. N’est-ce pas un miracle merveilleux ?

Je pense que nous avons mal compris ces différences entre nous ! Au cours des siècles, nous avons eu diverses guerres et haines qui ont causé des régressions intellectuelles et économiques.

Certaines des différences entre nous sont dues aux systèmes que nous avons traversés. Nous avons également des différences entre nous en raison de notre passé héréditaire. Je pense ici à l’héritage légué par nos ancêtres se rapportant aux traditions, coutumes, habitudes, légendes, folklores, modes de vie etc. Ces différences sont enrichissantes car elles nous donnent une excellente occasion de profiter des traditions, de l’éducation et des cultures de l’autre. Elles nous permettent ainsi de nous compléter et de nous développer davantage. Malgré toutes les différences que nous avons, nous sommes essentiellement pareils au niveau des choses existentielles et essentielles. A partir de l’anatomie du squelette jusqu’aux cellules, tissus, organes, etc. nous sommes pareils. Ce qui est également vital à comprendre, c’est que nous ressentons toutes et tous les mêmes choses, ce indépendamment de notre couleur de peau, de notre langue, de nos origines. Par exemple, la tyrannie, la douleur, la haine, la liberté, l’amour, la joie etc.

La coexistence entre les peuples de différentes couleurs, traditions, cultures, ayant des coutumes et parlant des langues différentes est comme un trésor composé de différents diamants et d’or. Les différences que nous avons sont celles qui nous attirent et nous développent, car tout ce qui nous distingue comble aussi les lacunes que nous avons. Les différences nous attirent, nous complètent, nous unissent.

Avez-vous vu comment les parties d’un aimant aux pôles opposés se rejoignent et créent une partie plus forte, plus stable et plus grande ?

L’homme est une valeur pour l’homme

Tout le problème, comme je l’ai dit au début, est de savoir comment nous comprenons les choses et comment nous les abordons.

Pour commencer à profiter des choses de grande utilité mentionnées ci-dessus, nous devons d’abord éliminer les préjugés et commencer à aborder les choses avec connaissance et amour, en particulier les choses qui nous distinguent. La source de tout mal est la haine, comme l’amour est la source de tout bien.

Nous avons donc vraiment besoin d’éduquer les futures générations avec amour et non avec haine. Tout cela, je pense, dépend de nous : est-ce que nous voulons aborder les choses comme le philosophe anglais Thomas Hobbes qui affirmait que « l’homme est un loup pour l’homme »? Ou voulons-nous changer d’approche ? Cela voudrait dire qu’il faudrait commencer à aborder les choses avec amour.

Je pense que nous ne devons pas penser que « l’homme est un loup pour l’homme ». Néanmoins, bien sûr que si nous regardons l’homme de cette façon cela pourrait devenir vrai. Je pense cependant que nous devrions regarder les choses d’une autre manière et commencez à penser que « L’homme est une valeur pour l’homme ». Cela pourrait conduire notre être vers la paix, la prospérité et un développement plus rapide et plus grand.

Le remède ici est l’amour. La seule force qui éradique la haine est la force sacrée de l’amour. Je pense que c’est la graine qui devrait être semée et cultivée dans les générations à venir. Peut-être que la haine terrestre ne nous permet pas d’admirer la beauté du ciel.

La Suisse: un exemple pour le monde

Lorsque je suis arrivé en Suisse, j’ai vu un très bon exemple de coexistence dont je souhaiterais vous faire part. En effet, j’ai vu la société Suisse coexister à merveille avec des personnes des couleurs et de langues différentes venant du monde entier. Il y avait des milliers des personnes hébergées en tant que demandeuses d’asile ou réfugiées.

L’État suisse comme une mère au grand cœur les abrite, les nourrit et les guérit. Elle essaie de les intégrer dans la société avec différents programmes d’intégrations comme des cours de langues ou divers autres modules qui leur permettent de potentiellement trouver un métier ou d’intégrer un apprentissage par la suite. Cela donne également la possibilité d’étudier à celles et ceux qui souhaitent étudier.

A travers mon article, je voudrais donc remercier du fond du cœur l’Etat suisse pour son humanité. Cet Etat est un très bon exemple pour le monde entier sur la façon d’aborder les choses qui nous enrichissent.

Masar Hoti

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Charte rédactionnelle

Comme vous avez sans doute pu le lire dans la Charte éditoriale, ce média se veut participatif et est largement dédié à la liberté d’expression. Or, compte tenu du fait qu’il aborde des sujets qui font actuellement l’objet de vifs débats publics : la migration et l’asile ; il nous est paru important d’établir quelques règles d’écriture. Mais rassurez-vous, ces règles découlent, il nous semble, du bon sens.

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Fait à Lausanne, le 25 juillet 2010.