
De Wael Afana
A tous les expatriés hors de leur pays
A tous ceux qui sont aliénés à l’intérieur de leur pays
A tous les prisonniers qui ressemblent à des vagues sur des rivages lointains
A ceux qui sont emprisonnés dans les cellules de l’espoir
A tous ceux dont les lèvres ont goûté le goût des blessures
Aux volées d’oiseaux qui ont succombé au vent
A tous ceux qui ont jeté leurs enfants à la mer dans l’espoir
d’atteindre les côtes européennes
À tous ceux qui sont prêts à mourir pour une gorgée du café d’une mère,
la tendresse d’un père et le baiser d’une sœur
À une mère d’un fils noyé, d’un mari décédé et d’une fille blessée
A ceux qui sont pauvres d’amour
A ceux qui ont besoin d’un morceau de pain dans leur pays
Aux expatriés, déplacés, réfugiés
A ceux qui ne cessent de pleurer
Toi qui ne peux échapper au destin
Les destinées de Dieu peuvent-elles être changées ?
Wael Afana
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils