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L’Ostri

Kristin Kostava / Voix d’Exils

Un délice de la cuisine géorgienne

Kristine Kostava partage avec nous sa recette de l’Ostri, un succulent ragoût de bœuf épicé très populaire dans son pays d’origine: la Géorgie. Testé et approuvé par la rédaction Voix d’Exils!

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 1 kg de jarret de bœuf
  • 3 oignons
  • 600 g de tomates fraîches
  • 5 gousses d’ail
  • 1 bouquet de persil
  • 1 bouquet de coriandre
  • 1 feuille de laurier
  • Sel
  • Piment rouge en poudre

Préparation :

  1. Émincer la viande.
  2. Chauffer une casserole et y faire revenir la viande dans un peu de corps gras. Ajouter le laurier, couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 30 minutes. Si nécessaire, rajouter un peu d’eau.
  3. Une fois la viande cuite, mettre de côté son jus.
  4. Ajouter à la préparation les oignons finement coupés et l’ail pressé. Garder en réserve quelques lamelles d’oignons pour la décoration du plat.
  5. Râper les tomates par dessus.
  6. Napper la viande avec le jus mis de côté.
  7. Ajouter du sel, le persil, la coriandre effeuillés et le piment selon votre convenance.
  8. Laisser mijoter 30 minutes à feu doux.
  9. Le plat est prêt à être servi. Vous pouvez le décorer avec les oignons en réserve et quelques feuilles de coriandre.

En Géorgie, nous dégustons ce plat avec des tranches de pain blanc.

L’Ostri est prête ! Bon appétit !

Kristine Kostava

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




Le poisson braisé

Le poisson braisé. Source: pixabay.com.

Un plat camerounais gourmand à partager sans modération


En Afrique centrale et surtout au Cameroun – pays traversé par de grandes difficultés économiques et frappé par le manque de travail la censure et l’insécurité – boire de la bière et manger de la viande (Suya) ou du poisson braisé donne du baume au cœur.

Ingrédients

• 2 gros maquereaux frais (ou autre poisson)
• 1 gousse d’ail
• 10 cm de gingembre frais
• 3 gros oignons
• Du persil (facultatif)
• Deux grands poivrons
• 2 cubes de bouillon de poisson
• 5 piments rouges ou jaunes
• 3 feuilles de basilic
• 15 cm de céleri en branche
• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
• 2 carottes râpées
• 1 oignon
• 2 noix de muscade
• Sel à volonté
• 10 g de poivre blanc

Préparation

• Bien nettoyer le poisson
• Entailler la peau du poisson à différents endroits
• Ajouter un peu de sel et laisser mariner
• Écraser ou mixer l’oignon, l’ail, le gingembre, le persil, les poivrons, le basilic, le céleri et les noix de muscade afin d’obtenir une pâte bien molle
• Ajouter à la pâte les cubes bouillon ainsi que 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et le sel
• Répartir la pâte sur les maquereaux ainsi que dans les entrailles et laisser mariner pendant environ 30 minutes
• Ajouter les piments en fonction votre envie
• Réserver le reste pour la sauce
• Faire un feu avec du charbon ou du bois
• Griller le poisson à feu doux
• Frire le reste de la pâte et des piments séparément
• Servir les maquereaux avec des frites plantain, du pain, des bâtons de manioc ou des pommes de terre
• Servir le poisson et les accompagnements chauds
• Ajouter les carottes ainsi que les oignons et partager le repas avec vos voisins

Voici une vidéo pour bien suivre les étapes de la recette ici

Recette de Ampsy
Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

 

 

 

 




Le poulet Biryani

Auteur:
rawpixel. Source: pixabay.com

Un régal oriental

Ingrédients

  • 600g de riz basmati
  • 1 kg de poulet découpé en morceaux
  • sel
  • 2 cuillères à soupe de Biryani masala
  • 1 cuillère à café de Garame masala
  • 2 gousses d’ail
  • 200g de yogourt
  • 3 poignées de coriandre fraiche
  • 1 poignée de menthe fraîche
  • 2 cuillères à soupe de jus de citron
  • 100 ml d’huile
  • 3 oignons rouges de taille moyenne
  • 3-4 cuillères à café de graines de cumin
  • 2 feuilles de laurier
  • 2 graines de cardamome verte
  • safran

Préparation du riz

  • Commencer par rincer le riz à l’eau froide
  • Puis le recouvrir d’eau chaude et laisser tremper pendant 3 heures

Préparation du poulet

  • Mettre les morceaux de poulet dans un grand saladier et ajouter 2 cuillères à café de sel, 2 cuillères à soupe de Biryani masala, 1 cuillère à café de Garame masala, 2 gousses d’ail finement émincées, la coriandre, la menthe et le jus de citron
  • Puis bien remuer et laisser le tout mariner pendant 30 minutes

Préparation du plat

  • Faire chauffer 100ml d’huile dans une grande poêle et faire revenir les oignons
  • Laisser frire pendant 5-8 minutes puis les mettre de côté
  • Dans le reste d’huile chaude, faire cuire le poulet pendant 15 mn, puis éteindre le feu
  • Dans une grande casserole faire chauffer 1,5 l d’eau chaude et ajouter 1 cuillère à soupe de sel, les graines de cumin, les feuilles de laurier et la cardamome verte. Ajouter ensuite le riz, puis faire bouillir pendant 7 minutes.
  • Préparer un plat allant au four et y déposer le poulet, égoutter ensuite le riz et ajouter-le par dessus le poulet, mettre ensuite le safran préalablement trempé dans l’eau par dessus, ainsi qu’une poignée de coriandre fraîche, les oignons grillés, et un peu de poudre de cardamome
  • Emballer un couvercle de papier d’aluminium allant sur le plat et recouvrir
  • Mettre à cuire au four pendant 10 minutes à 250°C
  • Puis baisser à 200°C et laissez cuire 10 minutes de plus
  • Servir ensuite sur un plat en rajoutant de la coriandre fraîche

Bon appétit!

Une recette proposée par:

Essi

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voixd’Exils

Informations:

Pour visualiser la préparation du poulet Biryani, cliquez ici

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Un délice diabolique

Source: myswitzerland.ch

 

Les meringues double crème : une révélation de la gastronomie suisse

J’ai lu quelque part que les meringues à la double crème, c’est un péché mignon. L’auteur de cet article, sait-il de quoi il parle !? Je voudrais lui dire : «Monsieur, soit vous n’avez jamais goûté les meringues à la double crème, et du coup vous les nommez « péché mignon », soit vous les avez goûtées et vous poussez les gens vers le vice. »

Je préviens tout le monde. Ce « péché mignon » est un délice diabolique qui provoque immédiatement une forte dépendance. Mais pour sentir cet effet, il faut préciser qu’il s’agit des meringues suisses et de la « crème double la Gruyère ».

La meringue suisse se réalise en montant des blancs d’œufs en neige avec du sucre glace sur un bain-marie.

La crème double de la Gruyère, produite à partir de lait de la Gruyère, contient souvent 50 % de matières grasses.

Auto-interview de l’auteure

Interviewer – Madame, dans quelles circonstances vous avez fait la connaissance des meringues à la double crème ?

Moi – C’était en fin d’année 2017, entre Noël et Nouvel-An. J’ai organisé une petite fête chez moi. Parmi les invités, il y avait un Monsieur (je tairai son nom) qui a apporté les meringues et la crème double de la Gruyère, la spécialité fribourgeoise qui …

Interviewer – Oui, oui, c’est une spécialité fribourgeoise… Désolé de vous avoir interrompue.

Moi – Je reprends… C’est un Monsieur qui a amené cette spécialité fribourgeoise. Pendant qu’il expliquait à l’étrangère que je suis ce que sont les meringues et la crème double, je pensais que j’allais mourir de rire. Parce que les meringues et la crème double existent dans tous les coins du monde !

Interviewer – Même en Asie Centrale ?

Moi – Oui, bien sûr ! Mais on ne marie jamais ces deux produits. Voilà ce qui est le plus important ! C’est ça que ce Monsieur m’a fait découvrir ! Le croquant de la meringue suisse associé à l’onctuosité de la crème double de la Gruyère suscite un parfait moment de bonheur !

Interviewer – Je pense que ce Monsieur était très content de voir quelle impression son cadeau avait produit sur vous.

Moi – Non, il ne l’a pas vue.

Interviewer – Pourquoi ?

Moi – Parce que… Vous savez, en fait l’objectif principal de sa visite, c’était de m’appâter pour me séduire…

Interviewer – Excusez-moi… Et il a atteint ses objectifs ?

Moi – Non, parce que je l’ai raccompagné vers la sortie avant d’avoir goûté les meringues double crème. Sinon, je n’aurais pas pu répondre de moi.

Interviewer –J’ai entendu dire que vous subissez l’effet « meringues double crème ».

Moi – Oui, je suis dépendante de ce délice. Je considère le dimanche comme perdu si je n’ai pas mangé mes meringues double crème. C’est devenu mon rituel du dimanche. Je les mange et je vois la vie autour de moi se remplir de rêves et de béatitude… Ces meringues double crème, c’est une vraie obsession gastronomique. Ça vaut le coup de l’attraper.

Mylène

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

 




Recette. Le « fumbwa » ou « koko » : une spécialité d’Afrique centrale

Le "fumbwa" ou "koko". Photo: Voix d'Exils

Le « fumbwa » ou « koko ». Photo: Voix d’Exils

Consommée en Afrique centrale, cette plante est appelée fumbwa en République Démocratique du Congo (RDC) et koko en République du Congo (RC). A l’origine, le fumbwa était consommé seulement par les Bakongos, une ethnie vivant dans l’ouest de la RDC, la RC et l’Angola. Mais, au fil des temps, il s’est imposé et il est actuellement consommé par les autres ethnies de ces trois pays qui apprécient son goût délicieux et son apport nutritionnel. Il est disponible dans les magasins africains, antillais, indiens et turcs.

Recette du « fumbwa » ou « koko »

Pour 4 personnes

Temps de préparation: 1 heure

Ingrédients:

1 sachet de fumbwa ou koko de 100 grammes

250 g de pâte d’arachide

1 poisson fumé ou séché de 400 grammes

2 gros oignons

2 gousses d’ail

1 feuille de laurier

1 cube de bouillon de légumes

3 tomates

3 cuillères d’huile de palme

Sel, piment, ciboulette

Préparation :

Faire tremper le fumbwa dans beaucoup d’eau pendant une heure puis laver et égoutter. Faire cuire le poisson fumé ou séché pendant 15 minutes et le désosser. Mélanger les tomates, l’oignon, la ciboulette et l’ail. Mettre le tout dans une casserole et ajouter la pâte d’arachide et l’huile de palme. Faire cuire pendant une heure jusqu’à ce que le fumbwa soit tendre. N’oubliez pas de mélanger doucement et régulièrement pour éviter les grumeaux. 15 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le poisson fumé ou séché et le piment.

Le fumbwa est servi accompagné de semoule de manioc appelé foufou ou de semoule de blé dur ou encore de la chikwangue (pain de manioc roui et moulé dans une feuille de bananier)

P.K.

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils