
Tellement précieuse, n’y touchez pas !
Considérez un oiseau,
Installé dans une belle cage
Dans l’air tiède
Avec de la bonne nourriture.
Au début, l’oiseau se sent à l’aise,
Parce qu’il n’a pas encore ressenti l’emprisonnement de la cage.
Il chante et s’exhibe mais, après un certain temps,
Il voit l’étroitesse de la cage,
Et aussi les regards du propriétaire qui a volé sa liberté
Peu à peu, il étouffe,
Triste et bouleversé, plein de questions sans réponse
Il regarde ses ailes qui ne lui servent à rien,
Il cherche sa liberté
Mais plus il cherche, moins il trouve.
Et maintenant, vous pouvez voir le corps sans vie de l’oiseau.
Sahar Farhang Deghan
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils