Ce n’est pas le paradis mais j’en suis fou !
Ou comment Einstein nous aide à aimer la vie
La vie contient l’inhumanité, le racisme, la décadence morale, la désintégration familiale et la transformation de l’homme en une vis rouillée dans la machine du capitalisme.
Einstein dit : « Tout dans la vie est relatif et il n’y a pas d’exceptions ».
La vie n’est peut-être pas un paradis aux yeux de celui qui possède une ferme équestre et un petit palais dans son pays, mais c’est un paradis aux yeux de ceux qui ont vécu dix ans dans des guerres futiles, goûté à l’oppression et à l’itinérance et vécu dans des tentes usées et déracinées la nuit par des tempêtes de sable.
La vie n’est pas un paradis pour celles et ceux dont le mariage a coûté un demi-million de dollars, mais c’est certainement un paradis pour celles et ceux qui ont été privés d’eau potable et qui n’ont pas eu le luxe de se baigner.
La vie est un paradis pour celles et ceux qui ont, une fois, perdu chaleur et sécurité, qui ont souffert de la répression familiale, de l’oppression et des privations et en sont revenus.
Toutes ces choses ne signifient peut-être rien aux yeux des gens riches qui ne voient que ce qu’ils aiment voir !
Mais que la santé est belle aux yeux d’un malade et qu’une tranche de pain est bonne aux yeux d’un affamé !
La théorie d’Einstein m’a rappelé une vieille blague sur la relativité :
La blague raconte qu’un photographe d’un journal américain se promenait dans un parc new-yorkais lorsqu’il a vu un chien féroce courir vers une petite fille pour la déchiqueter. Soudain, un homme fort a bloqué le chemin du chien, l’a tué et a ainsi sauvé la jeune fille innocente de ses griffes. Heureusement, l’appareil photo avait capturé tout l’événement.
Le photographe s’est approché de l’homme le remerciant pour son courage et lui a dit que sa photo paraîtra le lendemain en première page du New York Times avec ce titre en gras :
« Un héros new-yorkais sauve une petite fille des griffes d’un chien féroce ! »
L’homme l’a remercié et a dit au journaliste : « Mais je ne suis pas de New-York ». Le photographe a répondu: « Eh bien, nous allons changer le titre et écrire:
« Un Américain héroïque risque sa vie et sauve une petite fille des griffes d’un chien féroce! »
L’homme a répondu : « Mais je ne suis pas Américain! ».
Le photographe a dit : « Il n’y a pas de problème, nous écrirons alors » :
« Un gentleman touriste sauve une jeune fille de la mort des crocs d’un chien ! »
L’homme a répondu : « Désolé, Monsieur, je ne suis pas un touriste, je suis un réfugié pakistanais ».
Le photographe se gratte la tête et dit : « le titre sera donc le suivant » :
« Un terroriste musulman tue un beau chien new-yorkais ! »
Si quelqu’un a une autre opinion sur la relativité, écrivez-moi s’il vous plaît.
Wael Afana
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils
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