Un commentaire a FLASH INFOS #134

1. Charles Sounah dit :

   29 janvier 2023 à 11 h 58 min

   Commentaire de l’article «Le patron a répondu : ici on ne sert pas les Arabes !»

   « ici on ne sert pas les arabes ». Cette phrase raciste presque inimaginable en Suisse au 21ème siècle me rappelle les années obscurs de l’histoire où tout ou presque était basé sur la suprématie d’une race sur une autre. Je me rappelle tristement de l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid, des États-Unis au temps de la ségrégation raciale. Et ça, c’était un racisme d’Etat institutionnalisé, les mauvais moments où « les Noirs » étaient des bons à rien inférieurs. A ne pas se mélanger avec, se marier avec, et interdit de s’asseoir à côté de l’autre qui se croit encore supérieur : « le Blanc ». Dieu merci, les temps ont bien changés, des lois ont été votées contre ces genres de pratiques et des garde-fous ont été montés pour dénoncer et poursuivre ce genre de comportements et de gestes à l’encontre de celles et ceux qui seront responsables de ces méfaits. Tant mieux et bravo à l’histoire moderne et aux consciences propres. Sauf qu’aujourd’hui, il y a encore certaines personnes de mauvaise foi, méchantes, qui se voient vivre comme au temps des dinosaures. Par exemple, à Berne, ce patron d’un bar qui ne voulait pas servir un client en s’adressant à lui en ces termes « ici on ne sert pas les arabes ». Certaines presses de la place ont dénoncé ces propos inadmissibles.

   Fort malheureusement, ce Monsieur n’est pas le seul à se comporter de cette manière. Il y a encore dans notre société des gens qui pensent tout bas ce que ce bernois a osé dire tout haut. Dommage, car l’être humain ne doit pas être réduit à sa couleur de peau, les préjugés doivent cesser, soyons tolérants, les autorités et les associations de défense des minorités doivent être vigilantes et continuer à lutter contre ces maux qui polluent encore la tête de certaines personnes qui ont encore ces pensées négatives et rétrogrades dans la société car nous ne sommes plus à l’heure de l’obscurantisme au temps des propos racistes et xénophobes institutionnalisés et normalisés.

   De nos jours, une phrase comme celle-ci ne se dit pas et tant pis pour son auteur afin qu’il comprenne une fois pour toute que le temps est bel et bien résolu au changement de l’histoire.

   Charles Williams Soumah, journaliste indépendant et rédacteur à Voix d’Exils

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