1

La Fête des Vendanges de Neuchâtel débute aujourd’hui!

Source: pixabay.com. Pixabay Licence.

La Fête des Vendanges est devenue l’une des plus grandes fêtes du vin en Europe. Une tradition vivante.

Depuis plus d’un siècle, Neuchâtel célèbre la Fête des Vendanges. Le temps d’un long week-end de septembre, les rues de cette ville suisse d’un peu plus de 33’000 habitants et habitantes sont le théâtre d’une fête à ciel ouvert. Elle marque le début de la récolte du raisin avec lequel les caves de la région produiront les nouveaux millésimes.

Véritable institution depuis plus d’un siècle, la Fête des Vendanges est devenue l’une des plus grandes fêtes du vin en Europe et accueille aujourd’hui jusqu’à 340’000 personnes sur trois jours. Cette fête populaire, d’une réputation qui va au-delà des frontières, valorise un patrimoine apprécié et revendiqué dans toute la Suisse. Si les premières traces de la culture de la vigne dans la région de Neuchâtel datent d’un acte d’échange de biens en l’an 944, il a fallu attendre près de mille ans pour qu’une fête s’organise pour marquer le début de la récolte du raisin.

Bien ancrée dans les événements de la région depuis le début du XXe siècle, la fête et ses cortèges marquent un coup d’arrêt entre 1914 et 1920. Elle sera de retour dès 1921 avec un concept similaire au spectacle que les rues du centre historique de la ville présentent aujourd’hui encore chaque dernier week-end de septembre.

Petite région lacustre mai grande passion du vin

L’Œil-de-perdrix, une spécialité locale qui coule à flot lors de la Fête des Vendanges. Source: www.neuchatel-vins-terroir.ch .

Afin de conserver qualité et authenticité, seuls douze cépages peuvent prétendre à l’appellation d’origine contrôlée de Neuchâtel. Les viticulteurs neuchâtelois cultivent essentiellement le chasselas, le pinot gris et le chardonnay pour les vins blancs, le pinot noir pour les vins rouges. Près de la moitié de la production de ce dernier cépage est destinée à l’Œil-de-perdrix, une spécialité locale qui coule à flot lors de la Fête des Vendanges.

Si la tendance au vin bio est à la hausse partout en Suisse, Neuchâtel fait figure de champion au niveau national. Avec son vignoble de moyenne importance, la région cherche à produire du vin bio pour se démarquer de la concurrence, d’où une progression plus importante de la part des exploitations viticoles biologiques sur les coteaux qui dominent le lac de Neuchâtel. Tous ces vins sont en dégustation durant la fête, en particulier lors du corso fleuri du dimanche.

Un corso fleuri grandiose

Le corso fleuri de la fête des vendanges. Source: fete-des-vendanges.ch

Dès les premières éditions, la Fête des Vendanges de Neuchâtel a proposé des parades de chars fleuris. Autrefois tirés par des chevaux, voire des vélos, ces véritables œuvres d’art habillées de fleurs multicolores sont aujourd’hui tractées par des automobiles. Ce corso fleuri, l’un des plus importants au monde avec plus de 55 chars, assure une renommée internationale de rêve et de noblesse à cette fête locale.

Quelques mois seulement après la fête, les concepteurs de chars reprennent la réalisation de leurs nouvelles maquettes. Comme chaque édition suit une thématique différente, chaque corso fleuri est unique. Chaque char du corso fleuri est paré d’environ 30 000 fleurs, principalement des dahlias et des œillets, pour colorer sa structure. Ce travail d’orfèvre est effectué par des bénévoles de la région qui s’investissent sans compter pour perpétuer cette tradition vivante de Suisse.

Une fête populaire qui rassemble

La Fête des Vendanges est l’occasion pour toutes les couches de la population de se rassembler de manière festive pour célébrer les vignobles régionaux. Nombreux sont les politiques, aussi bien élus locaux que conseillers fédéraux, à être passés par Neuchâtel pour partager de façon détendue un verre de vin et des spécialités locales avec la population. 180 stands tenus par des sociétés locales fournissent à boire et à manger. Assister au corso fleuri de la Fête des Vendanges, c’est prendre part à l’évènement phare de la manifestation. De plus, depuis 35 ans, une Miss Neuchâtel-Fête des vendanges est élue et perchée sur un char fleuri, elle salue la foule au son des fanfares et guggenmusik !

Finalement, les canons à confettis repeignent les rues en arrosant les quelques 30 000 spectateurs. Et pour plus de magie, un spectacle pyromélodique est proposé au public le samedi soir à la nuit tombée, le lac prend littéralement feu !

Muslim SABAH

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Source: : www.houseofswitzerland.org

 

Fête des vendanges de Neuchâtel 2019

Début:  , Vendredi 27 septembre 18:00 – dimanche 29 septembre 00:00

Pour plus d’infos cliquer ici

fete des-vendanges.ch

 

 

 




« Mon handicap est devenu une opportunité au lieu d’un obstacle »

Mamadi Diallo (au centre)sur scène. Photo: Grégoire Tafelmacher.

Participer à la création d’une pièce puis la jouer: la plus belle expérience de ma vie !

Mamadi Diallo, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils, a participé à la dernière création d’Angélica Liddell « Una costilla sabre la mesa : Madre » au théâtre de Vidy à Lausanne.

Depuis trois ans, je suis formateur bénévole à Palabres, une association lausannoise à but non lucratif qui œuvre auprès de personnes migrantes en situation de précarité économique et/ou psychosociale.

L’année dernière, La Marmite, qui se définit comme une université populaire et nomade de la culture, a pris contact avec Palabres. La Marmite collabore avec une association différente chaque année afin de réunir un groupe de personnes autour d’une thématique à développer ensemble. Ces groupes sont ensuite accompagnés dans leur travail par deux médiatrices. J’ai eu la chance de faire partie du groupe de Palabres et je suis resté en contact avec une des médiatrices, Anouk Schumacher, chargée de médiation culturelle au Théâtre Vidy-Lausanne.

« Una costilla sobre la mesa: Madre ». Une pièce d’Angélica Liddell. Photo: Théâtre de Vidy.

Etre acteur pour une grande metteuses en scène d’Europe

En janvier de cette année, Anouk m’appelle pour me dire que la compagnie de théâtre d’Angélica Liddell est à la recherche de figurants malvoyants pour sa dernière création : « Una costilla sabre la mesa : Madre ». Anouk me demande si je suis intéressé par cette expérience. Je ne connaissais pas Angélica Liddell, mais j’avais toujours eu envie de monter sur scène pour ressentir les émotions que peuvent connaître les acteurs face au public. Alors, j’ai tout de suite accepté la proposition et tenté ma chance.

Anouk m’a mis en contact avec Valentin Augsburger, l’attaché au développement des publics et à la communication du théâtre de Vidy. Valentin était chargé du recrutement des figurants pour la compagnie d’Angélica Liddell. C’est donc à lui que j’ai transmis une photo et un texte qui fais part de ma motivation à faire partie de cette aventure. En attendant la réponse, j’en ai profité pour parler à des amis qui connaissaient déjà Angélica Liddell et ses créations. J’ai alors compris qu’elle est une grande metteuse en scène européenne, connue pour ses œuvres fortes qui sont toujours en lien avec l’intime et le cosmique. Après quelques recherches, j’ai été stupéfait par ses œuvres et j’ai compris que le fait de jouer sur scène avec elle serait rien d’autre qu’un grand honneur, si je venais à être choisi.

Un mois plus tard, je reçois une décision me confirmant que je répondais au profil recherché. J’ai sauté de joie, c’était une occasion inespérée de monter sur scène.

« Una costilla sobre la mesa: Madre ». Une pièce d’Angélica Liddell. Photo: Théâtre de Vidy.

Jouer de son handicap

Une semaine avant les répétitions, tous les figurants et acteurs ont été invités à faire connaissance et à rencontrer Angélica qui nous a expliqué nos rôles respectifs.

Cette première rencontre, toutes les répétitions et les 7 représentations du spectacle ont eu lieu dans le nouveau Pavillon de Vidy, une magnifique structure en bois dont la salle est peinte en noir avec des gradins modulables en velours rouge et qui peut accueillir jusqu’à 250 spectateurs.

A notre entrée dans la salle, Angélica était présente, prête à nous accueillir ! Elle était remarquablement sympathique et admirable ! Connaissant un peu son vécu douloureux, j’avoue avoir été surpris par une personnalité si ouverte.

Une fois installée, Angélica nous raconte le pourquoi de ce spectacle et ce qu’il représente pour elle. Elle venait de perdre sa mère avec laquelle elle n’avait pas eu de bons rapports durant sa jeunesse. Mais avant le décès de sa mère, Angelica avait renoué des liens avec elle. Elle nous précise aussi que sa mère n’avait jamais vu aucun de ses spectacles et que pour lui rendre hommage : « je fais un spectacle auquel elle aurait voulu assister ». Comment ne pas admirer une telle intégrité ? Ensuite, elle explique à chacun des figurants son rôle respectif. C’est là que je me suis dit : « Enfin, mon handicap devient un atout ! ». Nous étions trois non-voyants à jouer le rôle de malvoyants qui voient au-delà du visible et qui sont les messagers des dieux de l’Olympe. On retrouve souvent de tels personnages dans les tragédies grecques et dans le théâtre classique.

« Una costilla sobre la mesa: Madre ». Une pièce d’Angélica Liddell. Photo: Théâtre de Vidy.

« Un grand défi et une certaine crainte »

Angélica nous explique que lors d’un des deux passages sur scène, nous devions symboliquement toucher le ventre d’une femme enceinte. Cette interprétation représentait un grand défi pour moi et une certaine crainte aussi, je dois le dire. Mais le contact avec la troupe a été immédiatement excellent. Grâce à cela, j’ai pu m’ouvrir aux autres figurants. J’avais une certaine réticence parce que je n’avais encore jamais touché le ventre d’une femme enceinte, je ne savais pas comment j’allais réagir sur scène. C’est vrai que pour ce rôle très particulier, les deux femmes enceintes, figurantes comme nous, nous ont donné en toute confiance la possibilité de toucher leur ventre et de transmettre ainsi une intense émotion aux spectateurs, puisqu’il s’agissait de parler de vie et de maternité qui sont des éléments essentiels dans toutes les mises en scène d’Angélica Liddell. Dans ce spectacle elle parle à la fois de sa mère, de la moitié de l’humanité, c’est-à-dire toutes les femmes mais aussi de sa souffrance intime, celle ne pas avoir pu vivre l’expérience de la maternité.

Malgré mes craintes devant les défis de cette mise en scène exigeante, j’avoue que je n’ai pas eu de difficulté à jouer mon rôle, grâce au respect et à la confiance dont la troupe d’Angelica Liddell qui nous entourait à chaque instant.

C’est une extraordinaire chance qui s’est offerte à moi, j’en avais rêvé si souvent et, de plus, mon handicap devenait une opportunité et non plus un obstacle. J’étais sur la scène du théâtre de Vidy, figurant dans la nouvelle création d’une importante metteuse en scène européenne et une incroyable actrice, oui c’est vraiment la plus belle expérience de ma vie!

 

Mamadi Diallo

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

 




Papillon

 

Madame Soha Khoie, une des fondatrices de l’association Papillon.
Photo: Vahid Farkhondeh / Voix d’Exils.

Une association neuchâteloise exemplaire en matière de cohésion sociale et multiculturelle

En 2015, Soha Khoie crée l’association Papillon qui propose d’abord des cours de français et persan. Rapidement, le Papillon se diversifie et étend ses ailes. Si bien qu’en 2016, il remporte le prix « Salut l’étranger-ère! », décerné par le Conseil d’Etat neuchâtelois, qui récompense les actions exemplaires en faveur de la cohésion sociale et multiculturelle. Interview de la fondatrice de Papillon: Soha Khoie.

Voix d’Exils : Soha Khoie, pour quelle raison avez-vous quitté l’Iran ?

Soha Khoie : En 2009, quand j’avais 30 ans et j’ai décidé de partir. J’étais étudiante en sociologie à l’Université de Téhéran lorsque mon domaine d’études a été dissout en raison du mouvement vert et du soulèvement postélectoral de 2009 en Iran.

Comment s’est passé votre intégration ?

Quand je suis arrivée en Suisse, j’étais totalement confuse. Je pensais que les conditions de vie des femmes dans mon pays allaient s’améliorer et que je pourrais y retourner et continuer mes études. Mais cela n’est jamais arrivé. Tout d’abord, j’ai appris les bases du français et puis une personne m’a demandé : « aimeriez-vous devenir bénévole à la boutique de seconde main de la Croix-Rouge à Neuchâtel? ». J’ai trouvé que c’était une bonne idée et j’ai commencé mon activité sociale en tant que vendeuse.

Cela s’est-il bien passé ?

A la Croix-Rouge, j’avais des collègues qui parlaient très vite et je ne comprenais rien. Pour cette raison, je ressentais beaucoup de peur comme, par exemple, celle du jugement. Je me sentais très mal, j’ai donc décidé de suivre des cours de français intensifs.

S’agissait-il simplement d’un problème de langue ?

En intégrant une nouvelle communauté et une nouvelle culture, j’ai pensé que mon adaptation se ferait rapidement. Mais j’avais grandi dans la culture iranienne, j’étais allée à l’école et j’avais appris à vivre en Iran. C’était donc très difficile pour moi cette adaptation.

D’où vous est venue l’idée de créer une association ?

En communiquant avec mes compatriotes, j’ai réalisé que, pour bien apprendre le français, on a besoin de connaître déjà la grammaire de sa langue maternelle: dans mon cas le persan. Bien connaître sa langue maternelle aide à l’apprentissage d’autres langues. C’est de là qu’est né le projet de créer l‘association Papillon. J’ai ensuite décidé de partager mon expérience et de mettre sur pied des cours de français et de persan au sein de l’association pour que les migrants de langue persane vivent plus facilement ici. Avec Sahar Ghaleh, Farzaneh Piran, Bahareh Payab,Teresa Gutierrez et Mariana Pascal, Soraya Roux, nous avons créé ensemble, en 2015, l’association Papillon.

Qui avez-vous accueilli?

Nos premières élèves étaient un petit groupe de femmes qui ne parlaient pas bien le français. Avec elles, nous avons abordé des questions sociales, culturelles, sexuelles, religieuses… Nous avons lancé des cours de persan surtout pour les Afghans et Afghanes qui savent parler le persan, mais qui ne l’écrivent pas. Nous avons également proposé des cours de développement personnel, de citoyenneté et différents ateliers : théâtre, mosaïque et modelage.

Comment avez-vous utilisé le prix que vous avez reçu ?

Cet argent nous a permis de louer un bel endroit pour donner des cours et nous avons tenu des stands dans la ville de Neuchâtel qui proposaient des spécialités culinaires iraniennes et afghanes. Nous avons aussi mis en place des ateliers de cuisine persane. Depuis 2017, nos activités se sont encore étoffées. Nous avons ouvert des ateliers de dessin et de peinture ainsi qu’une boutique où nous vendons des vêtements de seconde main.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Depuis que je suis active dans l’univers des migrants, j’ai remarqué qu’un sujet n’était pas ou peu abordé, c’est le problème de la dépendance aux drogues ou à l’alcool. Malheureusement, les migrants qui souffrent de dépendances refusent de le dire lorsqu’ils entrent dans une nouvelle société.

Pour quelle raison ?

En raison de la peur d’un renvoi, du manque de connaissances, de la solitude, de l’embarras… Je me suis demandée comment je pouvais les aider ? J’ai écrit à 50 institutions auprès desquelles j’ai sollicité des fonds pour lancer ce projet de réflexion sur la dépendance aux drogues et à l’alcool. Jusqu’à maintenant, personne ne m’a aidée, mais je ne baisse pas les bras et j’espère pouvoir atteindre cet objectif entre 2020 et 2022.

D’autres projets ?

J’aimerais créer un atelier de couture. Il y a beaucoup d’Afghans et d’Afghanes qui savent coudre et certains d’entre eux ont du talent pour la couture, mais n’ont pas les moyens pour le développer et le mettre en valeur

Qu’aimeriez-vous dire pour la fin de l’article ?

Je voudrai remercier tous ceux qui nous ont aidés tout au long de ces années.

 

Propos recueillis par:

Vahid FARKHONDEH KHOY FARD

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

 

Le prix « Salut l’étranger-ère! » en 4 points

  1. Il a pour objectif de promouvoir publiquement les actions qui favorisent l’ouverture, la cohésion sociale et la sensibilisation au respect de la diversité.
  2. Il a été institué par le Conseil d’État neuchâtelois en 1995.
  3. Il est doté de 7000 francs.
  4. Son jury est composé de cinq personnalités nommées par le Conseil d’État.

Vous souhaitez candidater pour le Prix Salut l’étranger? Rendez-vous sur le site de l’Etat de Neuchâtel en cliquant ici pour plus d’informations

Ou téléchargez le flyer du Prix 2019 ici.

Délai des candidatures: le 25 octobre 2019.

 

 

 

 

 




Une fête colorée pour le plaisir et le partage

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Afif Ghanmi.

La fête des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex – photoreportage

Organisée par le centre EVAM de Bex et par le Groupe d’appui aux réfugiés (GAR), la traditionnelle Fête des Réfugiés a joyeusement réuni, le 23 août dernier, dans les grands jardins du foyer, les migrants et des personnes de la région.

Un discours, un toast, des rires d’enfants, des chants et des danses, sans oublier le passage gourmand par le buffet de spécialités concoctées par les résidents ont ponctué les belles heures passées ensemble.

L’ambiance était ….

….au rire chaleureux

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammad.

….à la chansonnette

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammad.

… au partage et à la causette

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Afif Ghanmi / Voix d’Exils.

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Afif Ghanmi / Voix d’Exils .

 

… à un repas copieux aux saveurs « du monde », préparé par les résidents du foyer de Bex

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Afif Ghanmi / Voix d’Exils .

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Afif Ghanmi / Voix d’Exils.

 

…au farniente ou à la lecture

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammed.

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammed.

 

…à l’expression artistique

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammed.

 

….ou encore à la « consultation médicale »

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammed.

 

La fêtes des réfugiés 2019 du foyer EVAM de Bex. Photo: Ahmad Mohammed.

 

Marie-Cécile Inarukundo

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Sommet SMILE For Future/6

La rédaction de Voix d’Exils au travail à SMILE radio. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

Bilan de notre couverture médiatique du Sommet SMILE For Future

Le Sommet SMILE For Future a réuni plus de 450 jeunes activistes provenant de 38 pays du 5 au 9 août à l’Université de Lausanne. Son objectif était de structurer le mouvement international de lutte contre le réchauffement climatique. Le Sommet a été un succès et s’est conclu par la Déclaration de Lausanne sur le climat. Une expérience inoubliable pour la rédaction de Voix d’Exils qui a couvert l’événement!

Ce Sommet international constituait une belle opportunité pour Voix d’Exils car il abordait le thème du réchauffement climatique: un sujet de société d’une actualité « brûlante » ; il se déroulait à quelques encablures de la rédaction vaudoise ; enfin, il constituait aussi une belle occasion pour perfectionner nos pratiques en couverture multimédia d’événements. L’angle choisi pour la couverture du Sommet était de donner la voix aux activistes qui se sont réunis à cette occasion.

La couverture d’événements : un défi !

La couverture multimédia d’événements constitue une nouveauté dans la gamme des activités de Voix d’Exils qui a été testée une première fois avec succès lors du Salon du livre de Fribourg en février dernier. Un événement est une situation sociale dense, et sa couverture médiatique implique: une multitude d’interactions; un intense travail d’équipe basé sur un esprit d’entraide et de collaboration; la gestion d’éventuels imprévus et tensions; mais aussi de belles rencontres. Couvrir des événements permet aux membres de la rédaction d’acquérir ou de perfectionner leurs compétences journalistique, technique, sociale et organisationnelle.

La rédaction dans son ensemble s’est totalement investie dans cette mission, ce qui nous a permis de réaliser: 8 interviews radio; 8 interviews vidéo; 6 articles; et un suivi en direct via nos réseaux sociaux. La coordination des opérations pour la couverture du Sommet SMILE a été confiée à Marie-Cécile Inarukundo qui a parfaitement relevé le défi.

Nous tenons à remercier en particulier les organisateurs et organisatrices du Sommet pour leur hospitalité ; SMILE Radio pour la mise à disposition de son infrastructure technique ainsi que pour sa formation radio et Mariana Nanzer pour son aide volontaire pour la réalisation des vidéos.

Le Sommet vécu par les membres de la rédaction

« Ça m’a fait très plaisir de réaliser des photos de ce mouvement et de voir les jeunes décider d’agir pour changer quelque chose au problème du climat. Merci pour l’accueil ».

Eddietaz, photographe durant le Sommet

« La semaine du Sommet SMILE était très intense ! Voir tous ces jeunes activistes lutter contre le réchauffement climatique avec tant d’énergie, de volonté et de courage, m’a rendu plus attentif à la question. C’était un grand plaisir d’échanger avec ces activistes matures qui incarnent l’espoir pour l’avenir ».

Mamadi Diallo, intervieweur radio durant le Sommet

 « La masse d’informations que j’ai accumulé au cours de cette semaine ; ce sont des informations que j’aurais pu réunir en vingt ans si j’avais suivi la question du climat au jour le jour. Elle est aujourd’hui pour moi beaucoup plus claire et moins désespérée ».

 Marie-Cécile Inarukundo, coordinatrice de la couverture du Sommet et intervieweuse radio

 « Le fait de voir des jeunes se réunir malgré leurs différences pour trouver des solutions au problème du réchauffement climatique donne une forte motivation à tout le monde ».

 Oumalkaire Ayoub, intervieweuse vidéo et responsable de la collecte des nouveaux abonnés durant le Sommet

 « C’était une bonne expérience, j’ai travaillé avec une équipe parfaite pour la radio en direct. J’ai rencontré beaucoup de gens de tous les pays, ça m’a vraiment plu. Dommage que ce soit déjà fini. »

 Yazan Abdalwali, responsable des réseaux sociaux et technicien radio durant le Sommet (détaché à Radio SMILE)

 « C’est vraiment impressionnant de voir combien les jeunes sont conscients des enjeux liés au réchauffement climatique et se mobilisent courageusement afin d’inciter tout le monde à faire quelque chose pour mieux lutter contre ce problème ».  

Audry Clovis Miganda, intervieweur vidéo durant le Sommet

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Retrouvez les articles parus à propos du Sommet SMILE For Future ci dessous:

Sommet SMILE For Future/1

Sommet SMILE For Future/2

Sommet SMILE For Future/3

Sommet SMILE For Future/4

Sommet SMILE For Future/5

S’abonner à Voix d’Exils, c’est si facile!

Abonnez-vous gratuitement à Voix d’Exils en envoyant un mail ayant pour objet : « ABONNEMENT » à redaction@voixdexils.ch.