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Où va le monde ?

N'oubliez pas Ilian !  Auteur: Moaz Sabbagh

N’oubliez pas Alyan !
Auteur: Moaz Sabbagh.

Opinion

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, le monde entier pensait avoir tourné la page de la guerre froide qui opposait les blocs de l’est et de l’ouest représentés par la Russie et les Etats-Unis. Force est de constater aujourd’hui qu’il n’y a eu qu’un changement de terrain de bataille et que guerre continue. 

Le conflit n’a fait que passer de l’Allemagne dans le territoire du Moyen Orient. Il n’est plus question d’affrontements directs entre les deux grands ennemis, mais de détruire l’autre en le coupant de ses sources d’approvisionnement économique.

Raison pour laquelle, le 20 mars 2003, l’armée américaine avec ses alliés a envahi l’Irak de Saddam Hussein avec comme prétexte que le tyran détiendrait des armes de destructions massives.

Treize ans après la chute du dictateur de Bagdad, le conflit reste d’actualité. D’autres groupes ont pris le relais en déterrant la hache de guerre des conflits ethniques et religieux. Les victimes se comptent par milliers et le pays est loin d’avoir retrouvé sa stabilité sécuritaire d’avant 2003.

Même son de cloche du côté de la Syrie. Un simple soulèvement des opposants au régime de Bachar El Assad a ouvert les hostilités entre les Etats-Unis et l’Europe; la Russie et la Chine; entre l’Arabie-Saoudite et le Qatar contre Téhéran et le Hezbollah libanais. Depuis cinq ans déjà, la terre syrienne est devenue le théâtre d’affrontements armés faisant plus 250 mille morts et environ 4 millions de réfugiés de par le monde, qui grouillent sous les tables des pays voisins en espérant trouver le nécessaire à leur survie.

Pourquoi le monde ne tire-t-il pas de leçon de son passé chaotique et des deux guerres mondiales ?

Pourquoi les belligérants sont-ils toujours absents à la table de négociation ?

Ne savons-nous pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets ?

D’abord on lance des slogans pour déclencher les guerres et ensuite les grandes puissances arrivent avec des camions citernes remplis d’essence pour déclencher le feu des bombardements afin de faire le maximum de victimes et de déplacés.

L’arrogance des Etats-Unis et de la Russie vis-à-vis des victimes de la guerre syrienne nous fait penser à la phrase d’Albert Einstein qui dit que :

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».

Le marri

Membre de la rédaction valaisanne de voix d’exils