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Lampedusa, ou les eaux troubles du désespoir

Photo exclusive d’un voyage clandestin reliant la Grèce à l’Italie effectué en 2009 qui a été communiquée à Voix d’Exils.

Photo exclusive d’un voyage clandestin reliant la Grèce à l’Italie effectué en 2009 qui a été communiquée à Voix d’Exils.

Edito

Pourquoi partir, quand l’adage populaire nous dit que «l’on ne se sent bien qu’en étant chez soi» ?

Au regard des tragédies humaines quasi quotidiennes qui se déroulent aux portes de l’Europe, notamment à Lampedusa, c’est tant les motivations et les aspirations qui poussent au départ des migrants, au risque même de jouer leur vie, qui nous inquiètent. Qu’est-ce que l’Afrique vit donc de si inexplicable afin que des milliers de gens se pressent aux frontières de l’Europe chaque jour ?

Afin d’espérer trouver une solution à ces voyages mortels, plongeons-nous comme dans les eaux troubles de Lampedusa, dans le quotidien de ces migrants dans leur pays d’origine.

Ceux-ci subissent, pour certains et certaines, les lois des pires dictateurs africains, les arrestations arbitraires, les abus de pouvoir des autorités, les séquestrations, la famine. Bref, des atrocités en tout genre. Le tout sous le regard bienveillant de la communauté internationale.

Alors, comment s’étonner que le choix de partir au risque de jouer sa vie dans une embarcation de fortune, ou de rester et perdre sa vie sous l’oppression d’une dictature meurtrière, qui ne dit pas son nom, en abasourdit plus d’un ?

HD

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

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