1

Martigny célèbre les cinq continents

Photo: Pastodelou

Du 25 au 30 juin 2012, la ville Martigny a accueilli les journées des 5 continents, un festival lancé en 1994. Depuis lors, chaque année, elle offre l’occasion aux Valaisans et à toutes les personnes intéressées de découvrir différentes cultures.

A la portée de tout le monde sans exception, ce festival est à l’image du nom qu’il porte comme on pouvait le constater le 29 juin dernier. Le vent qui soufflait ce jour-là a permis aux vendeurs de faire un peu de sport quand ils se précipitaient pour protéger les articles qui étaient sur le point de s’envoler. Mais la météo était propice aux bonnes affaires pour les vendeurs de lunettes solaires car le soleil brillait de tous ses feux.

Une impressionnante diversité

Le festival offre la possibilité de découvrir de nouvelles saveurs notamment grâce aux découvertes culinaires proposées par Le Botza, qui est le centre de formation pour les requérants d’asile séjournant en Valais et qui est est aussi l’un des principaux partenaires du festival. Il avait mis à disposition un restaurant où l’on pouvait trouver des plats exceptionnels, préparés et présentés par des membres de l’administration valaisanne, des requérants d’asile et des chefs de cuisine qualifiés – tous bénévoles – pour offrir le meilleur d’eux-mêmes. « J’aime bien venir ici, déguster les plats d’autres pays et découvrir d’autres cultures. Il y a toujours des gens qui viennent d’un peu de partout », déclare Valery Musier, un heureux père de famille habitant à Martigny.

Le stand Afro-Mang-go. Photo: Pastodelou

Dans le marché, on trouvait des jeux de dominos et d’awelé – un jeu d’origine égyptienne – avec des rangées de trous dans lesquels on pose des graines ou de cailloux, des tableaux, des statuettes, des masques traditionnels et des bijoux fantaisies provenant de partout dans le monde. Un mélange extraordinaire de cultures, à tel point qu’une personne d’origine européenne qui tenait le stand de l’association Afro-Mang-go vendait des œuvres d’art provenant du Burkina-Faso et donnait même l’interprétation de quelques statuettes exposées sur son étalage.

On a aussi pu apprécier la démonstration du Falun Gong, un mouvement spirituel chinois. Plus loin, trois grands podiums ont accueillis des concerts donnés par des artistes venant de France, d’Espagne et d`Amérique. De jeunes talents valaisans ont aussi pu montrer leurs talents en interprétant des chansons de quelques grandes stars.

Tout au long de la manifestation, des dons étaient récoltés lors d’animations de sensibilisation en faveur d’œuvres de bienfaisance.

« découvrir des façons différentes de vivre »

Fanny et sa petite fille. Photo: Pastodelou

Serveuse dans l’un des bars du festival : l’« Angelin », Fanny est une fidèle du festival, car elle y sert des rafraîchissements depuis une bonne dizaine d’années. « Pour moi, la fête des cinq continents est organisée pour responsabiliser les gens du monde d’aujourd’hui, leur faire découvrir des façons différentes de vivre et d’autres goûts. Elle tient cependant à préciser que « cette fête n’est pas qu’une simple fête, car les recettes de certains stands sont versés à des associations comme le WWF ou Terre des Hommes».

2013 marquera les 20 ans de la fête des cinq continents. Les festivités débuteront le 8 juin 2013 avec une exposition au Manoir de la Ville ; et le festival sur la Place du Manoire des 28 et 29 juin clôturera cette édition anniversaire.

Pastodelou

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils 

Infos : www.5continents.ch

 

 

Voix d’Exils anime un stand à la fête des 5 continents

Le stand Voix d’Exils de la rédaction valaisanne. Photo: Pastodelou

Au stand de Voix d’Exils tenu par la rédaction valaisanne se trouvait de la documentation à propos du journal en ligne et un ordinateur sur lequel l’on pouvait consulter le blog. Des vases en papier fabriqués sur place par une ressortissante d’Erythrée étaient aussi exposés. Du café et des pop-corns faits sur place sur la braise d’un foyer par Mme Winnie d’Ethiopie étaient offerts aux passants et des tresses multicolores étaient également proposées par une coiffeuse. Pour Voix d’Exils, le festival était une occasion de mieux faire connaître son travail auprès du public valaisan. Sa présence a même été l’occasion de recueillir le témoignage d’une personne victime de discrimination raciale ; l’accès à un bar valaisan lui ayant été refusé à cause de la couleur de sa peau.

Mme Winnie d’Ethiopie. Photo: Pastodelou