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Voyage au cœur des crèches de la diversité à Sion

Crèche de Noël du Togo à Sion

Crèche construite par la communauté togolaise de Sion. Photo: CDM

Pour célébrer Noël et entrer en beauté dans la nouvelle année, Sion brille de mille et une crèches construites par des membres des communautés étrangères qui y vivent, ainsi que par des ressortissants suisses. Voix d’Exils vous emmène à la découverte de quelques-unes de ces œuvres, symboles de la diversité culturelle de la capitale valaisanne.

 

 

 

Les rois-mages et la crèche de Noël à Sion

Les Rois Mages. Photo: CDM

Ce sont des rois mages joliment faits de bois qui guident, tout doucement, le visiteur engagé à découvrir les merveilles des vingt-et-une crèches situées sur les hauteurs de la vieille ville à Sion.

 

 

 

 

Crèche de Noël au Botza près de Sion

Crèche Botza. Photo: CDM

En arpentant rues et ruelles un vendredi soir d’avant Noël, le reporter de Voix d’Exils a fait en premier lieu la découverte d’une crèche peu ordinaire, logée dans l’enceinte de la bibliothèque « l’Ardoise ».

 

 

 

 

 

Public devant la crèche de Noël au Botza près de Sion

Crèche Botza. Photo: CDM

Réalisée par le Centre de formation pour requérants d’asile du Botza, elle présente la Nativité du Christ d’une manière saisissante, grâce à des personnages entièrement réalisés avec du papier journal et d’anciens livres recyclés. Plus d’un millier d’ouvrages ont été nécessaires à sa réalisation.

 

 

 

Soupe servie à proximité de la crèche de Noël au Botza près de Sion

Personnel de Botza servant de la soupe et du vin chaud. Photo: CDM

Le public a eu droit à une ambiance originale agrémentée de contes, de dégustations de soupe et de vin chaud, fièrement servis par des enfants de la ville de Sion et par des membres du personnel du Botza.

 

 

 

 

 

Crèche de Noël sri-lankaise à Sion

Crèche sri-lankaise. Photo CDM

Un peu plus loin, sous les arcades de la Grenette, il est difficile de rester insensible devant la crèche de la communauté sri-lankaise, qui ne fige pas la scène de la Nativité dans un passé lointain mais, au contraire, au milieu des déchirements d’aujourd’hui.

 

 

 

    Crèche togolaise. Photo: CDM

Crèche construite par la communauté togolaise de Sion. Photo: CDM

Alliant simplicité et originalité, la communauté togolaise présente, dans un coin de la place Jules Verne, une crèche montrant des statues taillées dans du bois  typique de ce territoire de la côte ouest africaine.

 

 

 

 

Crèche de Noël espagnole à Sion

Crèche espagnole. Photo: CDM

Sur « la Cour à Bruno », la crèche de la communauté espagnole montre, dans un décor de nature et de sable, les Rois Mages, escortés d’animaux de toutes sortes, suivant l’étoile qui les mène à la rencontre de l’enfant Jésus.

 

 

 

Crèche de Noël érythréenne à Sion

Crèche érythréenne. Photo: CDM

De leur côté, en représentant Joseph et Marie comme ressortissants de l’Afrique noire, les érythréens osent bousculer des idées reçues. Leur communauté, forte en Valais de quelques 300 personnes issues de différentes cultures, se retrouve traditionnellement lors des rencontres festives comme Noël et Nouvel An.

 

 

 

 

 

 

Crèche de Noël italienne à Sion

Crèche italienne. Photo: CDM

La communauté italienne n’a pas manqué à l’appel, en exposant une crèche dont l’originalité est à la hauteur de sa tradition hautement chrétienne.

 

 

 

 

Sapin de Noël à Sion

Et bien sûr le sapin. Photo: CDM

En quittant la vieille ville pour se rendre au cœur de Sion, on découvre un sapin illuminé sur la place du Midi. Des ânes y font le bonheur des petits et des grands. De quoi dire au revoir dans la joie à 2010 et bonne arrivée à 2011.

 

 

 

 

 

 

CDM

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils




Des élèves requérants d’asile privés de transport scolaire…

Des enfants prennent le bus à Crissier

Des enfants de Crissier prennent le bus. Photo: Rima Abdel-Fattah

Pourquoi les élèves de l’Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM), qui résident dans le centre de Crissier, sont privés de transport scolaire adaptés à leurs besoins ?

 

Les élèves de l’EVAM qui résident dans le centre de Crissier ont besoin de se déplacer à quatre reprises chaque jour entre leur domicile et les deux établissements scolaires de Crissier : le collège de Marcolet et le collège de Chisaz. Ces déplacements interviennent une fois le matin, deux fois à midi et une fois à la sortie des cours en fin d’après-midi. Or, les enfants de requérants d’asile scolarisés ont le droit de profiter du service du bus scolaire que deux fois par jour au lieu de quatre. Madame Manuela Mantovani, assistante sociale de l’EVAM, a accepté de répondre aux questions de Voix d’Exils.

Des élèves inégaux face aux transports scolaires ?

Après la pause de midi et l’après-midi après la fin des cours, les élèves de l’EVAM sont obligés de rentrer à pieds, alors que les bus scolaires est disponible pour les autres élèves des établissements scolaires de Crissier. Selon Mme Mantovani, « on est confronté à un gros problème à Crissier, il faut qu’on trouve une solution». Djellah*, une élève  de 12 ans, nous confie que sur le chemin de l’école « il fait froid, et nous avons peur de glisser sur la neige ». La situation est également problématique en fin d’après-midi, lorsque les élèves rentrent chez eux. Cette carence dans le transport scolaire a pour principale conséquence que ces élèves hébergés par l’EVAM doivent parcourir des distances considérables entre leur domicile et l’école… ce qui pousse même certains à resquiller en prenant le bus sans payer. « Je n’aime pas aller à l’école l’après-midi, parce que je marche beaucoup, presque 30 minutes et j’arrive toujours en retard. Puis la maîtresse me punis » (Jean*). Aujourd’hui, les familles se plaignent de plus en plus, car cet état de fait représente assurément pour elles « une grosse contrainte » selon Manuela Mantovani, surtout à l’heure de la prise du repas de midi. En effet, selon une maman, « les enfants ont seulement un quart d’heure pour manger ».

Pour faire face à l’urgence de cette situation, Mme Mantovani précise néanmoins qu’il y a déjà eu des améliorations depuis la rentrée scolaire 2010, étant donné que le bus scolaire vient chercher les enfants le matin. A cela s’ajoute que « le responsable de secteur, Monsieur Pascal Rochat a pris rendez-vous avec le responsable de l’un des deux collèges de Crissier pour trouver une solution ».

Qui sont les responsables de cette situation ?

D’après Mme Mantovani, le cœur du problème est la réponse à la question : « qui paie» ces transports ? « Normalement, c’est les écoles, mais il faut que la commune de Crissier accepte de payer, c’est toujours problématique ». En effet, cela peut prendre du temps, voire même beaucoup de temps avant que les demandes de financement de projets auprès de la commune aboutissent : « des fois, ça peut prendre des mois, voire même des années ». Est-il pour autant suffisant de pointer du doigt les responsables locaux de cet état de fait ? La réponse de Mme Mantovani est en fait plus nuancée que cela. Selon elle, « c’est le système en entier » qui est problématique, étant donné que la politique de la migration est fédérale et que les budgets sont déterminés ensuite au niveau des cantons. « Nous, en exécutant, on fait ce qu’on nous dit. Voilà, un requérant d’asile a droit à ceci et pas plus et nous nous sommes obligés de faire comme ça. Alors c’est pas la faute à l’EVAM, c’est plutôt le système qui est fait comme ça et il y a une méconnaissance. Ca veut dire que les personnes qui sont extérieures à Crissier ne peuvent pas savoir à quels problèmes nous sommes confrontés au quotidien dans nos pratiques, c’est très difficile ».

Quelle(s) solution(s) ?

Selon Manuella Mantovani, il n’est pas évident de trouver une solution unique à cette situation, compte tenu de ce qui a été dit plus haut. Mais il revient toutefois aux responsables de l’EVAM et des établissements scolaires de commencer par débloquer la situation avec la commune de Crissier pour faire « ressortir les vrais problèmes et trouver des solutions à ce niveau-là ». Au niveau des familles du Centre, en attendant, « une entraide est possible entre les parents ».

Rima ABDEL-FATTAH

Membre de la rédaction lausannoise de Voix d’Exils

*Prénoms d’emprunt




Les « étrangers » sont parmi « nous »

Le cors des Alpes est un instrument initialement utilisé pour communiquer d'une montagne à l'autre

Le cor des Alpes, instrument initialement utilisé pour communiquer entre les montagnes.

A l’heure ou certains se font appelés « citoyens du monde », ou simplement « enfants de Dieu », et rêvent d’un univers sans barrières, d’autres semblent cependant avoir oublié d’où ils viennent, mais croient savoir où ils vont.

Suisse, Etat de l’Europe alpine créé en 1291, situé entre la France à l’ouest, l’Italie au sud, l’Autriche à l’est et l’Allemagne au nord. Plus varié que sa forte ossature montagneuse alpine et jurassienne, carrefour européen d’une superficie réduite d’environ 41,290 km2. Ce pays offre une belle diversité, non seulement géographique, mais aussi économique, culturelle avec quatre langues officielles. Une diversité également politique avec un Conseil Fédéral, d’ailleurs l’unique au monde, et bien sûr des partis politiques, dont l’un se fondant principalement sur les égoïsmes nationaux.

Qui sont les « étrangers »?

Très peu de citoyens suisses ont encore en mémoire le souvenir du 17e siècle, lorsque de nombreux helvètes avaient pris le chemin de l’aventure pour l’Amérique latine et celle du Nord pour y fonder des villes aux consonances très helvétiques comme « Vevay » dans l’État de l’Indiana ou « New Berne » qui se trouve dans le nord de la Californie. Peu de citoyens savent qu’actuellement 10% de la population suisse vit à l’étranger. Aujourd’hui, les citoyens et citoyennes suisses sont comme frappés d’une amnésie collective et ont oubliés qu’ils appartiennent à une population de migrants. Mais qui est donc cet « étranger » ? Un requérant d’asile ? Un homosexuel ? Est-il celui qui à un parent venu d’ailleurs ? Celui qui ne parle pas notre langue ? Celui qui ne s’adapte pas à la fondue ? Ou tout simplement celui qui à une couleur de peau foncée ? En date du 1er janvier 2010, la Suisse comptait 7’783’000 habitants, dont 1’711’000 âmes étrangères. Après une décennie de quasi-stagnation, la courbe des natalités a repris une tendance ascendante, et cet accroissement est dû désormais à l’arrivée des étrangers. Mais le regard est davantage pathétique chez les requérants d’asile déboutés et NEM, qui enregistrent l’un des taux de natalité des plus élevés, surtout qu’il s’agit là d’enfants innocents qui arrivent au monde avec un destin scellé de « bébés déboutés ». Selon L’OIM (Organisation International des Migrations), sur quatre personnes qui gagnent leur vie en Suisse, une est étrangère. Rappelons ici que sans cette main d’œuvre étrangère, l’économie suisse ne fonctionnerait tout simplement pas. La Suisse emploie surtout cette population dans le personnel d’appoint : la construction, la restauration et l’hôtellerie ; des secteurs d’activités qui intéressent peu les autochtones. Notons cependant que depuis 2002, les travailleurs européens peuvent venir voir si l’herbe est plus verte en Suisse grâce à l’accord sur la libre circulation des personnes, alors qu’à l’époque, les égoïstes nationaux craignaient les effets de cette décision politique. Pourtant, en 2005, l’impact de cette ouverture du marché de l’emploi sur l’Europe s’est révélé finalement très faible, ce qui nous rappelle un adage bien connu « s’il y a pour un, il y a pour tous ».

Les « étrangers intégrés »… sont-ils intégrateurs ?

Est-ce que les étrangers intégrés, qui sont au bénéfice d’un permis de séjour stable et qui vivent depuis des décennies en Suisse rendent pour autant plus facile la tâche aux nouveaux venus ? Je ne crois pas vraiment, dans la mesure ou le statut de chacun divise très souvent la population étrangère elle-même. Les déboutés se retrouvent trop souvent sans frères ni amis. Plongés dans la solitude, ils n’ont plus que les bénévoles pour leur tenir la main. Selon un adage africain : « certains mangent et cassent ensuite la marmite » et c’est bien ce qui semble être le cas entre les étrangers intégrés et les nouveaux venus. En effet, certains étrangers intégrés dissimulent leur identité pour s’avouer suisse. Or, ce n’est qu’une histoire de nationalité acquise et quelques-uns vont même jusqu’à devenir les ténors d’un parti politique réputé hostile aux étrangers. Ceci est perceptible dans certains milieux étrangers où se conjuguent trahison et jalousie. Une tendance parmi les étrangers en possession d’un titre de séjour valable est de déserter ceux qui vivent dans la précarité. Preuve en est qu’on trouve très peu d’étrangers naturalisés ou intégrés s’investissant de manière bénévole en faveur de ceux qui ne le sont pas. Comment le processus d’intégration peut-il se faire si les portes se ferment à toi ? Est-il suffisant de s’adapter ?

Une intégration réussie est-elle suffisante?

Kader Zoumana Dosso photographié par Gervais Njiongo Dongmo

Kader Zoumana Dosso. Photo: Gervais Njiongo Dongmo

Personne n’a encore oublié le 1er août à Sainte-Croix lors duquel un requérant d’asile ivoirien du nom de  Kader Zoumana Dosso, érigé comme modèle d’intégration, a pour la première fois de l’histoire helvétique tenu une allocution officielle lors de la fête nationale. Le quotidien 24 heures lui avait même consacré la première page de son édition en raison de son intégration réussie sur tous les plans : pompier bénévole, emploi rémunéré, appartement à ses frais, impôts payés et surtout pas connu des services de police. Une intégration tellement réussie que certains disent de lui qu’il s’y connaît mieux qu’un suisse en matière de fondue et de raclette ! Seul bémol, comme il semble être de coutume pour les personnes ayant ce profil,… L’ODM exige de lui qu’il quitte la Suisse. Entre-temps, soutenu par pléthore de personnalités suisses, dont Paul Schneider, chirurgien à la retraite et président de Café contact, une association de bénévoles auprès des requérants d’asile, Blaise Fatterbert,  syndic socialiste de Sainte-Croix, ou encore Thierry Blaser, président du groupe Ouverture. Un élan qui à même reçu l’adhésion des partis politiques, dont L’UDC de Nicolas Warren, président de la section UDC du balcon du Jura. Tous reconnaissent le parcours exemplaire de Kader Zoumana et ils se sont engagés dans une course contre la montre pour la  collectes de signatures de soutien. Comment les nouveaux venus vivent-ils cette situation et celle-ci les incitera-elle vraiment à «s’intégrer » ?

Les « étrangers » ne sont pas des dossiers

Dans ce grand débat que représente l’asile, beaucoup oublient qu’ils ont affaire à des êtres humains en chair et en os et non pas à des piles de dossiers qu’on élimine sans conséquences. Un jour viendra peut-être le moment d’assumer les répercussions dramatiques de ces décisions et actions. S’agirait-il d’une volonté délibérée de dissuader les requérants d’asiles à s’intégrer ? Toujours est-il que des personnes se retrouvent dans cette situation qui est souvent due à la longueur et à la complexité des procédures rallongeant à tel point la durée du séjour qu’ils finissent par ne jamais repartir. Ils se retrouvent alors dans la précarité et nul n’ignore que celle-ci est à l’origine de l’alcoolisme, de la dépression, de la délinquance. Maux de notre temps qui n’est pas exclusivement l’apanage des étrangers, mais susceptibles d’atteindre toute personne en situation d’instabilité ou marginalisée.

Gervais NJIONGO DONGMO




Un mois de décembre souriant et solidaire à Sion

David Crittin photographie l'asile depuis Sion en Suisse

Des photographies réalisées par David Crittin. Ici, la Somalie

Sourire et solidarité ! Voici deux mots qui vont rythmer la vie à Sion, tout au long du mois de décembre. A l’initiative de l’association Marché de Noël, la place du Midi, située en plein cœur de la capitale valaisanne, accueille la septième édition des calendriers de l’Avent. Un projet qui veut donner, cette année, une touche particulière à la fête de Noël en partageant au quotidien avec la population des tableaux montrant des visages de requérants d’asile et de citoyens suisses.

Les photographies ont été réalisées par David Crittin, photographe au Centre de formation du Botza, à Vétroz, qui à été assisté dans la réalisation technique par les équipes de menuiserie et de peinture du centre. Lorsqu’on demande à David Crittin dans quel esprit il a travaillé, il répond sans hésiter: « c’est l’idée du sourire qui m’animait quand je prenais les photos. Un vrai sourire n’a rien à voir avec un sourire posé. J’ai fait en sorte de prendre des vues quand mes sujets pensaient  que je ne les photographiais pas. C’est ainsi que j’ai pu obtenir des photos vraiment naturelles».

David Crittin photographie l'Érythrée

L’Érythrée

Pour l’association Marché de Noël, le sourire traduit l’humanité de tout être, et son expression sur les photos est bien un symbole de solidarité entre requérants d’asile, citoyens suisses et  personnes venant de différents horizons.

Aucune revendication

A compter du 1er décembre, les fenêtres de l’immeuble  situé en face de la place du Midi offriront un rendez-vous qui occasionnera découvertes et surprises. Les passants pourront ainsi y voir, chaque jour dès 17 heures, un nouveau tableau et ce jusqu’au 24 décembre. Le 25 décembre, jour de Noël, une représentation de l’enfant Jésus sera déposée dans une crèche installée sur la place du Midi.

Le premier portrait, qui a été dévoilé mercredi passé, montre le visage d’une femme somalienne avec son enfant dans les bras. Un choix riche de significations, pour le photographe, qui estime que « l’expression de cette femme et de son enfant bouscule l’image que l’on se fait habituellement de l’étranger ». En effet, dans l’esprit des gens, « il s’agit souvent d’hommes jeunes facilement perçus comme agressifs ». Exposer cette image-là, c’est donc recourir à « un symbole assez porteur ».

David Crittin photographie le Sri Lanka

Le Sri Lanka

L’idée d’exposer ces visages ouverts et détendus vise aussi à diffuser un autre message, car « ils vont permettre de mettre un petit peu de côté les tensions liées à la votation du 28 novembre passé, notamment la dimension agressive des affiches que l’ont a pu observer concernant la politique migratoire » déclare Geneviève Praplan, présidente du Marché de Noël. Elle précise toutefois que le but visé par son association n’est pas de formuler une quelconque revendication « on a juste envie de fêter Noël en solidarité avec toutes les personnes que l’on va rencontrer ».

« La femme du tableau ressemble à ma fille »

Avant même son démarrage, le projet avait déjà trouvé un écho favorable à Sion. En témoigne du moins l’accueil qui a été réservé le 25 novembre par le personnel des bureaux situés dans l’immeuble hôte à l’équipe du Botza, chargée d’installer les premiers tableaux : « soyez les bienvenus », « ah, on

David Crittin photographie la Mongolie

La Mongolie

vous attendait », « ils sont vraiment jolis, les tableaux ». Voici quelques-unes des premières réactions que les œuvres ont suscité. Mais il n’en demeure pas moins que la plus émouvante est celle d’une secrétaire qui s’est exclamée : « la femme du tableau ressemble beaucoup à ma fille » et qui s’est empressée du coup de montrer la photo de celle-ci sur l’écran de son ordinateur. Une ressemblance déjà source de solidarité. Pour l’heure, Geneviève Praplan invite le public à se rendre au Marché de Noël pour « prendre le temps de vivre ensemble des moments formidables ».

CDM

Rédaction valaisanne de Voix d’Exils




Un article de Voix d’Exils repris par Le Temps!

Le 26 novembre 2010, le quotidien romand Le Temps a repris un très bon article de Voix d’Exils dont le titre initial est  « A propos de quelques abus de langage », publié trois jours plus tôt sur le blog. Cliquez sur le logo de Voix d’Exils pour accéder à l’article en question!

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/16c3bf5e-f8dd-11df-b43d-c23b531657bf/Cest_toujours_le_plus_faible_qui_abuse_en_Suisse_jamais_le_fort