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Flash Infos #174

Sous la loupe : les personnes migrantes à l’aide sociale sont nombreuses à avoir un emploi / L’UDC fait face à plusieurs plaintes pour racisme suite à sa campagne électorale / Le nombre de personnes déracinées à travers le monde continue d’augmenter à mesures que les conflits s’intensifient

 

Nos sources :

Les réfugiés à l’aide sociale sont nombreux à avoir un emploi, selon une étude

RTS, le 24 octobre 2023

 

L’UDC fait face à plusieurs plaintes pour racisme dans le cadre de sa campagne électorale

RTS, Le 26 octobre 2023

 

Le nombre de personnes déracinées à travers le monde continue d’augmenter à mesures que les conflits s’intensifient

UNHCR France, le 25 octobre 2023

 

Réalisation du Flash infos #174

A la technique : Tsering et Malcolm Bohnet 

Au micro : Julia Ryzhuk et Arienne-Maria Medici

A la production : Arienne-Maria Medici, Alix Kaneza et Malcolm Bohnet

 

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils




FLASH INFOS #114

Kristine Kostava / Voix d’Exils

Sous la loupe : La Marine marocaine sauve plus de 100 personnes en trois jours / Italie : un cimetière pour les exilé·e·s décédé·e·s en mer / Un migrant blessé par la police à la frontière franco-italienne



La Marine marocaine sauve plus de 100 personnes en trois jours

Info Migrants, le 22.06.2022

Entre le 17 et le 20 juin derniers, la marine marocaine a aidé 105 personnes immigré·e·s en mer Méditerranée, dont 20 femmes et 11 enfants, qui ont fui vers l’Europe dans des embarcations improvisées.

Le ministère marocain de l’Intérieur a confirmé que ce type de sauvetage était très fréquent. En 2021, les sauveteurs et sauveteuses marocain·e·s ont aidé 14’236 personnes migrantes en Méditerranée, en route vers l’Espagne, les Canaries, et d’autres pays de l’Europe. Le Maroc lutte également contre l’immigration irrégulière sur terre. En effet, les autorités interpellent régulièrement des passeurs et des trafiquants d’êtres humains. À ce titre, 256 réseaux de trafic de personnes migrantes ont été démantelés en 2021.

Toutefois, les associations et les personnes migrantes sur place dénoncent l’intensification des arrestations et la violence fréquente qui en découle. Ces derniers appellent à freiner cette répression de plus en plus marquée.

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Kristine Kostava / Voix d’Exils

Italie : un cimetière pour les exilé·e·s décédé·e·s en mer

Info Migrants, le 14.06.2022

En juin 2016, 45 personnes migrantes originaires du Nigeria, de Somalie, d’Erythrée, de Guinée et du Mali sont décédées en mer suite au naufrage de leur embarcation. Pour faire honneur à leur mémoire, la ville italienne d’Armo, avec le soutien de l’association Caritas, a inauguré le 10 juin dernier un espace du cimetière de la ville dédié aux naufragé·e·s. Avant cela, les corps des victimes étaient alignés indistinctement, sans aucun renseignement sur leur identité.

Il est important de rappeler que de nombreuses personnes migrantes tentent de rejoindre la Calabre depuis le contient africain. L’année passée, près de 9’700 personnes ont débarqué dans la région.

Bastien Joly, contributeur externe à la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

&

Renata Cabrales, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Kristine Kostava / Voix d’Exils

Un exilé égyptien blessé par la police à la frontière franco-italienne

Franceinfo, le 15.06.2022

Dans la nuit du 14 au 15 juin, lors d’un contrôle de la police à la frontière franco-italienne, dans la commune de Sospel (Alpes-Maritimes), un exilé égyptien de 35 ans a été blessé par balles. En arrivant au point de contrôle, le conducteur du fourgon qui transportait cinq personnes migrantes a refusé de s’arrêter, ce qui a amené les policiers à faire feu sur le véhicule. La police et le fourgon ont par la suite entrepris une course poursuite jusqu’à Nice.

Le conducteur du véhicule est finalement parvenu à prendre la fuite en laissant les exilé·e·s qu’il transportait sur place.

Bastien Joly, contributeur externe à la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

&

Renata Cabrales, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Nous remercions chaleureusement les étudiant·e·s de la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) pour leurs contributions à cette édition n°114 du Flash Infos qui ont été réalisées à l’occasion d’un atelier dispensé par la rédaction vaudoise de Voix d’Exils en juin 2022.




Annulation des JO de Tokyo 2020

Tomasz Wozniak. Unspash.com.

Le rêve brisé de l’équipe africaine des athlètes réfugiés

Ce 23 juillet 2020, ils auraient dû défiler lors la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo sous la bannière de l’Equipe olympique des athlètes réfugiés. Après des années d’entraînements intensifs sur les pistes en terre du Kenya, ils rêvaient de courir sur les tartans nippons, au côté des stars mondiales de leur discipline. Sauf qu’un petit virus en aura décidé autrement. Le documentaire « Run » (Courir), produit par la marque suisse « On Running », sponsor de l’équipe, nous invite à suivre les péripéties de ces sportifs amateurs de haut niveau, sans patrie mais bourrés de talents.

Pendant trois ans de circuit international, de 2017 à 2020, les caméras du documentaire « Run » vont suivre le quotidien de 31 athlètes peu ordinaires originaires du Congo, d’Éthiopie, de Somalie et du Sud Soudan. Des hommes et des femmes que les conflits, la famine, une prise de position politique dérangeante ont chassés de leur ville ou village. Après bien des pérégrinations, ils ont tous trouvé refuge seuls ou en famille au Kenya, dans le Kakuma Refugiee Camp de la Croix Rouge internationale.

Dans ce camp immense qui accueille 196’000 personnes en exil, on fait connaissance avec la Kenyane Tegla Loroupe, première athlète africaine à avoir gagné le marathon de New York en 1994 et détentrice de plusieurs records du monde de course à pied. Cette femme énergique et généreuse que tous appellent «Maman», est chargée d’organiser des compétitions à l’interne pour recruter les futurs champions.
Les 27 hommes et 3 femmes sélectionnés auront le privilège d’intégrer l’Equipe olympique des athlètes réfugiés (ART) et vont rejoindre le camp d’entraînement de la Fondation Tegla pour la paix, situé près de Nairobi, à l’autre bout du pays. Simples amateurs éclairés en matière de course à pied, ils vont progresser à un rythme soutenu sur les pistes en terre des hauts plateaux kenyans. Ambitieux, motivés, ils vont tout donner pour pouvoir rivaliser avec la crème des athlètes internationaux et participer aux JO de Tokyo 2020 sous la bannière de l’ART.
«Entraînement, discipline et détermination», résume l’un d’entre eux. Et simplicité dans le mode de vie car, contrairement à la majorité des sportifs de très haut niveau qui s’entraînent dans les pays riches, les coureurs de l’ART vivent dans une grande simplicité et doivent aussi prendre en charge les tâches du quotidien. Ils font leur lessive, nourrissent les poules qui picorent dans le camp, traient les vaches, et préparent le feu pour cuire des galettes.

A des milliers de kilomètres de leurs proches restés au Kakuma Refugiee Camp, et qu’ils ne reverront pas pendant une année, ils s’organisent une vie communautaire en mode «frères et sœurs».

Découvrir le monde grâce au sport

En 2017, les coureurs quittent l’Afrique pour leur première grande compétition: les championnats du monde d’athlétisme qui se tiennent à Londres. Suivront une série de compétitions internationales de qualification qui, après l’Europe, les mènera au Moyen-Orient et en Chine. Pour les athlètes qui travaillent d’arrache-pied pour progresser dans leur discipline, ces voyages sont aussi l’occasion de découvrir le vaste monde et de s’initier à des cultures très différentes de la leur. On les voit se prendre en photo avec un petit anglais admiratif, imiter hilares Usain Bolt faisant l’éclair, goûter à la gastronomie japonaise avec des baguettes, ouvrir des yeux ronds en découvrant le centre de Yokohama avec ses gratte-ciel, sa foule compacte et ses publicités géantes.

En trois ans de circuit international, les expériences de vie et les événements sportifs s’enchaînent et tout va pour le mieux; même si en Angleterre, en Allemagne et en Suisse, des athlètes profitent de l’occasion pour prendre la clé des champs. C’est donc une équipe réduite à 25 coureurs qui s’apprête, six mois avant les JO de Tokyo, à prendre l’avion pour s’entraîner au Quatar. Cette ultime étape doit permettre au Comité International Olympique (le CIO) de sélectionner les coureurs les plus rapides qui feront le voyage de Tokyo. Sauf que, un jour avant le départ, la dispersion mondiale d’un petit virus très virulent viendra fracasser le beau rêve de gloire et de médailles.

Après des années d’entraînements intenses dans des conditions matérielles et psychologiques éprouvantes, cette annulation va semer la désolation. Mais les coureurs de l’ART vont rapidement prendre le dessus et se tourner vers un possible report des JO en été 2021. Ils répondront bien sûr présents, car pour ces athlètes d’exception «rien n’est impossible», comme le souligne l’une d’entre eux.

Réalisation : Richard Bullock / On Running
Durée : 83 minutes
Langues : anglais sous titré anglais.
https://www.outside.fr/film-run-dans-les-coulisses-de-lequipe-olympique-des-refugies/

La Rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Tokyo 2020 à la suite de Brésil 2016

La première équipe olympique des réfugiés a été créée par le CIO en 2015 en vue des JO du Brésil 2016. Lors du défilé de la cérémonie d’ouverture, deux nageurs, deux judokas, un marathonien et cinq coureurs de demi-fond, originaires d’Éthiopie, du Soudan du Sud, de Syrie et de la République démocratique du Congo sont devenus, le temps des jeux, les représentants des quelque 70 millions de réfugiés et de personnes déplacées à travers le monde.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, avait salué ces ambassadeurs mondiaux des valeurs de l’olympisme : « L’équipe de Rio a séduit l’imagination du monde entier et a montré, à travers le sport, le côté humain de la crise mondiale des réfugiés. »

Les raisons pour lesquelles le CIO avait initialement créé une équipe olympique des réfugiés étant malheureusement toujours d’actualité en 2017, le Comité olympique avait décidé de constituer une seconde équipe pour les JO de Tokyo 2020.

 

 

 




À la mémoire de George Floyd

Crédit: Mugshots / unsplach.com.

Le symbole de millions de personnes dans des dizaines de pays

Bien sûr, je ne connaissais pas personnellement George Floyd. Et pourtant, j’ai l’impression de le connaître aussi personnellement que mes proches amis rédacteurs à Voix d’Exils: Jean-Marie, Billy, Ben, Afkar, Tamara…

Comme d’autres amis inconnus vivant dans différents pays du monde en Syrie, Soudan du Sud, Afghanistan, Érythrée, Iran, Éthiopie, Sri Lanka, Turquie, Somalie, Irak et d’autres encore.

La vérité est que nous portons tous le même nom, au-delà de notre appartenance nationale, raciale, religieuse ou sexuelle: nous sommes des humains.

La violence policière essence de l’humanité?

Je pense que la mort de George Floyd est le résultat de la sauvagerie humaine. L’incident qui a eu lieu le 25 mai 2020 à Minneapolis, aux États-Unis, a également été une conspiration fatale contre l’humanité. Les contradictions au sein de l’humanité sont innombrables. C’est peut-être pour cette raison que les mots «humanité» et «sauvagerie» sont devenus synonymes.

L’arbitraire policier et la violence policière existent aussi dans mon pays natal l’Azerbaïdjan. Aussi triste que cela soit, c’est logique, car le régime en place est autoritaire. Si de tels cas existent aux États-Unis, qui enseignent au monde l’Etat de droit et la démocratie, comment pourrait-il en être autrement ? De tels exemples négatifs ne peuvent qu’inspirer des régimes autoritaires comme l’Azerbaïdjan.

L’humanité s’est égarée à mesure qu’elle progresse. C’est comme si personne ne se souciait de l’avenir du monde. Parfois, il me semble que l’instinct de préserver et de perpétuer la progéniture qui existe chez les animaux sauvages a complètement disparu chez l’homme. L’individualisme, l’intérêt personnel et le gain l’emportent sur toutes les valeurs supérieures. La police est devenue un outil entre les mains de dirigeants malades et de leurs «gouvernements infectés» pour opprimer le peuple et étouffer ses droits. Cette mauvaise tradition a perpétué l’arbitraire policier. Et tant que cela continuera, personne au monde ne sera assuré contre le sort de George Floyd.

George Floyd, son cou sous le genou du policier Derek Michael Chauvin, a supplié: «Je ne peux pas respirer». Aujourd’hui, des millions de personnes dans le monde, dans de nombreux pays, sont exactement dans la même situation : incapables de respirer en raison de la violation des valeurs et droits humains les plus élémentaires. En ce sens, George Floyd peut être considéré comme le symbole de millions de personnes, dans des dizaines de pays.

Oui, l’État est aussi un instrument de violence et la police en fait partie intégrante. Et lorsque son traitement est illégal et inhumain, reste-t-il conforme à l’humanité ?

Il me semble que ce n’est pas seulement George Floyd qui est mort : je suis mort en même temps que lui, avec mes amis : Jean-Marie, Billy, Ben, Afkar, Tamara; tout comme les peuples de Syrie, du Soudan du Sud, d’Afghanistan, d’Érythrée, de l’Iran, de l’Éthiopie, du Sri Lanka, de la Turquie, de la Somalie, de Irak et de bien d’autres pays encore.

Samir Murad
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils




Revue de presse #18

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils.

Sous la loupe : La France se décharge sur les associations de la prise en charge des migrants mineurs / En Allemagne, le regroupement familial des Érythréens tient du parcours d’obstacles / Nombre record de tentatives de traversées de la Manche

Migrants mineurs en difficulté Paris

Ouest-France, le 30.06.2020

Dans un square, à une centaine de mètres de la prestigieuse place parisienne de la République, 75 mineurs non accompagnés (MNA), tous masqués, se sont installés dans des tentes individuelles avec l’aide d’associations telles qu’Utopia56, Médecins sans Frontières et Comede. A l’heure actuelle, les jeunes peuvent uniquement compter sur l’aide des associations pour être hébergés, nourris et soignés.

C’est pourquoi, les associations exigent une prise en charge des MNA par l’État et les collectivités. Elles militent également pour que les jeunes qui deviennent majeurs en cours de procédure d’asile continuent d’être considérés comme mineurs et bénéficient ainsi du statut d’enfants en danger, le temps de recevoir le jugement définitif.

Utopia56 avait déjà mis en place, à fin mai, un campement d’une cinquantaine de tentes occupées par des familles, sur les quais du bassin de la Villette, pour demander à l’État de prendre en charge ces migrants. L’association, qui a assuré, durant le confinement, des hébergements dans plusieurs lieux comme des paroisses, affirme ne plus pouvoir prendre en charge ces personnes, notamment parce que certains locaux ne sont plus disponibles depuis la réouverture des lieux de culte.

 

Regroupement familial, pour les Erythréens d’Allemagne

Infomigrants.net, le 26.06.2020

Dans le cadre de la loi sur le regroupement familial, dès qu’un migrant obtient le statut de réfugié, il est autorisé à faire venir son partenaire, tout comme ses enfants de moins de 18 ans. Mais, pour les Érythréens vivant en Allemagne, qui représentent le plus grand groupe de réfugiés africains dans le pays, les obstacles restent nombreux.

En 2019, les ambassades allemandes en Éthiopie, au Soudan et au Kenya ont reçu près de 1’650 demandes de visa de la part de familles érythréennes souhaitant être réunies. Seulement 48% d’entre elles auraient été acceptées car les agents consulaires soupçonnent les certificats de mariage délivrés par les églises érythréennes d’être des faux.

Selon les chiffres de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (le HCR), plus de 507’000 Érythréens ont fui leur pays, soit un peu moins de 10 % de la population totale.

Un rapport de l’association Human Rights Watch, de 2020, explique que «quitter le pays sans permission est illégal et les individus qui tentent de fuir risquent d’être abattus par balle, tués ou arrêtés.» Le contrôle de l’État érythréen s’opère aussi à l’étranger. C’est pourquoi les réfugiés préfèrent ne pas approcher leurs services consulaires, par peur de représailles contre leurs familles restées au pays.

 

Le nombre de sauvetages de migrants sur la Manche bat des records

160 migrants traversent la Manche en une seule journée

Infomigrants.net, le 04.06.2020

La police anglaise a interpellé dans la Manche huit embarcations transportant un total de 166 migrants en provenance de la France pour la seule journée du 3 juin.

Les 166 migrants ont été emmenés au port anglais de Douvres où ils ont subi un examen médical pour vérifier leur état de santé. Ils ont ensuite été transférés auprès d’agents d’immigration pour être interrogés sur leur situation administrative et placés, le cas échéant, en rétention en vue de leur expulsion.

Le précédent record de traversées de la Manche remonte au 8 mai, lorsque 145 migrants avaient été interpellés sur cinq canots différents.

Depuis plusieurs semaines, les traversées de la Manche se sont multipliées. On dénombre près de 700 migrants ayant réussi à rejoindre l’Angleterre à bord d’embarcations de fortune pour le seul mois de mai.

Cette augmentation des traversées peut s’expliquer par: une météo plus clémente ou par le ralentissement de la circulation des camions entre la France et l’Angleterre à cause de la crise du coronavirus qui pousse de plus en plus de migrants à délaisser les voies terrestres pour la route maritime.

Traverser la Manche en… planche à voile !

Infomigrants.net, le 11.06.2020

Les tentatives désespérées pour traverser la Manche depuis la France à destination de l’Angleterre se multiplient. Le 10 juin, au petit matin, quatre hommes ont été secourus par les garde-côtes français alors qu’ils se trouvaient en difficulté dans le chenal de Dunkerque à environ 5,5 km au large de Calais. Les secouristes ont constaté avec surprise que les naufragés dérivaient sur deux planches (de type planche à voile) reliées entre elles, qu’ils tentaient de propulser avec des pelles en guise de rames. Ils ont été ramenés fatigués et en hypothermie au port de Dunkerque et pris en charge par la police des frontières.

Interception de six bateaux transportant 82 migrants

Infomigrants.net, le 25.06.2020

Six petites embarcations clandestines ont été interceptées le 24 juin par les forces de l’ordre chargées du contrôle des frontières britanniques.

Au total, 82 migrants, dont trois femmes, se trouvaient à bord de ces bateaux repérés au large du sud-est de l’Angleterre, après avoir traversé la Manche depuis la France. Les migrants ont affirmé être originaires d’Iran, de Somalie, de Syrie, du Yémen, du Koweït, d’Afghanistan, d’Égypte, d’Inde, d’Irak, du Togo et du Niger.

À la suite de ces nouvelles interceptions, les autorités britanniques ont assuré leur détermination à éradiquer les groupes criminels à l’origine de ces passages. En juin, deux passeurs ont été emprisonnés, ce qui porte à 21 le nombre total d’emprisonnements pour ce genre de crime cette année.

Le 24 juin, quatre migrants ont été interceptés côté français à bord d’une embarcation de fortune au large du Pas-de-Calais. Les migrants étaient épuisés alors qu’ils tentaient désespérément de rejoindre l’Angleterre à la rame.

Oumalkaire / Voix d’Exils