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« TOUT QUITTER, C’EST FERMER UNE PORTE POUR LAISSER L’AUTRE S’OUVRIR »

Marie-Cécile Inarukundo. Photo: Elvana Tufa / Voix d’Exils.

La vie après Voix d’Exils #2 – Rencontre avec Marie-Cécile Inarukundo, ancienne membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Nous poursuivons la série de podcasts « La vie après Voix d’Exils » qui donne la parole aux anciens et anciennes coordinateurs, coordinatrices, rédacteurs et rédactrices de notre média. Lors de ces interviews, ils et elles nous racontent leur parcours au sein de la rédaction et ce que cette expérience leur a apporté.

Notre deuxième invitée est Marie-Cécile Inarukundo, en Suisse depuis 2017 et qui a été membre de la rédaction vaudoise entre 2019 et 2020.

Ressource complémentaire

L’article sur les prisons syriennes qui est mentionné lors de l’interview:

Dans l’enfer des prisons syriennes, article paru dans Voix d’Exils le 31 mai 2021

Elvana Tufa

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




« Crise » des réfugié.e.s

Auteur: jamboo7809 / pixabay.com.

Et si la solution dépendait de notre regard ?

Depuis des années, la question des réfugiés occupe largement le débat public. L’opinion publique est extrêmement divisée sur ce sujet.

Les uns considèrent les réfugiés comme une menace. Dans leur discours, les réfugiés détruisent la culture du pays d’accueil, volent les emplois des autochtones, amènent la criminalité et le terrorisme au sein de la population. Le migrant est celui qui vient parasiter la prospérité locale. En conséquence, on le rejette ; seul, il ne peut pas donner de contribution à son pays d’accueil. Ce scénario est triste car il ne fait que des perdants.

Cependant il n’y a pas moins de personnes qui ont une attitude positive vis-à-vis des réfugiés. Ces gens jugent nécessaire de porter assistance à tout être humain dont la vie est en danger. Ils estiment que la Suisse peut faire encore plus d’efforts pour leur prise en charge. Fondamentalement, ils sont convaincus que les réfugiés sont une richesse, tant sur le plan culturel qu’économique, qu’ils ne demandent qu’à s’intégrer pour participer au développement du pays d’accueil. Ce deuxième scénario, à l’exact inverse du premier, permet un épanouissement de tous.

Nous avons toutes et tous, individuellement, la responsabilité de faire un choix entre ces deux avenirs possibles.

Pour faire le bon choix, je propose un exercice imparable : que chacun considère le réfugié comme une partie de lui-même. Le regard porté sur lui changera instantanément. La peur s’évanouira et il deviendra tout naturel de l’accueillir et de lui faire une place.

Kodzovi A.

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

 

 

 




Facteur temps

Caricature sur l'asile en Suisse et le facteur temps

Série 1 le message du mouton / Facteur temps / par Nashwan Bamarni, artiste originaire du Kurdistan – Irak