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2018: le 170 ème anniversaire de la Constitution suisse

Le parlement fédéral. Pixabay.com CC0 Creative Commons. Auteur:
jensjunge

Le 12 septembre 1848 est le grand tournant de l’histoire de la Suisse contemporaine et du peuple Suisse

Le 12 septembre 1848 est une date mémorable pour l’émergence et la naissance de l’Etat Suisse moderne et contemporain, ouvert au monde à travers des assises tenue ce jour dans le grand restaurant de Zum à Berne pour marquer à jamais, l’histoire du pays tout entier.  

La célébration de la Constitution fédérale Suisse, cette année 2018 par le canton et la ville de Berne, est un évènement majeur pour la Confédération helvétique et pour le peuple suisse dans la mise en place de ses plus hautes instances constitutionnelles du pays d’alors !

Il s’agit bien évidement de la création d’un parlement : l’Assemblée fédérale ; et d’un gouvernement constitué de sept membres : le Conseil fédéral avec une présidence tournante.

La fin de la guerre du Sonderbound de 1847

Le 12 septembre 1848 marque la fin du conflit et la victoire des libéraux-radicaux dans la guerre du Sonderbound de 1847. Ce n’est qu’une année après, c’est-à-dire le 12 septembre 1848, que fut signé dans la salle de l’Empire du restaurant Zum Ausserren Stand à Berne, la création d’un véritable Etat moderne et la désignation de Berne comme Capitale fédérale.

Ce n’est que le 6 novembre de la même année, que les forces politiques réformistes et progressistes majoritairement plus nombreuses et siégeant à l’assemblée, ont formellement désigné Berne siège des autorités fédérales de toute la Confédération helvétique ou plus exactement « Ville fédérale » comme on préfère la nommer officiellement et dans les coulisses.

170 ans d’existence, et rien n’a changé depuis ! Berne demeure toujours cette ville ou toutes les grandes questions sont débattues et où toutes les grandes décisions du pays sont prises. La charte de 1848 donne le pouvoir et définit Berne comme étant le siège central de l’administration de tout le pays et le centre névralgique par excellence de l’institution et des ténors de la politique Suisse.

Comme à son accoutumée et fière de sa tradition historique, Berne a donc célébré le  mercredi 12 septembre 2018 avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté cette mémorable journée, afin d’accomplir son devoir de capitale, de consolider sa position de ville fédérale et, d’autres part, pour savourer le fruit et le travail fait depuis. Cette emblématique journée du 12 septembre 1848, que l’histoire retiendra sans doute pour très longtemps, promulgue un certain nombre de droits et de libertés fondamentales dont jouissent les citoyens et citoyennes Suisses telles que : la liberté de la presse, de la religion et le droit d’établissement. Cette date décisive du 12 septembre 1848 marque donc la création d’un Etat fort et moderne et restera aussi la fierté du peuple Suisse

Arslan Zoheir Bouchemal

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Je suis clandestin, mais je suis toujours là

Auteur: Roma.

Auteur: Roma.

Témoignage

Comment devient-on clandestin après être requérant d’asile? Tout d’abord, une personne peut faire une demande d’asile en Suisse et reçoit une première réponse négative de la part de l’Office fédéral des migrations (l’ODM). Elle fait alors recours, mais sa demande est rejetée une seconde fois suivie d’une réponse négative du Tribunal administratif fédéral (TAF). Le séjour devient alors illégal et l’on passe dans la clandestinité. Mais pourquoi ne quitte-t-on pas la Suisse lorsque qu’on est clandestin ? C’est une bonne question! 

La plupart des personnes migrent généralement en Suisse pour avoir une vie meilleure. La grande majorité des familles, et même une personne seule qui a laissé sa famille derrière elle, sacrifient presque tout pour venir dans ce pays. Ils vendent tout: leur maison, leur voiture, etc. et ils n’ont plus rien.

Je vais commencer par le début de l’histoire. Une fois que l’on a réussi à se rendre en Suisse, qu’est-ce qui nous attire dans ce pays ? Qu’est-ce qui nous fait tomber amoureux de ce pays? Pourquoi les Suisses sont si intéressants pour nous? À mes yeux, les raisons principales sont qu’on traite ici tout le monde de la même manière, qu’il y a du respect mutuel, qu’il n’y a pas de corruption et que le niveau de vie est bon. Pourquoi ne voudrions-nous pas rester définitivement alors? Ça, c’est la grande question! Pour cela, il faut faire différentes choses. Mais débuter par quoi ? Tout d’abord, il faut apprendre une langue nationale. Cela commence bien. On va à l’école. Ma femme, mon fils, ma fille et moi-même, on est dans la même classe ! La vie est complètement gratuite, on a pas besoin de travailler sept jours sur sept, 15 heures par jour pour avoir un petit bout de pain.

Après avoir acquis les connaissances suffisantes d’une d’une langue nationale, j’ai commencé à me sentir petit à petit intégré. Vous pouvez me féliciter parce que j’ai alors trouvé un travail ! J’ai travaillé pendant trois ans, tout le monde était content de moi. Alors tant mieux! Franchement, je veux vous dire une chose: c’est très dur pour moi de travailler en Suisse car c’est très exigeant, mais j’ai réussi.

Puis, après quatre années de vie en Suisse, j’ai reçu une mauvaise nouvelle. Vous savez ce qui s’est passé ? J’ai dû quitter mon travail sur le champ. Pourquoi ? Alors c’est la politique Suisse. Avant de me faire arrêter mon travail, personne n’a demandé l’avis de mon patron. C’est vrai que c’était très dur de trouver un travail avec un permis N. Je ne suis pas sûr que mon patron engagera à nouveau des personnes avec ce permis après cette histoire.

Alors, grâce à cette politique Suisse, je suis là, ça fait 8 ans et sans emploi. Vous pensez que j’accuse les politiciens suisses? Mais non! Ça fait quatre ans que je ne travaille pas et je touche la même somme que lorsque je travaillais. Mais je suis confronté à un problème : depuis que l’ODM  m’a fait arrêter de travailler, je pense beaucoup, j’ai mal à la tête, j’ai presque mal partout. Alors, pour cette raison, je dois me rendre deux à trois fois par semaine chez le médecin. Franchement, je ne sais pas combien ça coûte les médicaments chaque mois, mais je n’ai pas le choix. Quand je travaillais, j’étais vraiment en bonne santé, qu’est-ce qui m’arrive depuis ? Je ne sais pas.

Aujourd’hui, ça fait huit ans que je suis en Suisse, j’ai tout ce qu’il me faut, mais je suis clandestin. Pourquoi? Parce que je n’ai pas de permis. Vous savez, la Suisse veut que je quitte le pays, mais je ne veux pas, surtout après avoir vécu huit ans ici. En toute honnêteté, je n’ai jamais croisé une personne qui voulait volontairement quitter la Suisse, sauf ceux qui franchissent les frontières pour commettre des braquages.

Je pense qu’on peut facilement faire le calcul : garder des personnes des années sans emploi ou leur donner l’autorisation de travailler. Quelle est la bonne politique? Je ne peux pas vous le dire. Mais, pour ma part, j’ai perdu l’habitude de travailler et, aujourd’hui, je ne sais pas si je pourrai réintégrer le marché de l’emploi.

Roma⃰

Contributeur externe de Voix d’Exils

⃰ Roma est un pseudo

Roma : illégal en Suisse mais reconnu comme réfugié par son pays d’origine

Roma est un homme de 40 ans originaire de la ville de Khodjaly, sise dans la région du Haut-Karabakh qui se trouve en Azerbaïdjan. La région du Haut-Karabakh est actuellement occupée par l’armée arménienne depuis 1992. Durant la nuit du 25 au 26 février 1992, les troupes arménienne ont envahi la ville de Khodjaly et ont exterminé en quelques heures 613 civils, dont 106 femmes et 83 enfants. Ce dernier affirme que son statut de réfugié est reconnu par son pays d’origine.




« Personne n’est illégal »

La cortège de la manifestation du 1er octobre à Berne

Répondant à l’appel du Collectif des sans papiers, plus de 4000 personnes ont manifesté le 1er octobre dernier, à Berne, pour demander la régularisation des sans papiers.

De nombreuses associations de défense des migrants, des syndicats et des partis se sont rassemblés sur la place de la Schützenmatte à Berne le 1er octobre dernier. Au cri de « personne n’est illégal », ils ont marché jusqu’à proximité Palais fédéral pour demander la régularisation des sans papiers.

Maria Folleco

Maria Folleco, du Collectif des sans papiers fribourgeois, a souligné que la crise économique attise le sentiment de rejet des immigrés et que le gouvernement se désintéresse des sans papiers: « Certains politiciens disent que les migrants ne travaillent pas et que les sans papiers commettent des délits. C’est une fausse déclaration ! On est ici, on travaille, on pleure, on rit, on danse et on chante avec nos amis suisses. Nous croyons qu’on peut vivre ensemble ».

« Stop à l’hypocrisie »

Les manifestants et les orateurs de la journée ont critiqué « l’hypocrisie » qui caractérise la politique suisse à l’égard des sans papiers, utilisés comme main d’œuvre, d’une part, et niés dans leurs droits fondamentaux, d’autre part.

Selon le Collectif des sans papiers, les politiques migratoires de ces dernières décennies sont un échec. Elles n’ont produit que la clandestinité et la précarité pour des dizaines de milliers de personnes. Il s’agirait maintenant, selon lui, de reconnaître cette réalité et de changer de cap, dans l’intérêt des migrants eux-mêmes, mais également dans celui de l’ensemble de la société. Ce d’autant plus que la troisième génération de sans papiers – qui sera socialisée et scolarisée en Suisse – s’annonce actuellement. Une pétition à été signée dans ce sens. Les manifestants  ont également hué les affiches de l’Union Démocratique du Centre (UDC) faisant la promotion de son initiative qui vise à endiguer « l’immigration de masse ». Les militants ont eu beaucoup de succès auprès des passants avec leurs bannières colorées et leur enthousiasme contagieux.

Après les discours du syndicat Unia, du Parti socialiste et de SolidaritéS, les manifestants ont marché en direction du Palais fédéral, mais la police leur a bloqué l’accès à la rue les y menant. Pour protester contre cette interdiction, les manifestants se sont alors assis quelques minutes dans la rue avant de retourner à la Schützenmatte, où la manifestation s’est terminée dans la joie et la bonne humeur.

Niangu NGINAMAU et Oruc GUNES

Membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




La politique suisse encourage-t-elle le deal ?

Fraîchement arrivé dans un foyer pour requérants d’asile, Gervais Njiongo Dongmo raconte ses premiers pas à Ste-Croix, les duretés de la procédure et la réalité surprenante des vendeurs de drogue. Comme beaucoup d’autres, il résiste à la tentation de l’argent facile, mais s’interroge devant le laxisme des autorités.

A ma sortie du Centre d’enregistrement et de procédure (CEP) de Vallorbe, je dois prendre la direction de Sainte-Croix, nom d’un village qui jusque là m’était entièrement inconnu, situé à plus de 1000 mètres d’altitude au nord du Nord vaudois. Outre le plaisir que me procure ce déplacement, en ce mois de janvier dont l’hiver est rude mais beau, tant de blancheur me procure un sentiment de calme et de sérénité.

Je débarque alors au foyer d’accueil et socialisation de l’Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM), milieu où vivent environ 120 requérants de nationalités différentes. Repartis de 2 à 4 par chambre, leur difficulté la plus évidente est la barrière linguistique, mais ils ont aussi en partage la même peine, celle d’observer le dur règlement déjà existant. Leur quotidien est rythmé par la réception des courriers, dont le plus attendu est celui de l’Office fédéral des migrations (ODM) concernant tout naturellement leur procédure d’asile. Pour un grand nombre, même sans avoir lu le contenu, ils s’effondrent en larmes, alors que pour d’autres c’est sans grande surprise, et ils disent en riant : « La décision négative ne me fait pas peur, de toute façon ça ne pouvait pas en être autrement ». Ils ne procèdent alors à aucun effort pour tenter un quelconque recours.

On les appelle dealers

Nouveau venu, je suis stupéfait, car l’assistance financière perçue par un requérant en procédure est de 12 francs par jour. Voilà pourquoi ils sont nombreux, jeunes, forts et célibataires, qui se détournent des règlements et se découvrent un nouveau foyer qui s’appelle Gare CFF d’Yverdon-les-Bains. Ils traînent à cet endroit ou vers les pâquis où bon nombre de gens attendent visiblement un bus qui n’arrive jamais. Ils sont prêts à braver des temps de chien et un froid de canard. On les appelle dealers. Ils rentrent très souvent tard dans la nuit et troublent la tranquillité de ceux qui voudraient continuer à croire en l’avancement de leur procédure d’asile. Mais toutefois, il faut le rappeler, c’est un long périple, une impasse qu’il faut être très fort pour endurer. Car, à « Sainte-Froid », comme beaucoup l’appellent, l’hiver règne en maître des lieux et dicte sa loi : l’interdiction de travail pendant les premiers 3 mois de séjour en Suisse.

Sans télévision ni famille, une seule solution en ce moment : manger, tourner en rond dans les corridors à longueur de journée et dormir le moment venu. Ceux-là sont les plus malheureux car, au foyer, lorsqu’ils ont besoin d’un peu d’argent, les dealers leur répondent : « Tu veux l’argent qui vient d’où ? Fais aussi comme moi et tu en auras ! » Pire, lorsque leur procédure d’asile est menacée, ils te conseillent en permanence de faire du trafic de drogue : « Tu seras expulsé comme moi, que tu deales ou pas, mais tu seras plus pathétique car tu auras enduré la pauvreté ». Et quand tu parviens malgré tout à résister à la tentation, tu deviens l’ennemi.

En dehors du foyer, la situation n’est guère facile. Alors qu’il est impératif de poursuivre notre devoir d’intégration et de socialisation, nous participons volontiers au montage du chapiteau pour la 25ème édition du Carnaval de Ste-Croix. Ainsi nous devons braver les intempéries pendant deux semaines, une expérience enrichissante qui devait nous permettre de nous familiariser avec la population, mais aussi nous offrir un accès gratuit à toutes les animations. Premier événement d’envergure pour nous, nous sommes tout de suite mis en face de la réalité : hostilité des uns, fouille obligatoire et taillée sur mesure pour les personnes de couleur. Un traitement non seulement xénophobe mais en plus discriminatoire. Seule raison donnée par les organisateurs : « Ils sont réputés pour être des dealers ».

Une poignée de personnes est pourtant accueillante. Là il s’agit en majorité de ceux qui te font un sourire, un clin d’œil ou des gestes hors du commun. Mais fais attention ! Ce n’est pas pour te proposer une moindre occupation, mais au contraire pour te demander un service : « You have ? » Je leur demande « pardon ? », et ils s’en vont, parce que là ils comprennent que tu es un non initié. D’autres disent ouvertement : « Tu as de la coke ? »  Et quand bien même tu leur réponds de manière désagréable, ils te disent qu’ils ne sont pas de la police.

Ils étaient comme ça très nombreux à nous approcher. Tourmenté par cette situation, je me demande si c’est ce que l’ODM et la Suisse appellent « intégration » ?

Toujours est il que jusqu’à aujourd’hui, dans les rues, sur les places publiques, dans les trains et même dans notre foyer, ils viennent nombreux, et beaucoup plus que vous ne pouvez l’imaginer, et leur nombre continue à croître chaque jour qui passe de façon exponentielle.

Alors que dans mon pays on m’a appris à travailler pour gagner ma vie, là-bas, bien que j’entendais parler de la drogue, je n’en avais même jamais vu la couleur. Mais aujourd’hui, non seulement les lois sur l’asile et les étrangers nous traumatisent, mais en plus, à cause d’une minorité et de ma couleur peau, on me traite de dealer.

Est-ce que toutes les personnes vivant dans un centre pour requérant d’asile, et en particulier les hommes de couleur, sont des trafiquants de drogue ? Quant à moi je suis prêt à répondre par oui, mais à une condition, celle de traiter également tous les Suisses de consommateurs de stupéfiants.

Ce que nous voulons, c’est simplement nous intégrer, avoir une vie digne et un travail.

Sporadiquement, quand même certains sont appréhendés en flagrant délit dans les gares et les rues, ils font simplement l’objet d’une détention de deux jours maximum ou – plus souvent – d’une pénalité financière. On se demande si c’est une vraie stratégie de lutte contre cette tragédie ou bien purement et simplement une politique de façade qui nous laisse croire qu’on a l’intention de faire quelque chose afin de protéger la société des conséquences néfastes de la drogue.

Quand la police visite le foyer

Un matin, encore endormis, nous avons reçu la visite spontanée de la police accompagnée de chiens et bien aguerris. Trois chambres sont ciblées et réquisitionnées. Bilan : quatre requérants sont mis aux arrêts, une importante somme d’argent saisie et bien sûr des signes palpables de drogue. Mais que sont il devenus ?

Une semaine après le drame, un par un, ils ont retrouvé la liberté. Compte tenu de la gravité du mal que l’on pourrait qualifier de crime, les responsables ne sont pas punis à la hauteur de leurs actes. On se demande si la politique de ce pays n’encourage pas le deal.

Nous, migrants, vivons un parcours parsemé d’embûches en Suisse et le risque de tomber est grand. Quand les uns sont appréhendés, ils devraient servir de leçon. Nous continuons d’être surpris par le laxisme des autorités et l’impuissance de la police, incapable d’arrêter et de punir à juste titre les délinquants qui opèrent sans se cacher. Est-ce une volonté politique de laisser dégrader la situation ?

Mais pourquoi nous appeler tous des dealers, alors que nous sommes peut être les victimes d’une situation ? Tourmenté, je reçois des courriers d’anciens amis du CEP de Vallorbe aujourd’hui dispersés dans d’autres cantons de Suisse, et entends le même son de cloche : le vécu reste inchangé. Seules différences : le nom de leur foyer d’hébergement et de la ville de résidence.

La situation laisse clairement à désirer, car le mal est là, un fléau bien présent qui s’enracine au jour le jour et continue d’étendre ses tentacules. Le souci n’est plus seulement de savoir qui sont les acteurs mais d’éradiquer le mal jusqu’à la racine. La situation est-elle bénéfique quelque part ? Cela, on ne le saura peut être jamais. Mais un signe dans ce sens vient du journal Le Courrier du 1er juillet 2010, qui révèle que les banques ont été sauvées par l’argent de la drogue durant la crise. Ces déclarations sont celles du directeur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Mario Costa. Des informations dans ce sens proviendraient d’éléments fournis par des fonctionnaires suisses, italiens et britanniques.

Nous espérons cependant qu’après avoir subi autant d’humiliations, nous ne serons pas simplement expulsés, mais plutôt que derrière les nuages se cache le soleil. Je sais que derrière nos soucis nous sont réservées de belles journées.

Gervais Njiongo Dongmo