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FLASH INFOS #151

Sous la loupe : Six policiers en procès pour l’homicide de Mike Ben Peter à Lausanne / Paris : démantèlement d’un campement de plus de 300 personnes migrantes / L’appli pour demander l’asile: nouveau cauchemar des personnes migrantes

Nos sources:

Six policiers en procès pour l’homicide de Mike Ben Peter à Lausanne

Le Matin, le 15 mai 2023

 

Paris : démantèlement d’un campement de plus de 300 migrants

Info Migrants, le 11 mai 2023

 

L’appli pour demander l’asile, nouveau cauchemar des migrants

Le Matin, le 11 mai 2023




L’exil d’un soldat déserteur syrien

Illustration: L. B. / voix d’Exils

Il a choisi de fuir son pays pour ne pas assassiner son peuple

Issam* est réfugié syrien né en 1992 qui a trouvé l’asile en Suisse. Il a raconté à Doaa Sheikh Al Balad, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils, l’histoire de sa désertion du service militaire en 2011 et les horreurs qu’il a rencontrées sur le chemin de la migration.

Issam a commencé son service militaire obligatoire en 2011, soit deux mois avant le début de la guerre en Syrie. Il a été témoin de plusieurs massacres à Deraa, mais il n’y a pas participé car il ne voulait pas ôter la vie de quelqu’un et se retrouver par la suite impliqué dans des actes criminels. C’est la raison pour laquelle il a décidé de fuir son pays la Syrie. Il a donc demandé un congé de son service militaire et s’est rendu chez lui à Qamichli, sa ville natale, où il a passé deux jours. Au cours de ces deux jours, son père a contacté un passeur pour aider son fils à sortir du pays. Le lendemain, au soir, Issam a voyagé avec deux autres jeunes hommes – déserteurs comme lui – accompagnés du passeur dans un petit village frontalier. Cependant, comme il s’agissait d’un village kurde, il leur a été demandé de se porter volontaires dans les forces armées kurdes. Mais Issam a refusé et s’est enfui immédiatement avec ses camarades.

Fuite de Syrie

Issam et ses compagnons ont quitté le village frontalier avec le passeur et se sont dirigés vers le Tigre au milieu de la nuit où ils sont montés à bord d’un petit bateau que le passeur avait affrété.

Malheureusement, alors qu’ils avançaient le long de la rivière, ils ont été poursuivis par un groupe armé kurde d’Irak. Ils ont été la cible de plusieurs tirs de balles et de grenades aveuglantes. Pendant cette fusillade, l’un des soldats en fuite a été touché à la tête. Lorsqu’ils ont finalement atteint l’extrémité opposée du fleuve dans la région du Kurdistan irakien, le passeur s’est enfui, après minuit, laissant Issam et son ami seuls avec le soldat blessé.

Issam et son compagnon ont alors transporté leur camarade blessé et ont marché pendant plusieurs heures dans les montagnes sans savoir s’ils se dirigeaient dans la bonne direction ou non. Après plusieurs heures de marche, ils ont commencé à crier pour que quelqu’un entende leur voix et leur vienne en aide. Puis ils ont vu, de loin, une lumière qui avançait vers eux: c’était un membre des forces peshmergas qui leur faisait signe. Une voiture de ces forces s’est alors précipitée pour transporter le blessé. Tous sont montés dans la voiture en direction d’un hôpital, mais le jeune homme est malheureusement décédé peu avant leur arrivée.

Issam et son compagnon ont passé toute la nuit à l’hôpital. Le lendemain matin, des officiers ont ouvert une enquête pour connaître les circonstances et le déroulement de la fusillade de la veille. L’enquête s’est poursuivie pendant trois jours. Après cela, ils ont été libérés à la condition de ne pas quitter la ville tant que l’affaire n’était pas terminée.

Ils ont passé les trois premiers jours de deuil avec les proches du défunt, après quoi Issam et son ami sont allés chercher un abri. Issam a trouvé une opportunité de travailler dans une usine de plastique dans laquelle il dormait également. Il y a travaillé durant deux mois. Durant cette période, la police l’a également emmené sur les lieux de la fusillade afin de connaître les détails de ce qui s’était passé sur les bords du Tigre. Après cela, il a déménagé dans la ville de Dohuk pour obtenir un permis de séjour qui lui permettrait de rester et de se déplacer entre les zones kurdes irakiennes. Issam a ensuite déménagé après deux mois dans la ville d’Erbil où il a travaillé comme serveur pendant un an.

Par la suite, Issam a pu travailler dans une entreprise d’équipements électriques de 2014 à 2017. Au cours de ces années, il a contribué à l’envoi de matériel et de denrées alimentaires dans les zones kurdes syriennes assiégées par Daech via le point de passage de Faysh Khabur. Il a ensuite travaillé dans un restaurant jusqu’en 2019 et, pendant cette période, il a tenté par divers moyens d’obtenir un passeport syrien afin de pouvoir se déplacer entre les villes irakiennes, mais en vain car les lois syriennes ne lui permettaient pas d’obtenir un passeport pour voyager en raison de sa désertion du service militaire.

L’asile en Europe

L’exil d’Issam vers l’Europe a commencé en 2020, lorsqu’il a décidé de mettre fin à son travail à Erbil. Son père a alors contacté un autre passeur qui a demandé à Issam de se rendre dans la ville de Zakho afin qu’ils se dirigent ensemble vers la Turquie. Ce voyage clandestin a duré cinq heures. Ils ont ensuite pris une voiture en direction d’Istanbul mais, en route, Issam s’est fait volé son argent par les autres membres du réseau du passeur.

A Istanbul, Issam a contacté un autre passeur et il a pu séjourner chez ce dernier pendant plusieurs jours. Durant cette période, il a fait plusieurs tentatives pour se rendre en Grèce.

Le passeur a finalement conduit Issam et un autre groupe de personnes exilées jusqu’à la frontière gréco-turque. Lorsqu’ils y sont arrivés, ils ont été contraints de parcourir une trentaine de kilomètres à pieds, car le déploiement de la police grecque sur toute la frontière rendait l’utilisation des voitures difficile. Malgré cela, ils ont réussi à atteindre leur objectif et ont pu tous se rendre à Athènes.

Malheureusement, une patrouille de la police grecque les a arrêtés dès leur arrivée à Athènes. L’ensemble du groupe a alors été reconduit vers la partie turque de la frontière gréco-turque. Tous ont été alors emprisonnés pendant une semaine. Mais Issam n’a pas perdu espoir et n’a pas abandonné l’idée de se rendre à nouveau en Grèce. Il a alors fait plusieurs autres tentatives pour rejoindre la Grèce, mais toutes ont échoué.

Toutefois, lors d’une ultime tentative, Issam a rencontré à son arrivée à la frontière gréco-turque un groupe de jeunes hommes qui, comme lui, voulaient se rendre en Grèce. Ensemble, ils ont marché pendant 11 jours vers Thessalonique, jusqu’à ce qu’ils atteignent une ferme près de la ville depuis laquelle ils ont pris un bus en direction d’Athènes.

Arrivés dans le quartier d’Omónia, le groupe a contacté des Syriens et a loué un appartement par l’intermédiaire du passeur où ils sont restés plusieurs jours jusqu’à ce qu’on leur fournisse de faux passeports. L’affaire a été couronnée de succès et ils ont pu obtenir les papiers tant attendus. Issam s’est alors envolé directement de la Grèce vers la Suisse, où sa demande d’asile politique a été acceptée un mois après son arrivée dans le pays.

Issam: nom d’emprunt

Doaa Sheikh Al Balad

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




FLASH INFOS #116

Sous la loupe: Inauguration à Berne d’un « village de conteneurs » pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s / Un réseau de passeurs actif dans 5 pays européens est démantelé / La Commission européenne demande l’arrêt des refoulements illégaux de réfugié·e·s



Inauguration à Berne d’un « village de conteneurs » pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s

RTS, le 07.07.2022

À Berne, près de 1’000 réfugié·e·s ukrainien·ne·s pourront être accueilli·e·s dans un nouveau village temporaire de conteneurs. Les dizaines de conteneurs réunis sont aménagés en chambres, cuisines communautaires, écoles et autres services. Les résident·e·s, dont les premiers et premières ont pris possession des installations le lundi 11 juillet, pourront y vivre de façon autonome et pourront également partir quand ils le souhaitent.

Le projet a toutefois été critiqué par certaines personnes qui assimilent la structure des conteneurs à celle d’une prison. En outre, selon Peter Meier, responsable de la politique d’asile à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR), « ces villes de conteneurs ne peuvent être qu’une solution temporaire ».

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Un réseau de passeurs actif dans 5 pays européens est démantelé

Info Migrants, le 05.07.2022

Une opération de police a été organisée mardi 5 juillet dans cinq pays européens pour démanteler un réseau de passeurs qui faisait traverser illégalement par la Manche des exilé·e·s clandestins. L’Allemagne, la France, la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas étaient au centre de l’opération. Au total, 36 personnes ont été interpellées pour être soupçonnées de faire partie du réseau organisé de trafic de personnes étrangères.

Informés par la police, certains médias ont annoncé que ce réseau de passeurs serait composé de Kurdes irakiens ayant permis jusqu’à 10’000 personnes de rejoindre le Royaume-Uni dans de petites embarcations.

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

La Commission européenne demande l’arrêt des refoulements illégaux de réfugié·e·s

Euronews, le 05.07.2022

La Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures – Ylva Johansson – a accusé la Grèce de procéder à des expulsions illégales et violentes de personnes migrantes à sa frontière. De nombreuses ONG dénoncent depuis un certain temps le fait que les autorités grecques exploitent, attaquent et volent des exilé·e·s afghan·es, y compris des enfants, avant de les renvoyer en Turquie via le fleuve d’Evros.

De son côté, Athènes dément ces accusations et critique le manque de solidarité des autres Etats membres de l’Union européenne (UE) face à l’afflux de personnes réfugiées.

Zahra Ahmadiyan

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Mieux vivre ensemble

Fresque a l’entrée de la nouvelle place de sports du Quartier de la Planchette à Aigle / Photo: Renata Cabrales / Voix d’Exils

Vaud: Aigle a inauguré le 21 mai la nouvelle Place des sports de la Planchette



En collaboration avec l’Association Jeunesse Aiglonne (AJA), l’Espace Amis, les Parrains et Marraines de la Planchette, les travailleurs sociaux, la Police du Chablais vaudois et l’Établissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM), la Municipalité de la ville d’Aigle a présenté la nouvelle infrastructure sportive du quartier aiglon de la Planchette. Le rôle principal de ces organismes sociaux et institutionnels consiste à pacifier le quartier, valoriser la diversité et améliorer le vivre ensemble au sein du quartier.

La nouvelle Place des sports de la Planchette est un lieu dédié à l’animation de la vie du quartier pour améliorer le vivre ensemble et favoriser les échanges interculturels entre les habitantes et habitants du quartier. Ainsi, le quartier de la Planchette est un lieu métissé. Cela signifie que l’on peut retrouver une grande richesse multiculturelle dans ce quartier. Tous les projets sont réalisés dans le respect de la diversité culturelle.

La journée s’est déroulée avec succès avec les membres de la communauté intéressés à connaître ce beau projet. Voix d’Exils est allé à la rencontre de personnes qui ont œuvré à la réalisation de cette nouvelle Place des sports de la Planchette.

Le Sergent-major Domenico Chinelli (à droite) et son équipe / Photo: Renata Cabrales / Voix d’Exils

Entretien avec Domenico Chinelli, coordinateur du projet Parrains et Marraines à Aigle

Renata de Voix d’Exils: Quel est votre rôle dans le projet?

Domenico Chinelli : En tant que coordinateur, je suis chargé de la programmation et de l’organisation du travail des Parrains et Marraines. Je coordonne les horaires de travail de chacun·e et je planifie les départs de la Planchette, ce qui facilite leur travail au quotidien.

Et comment percevez-vous la participation multiculturelle ?

Il est vrai que beaucoup de nations sont représentées dans le quartier. Et je pense que cela est une bonne chose, il faut le prendre comme une richesse et cela nous apporte beaucoup de choses positives, notamment dans le dialogue et les discussions avec les habitant.e.s que l’on rencontre.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer à travers ce projet ?

Au niveau du projet de parrainage du quartier de la Planchette, le message que l’on aimerait faire passer est qu’au-delà de nos différences et des nuisances qui peuvent être perçues par le voisinage, nous arrivons à trouver des solutions par notre simple présence. Ce qui est en quelque sorte le but de ce projet, qui correspond au projet de parrainage que l’on retrouve à la gare typiquement. Il y a des personnes qui travaillent toujours de paire et qui vont discuter avec les utilisateurs-trices du terrain de sport pour les rendre par exemple attentifs au respect des horaires d’ouverture de la place et aux éventuelles nuisances qu’ils peuvent engendrer comme les nuisances sonores etc. Tout cela dans le but que tout le monde y trouve son compte et pour diminuer les tensions que l’on peut parfois retrouver dans le voisinage.

Et finalement, quels sont les futurs projets avec la communauté à partir de ce grand projet ?

Les échos qu’on a reçu aujourd’hui sont positifs. Et pour les projets futurs, j’espère que la municipalité, encouragée par cette action dans les Planchettes ainsi qu’à la gare, sera encouragée à reproduire cela dans d’autres quartiers d’Aigle afin de favoriser son développement.

Photo: Renata Cabrales / Voix d’Exils

Entretien avec Jean-Jacques Homberger, travailleur social hors mur région Aigle, Bex et Ollon

Renata de Voix d’Exils : Quel est votre rôle au sein de ce projet ?

Jean-Jacques Homberger : Je suis en charge de la prévention sociale auprès des adolescent.e.s de 12 à 25 ans pour l’ensemble des communes d’Aigle, Ollon et Bex.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer à travers ce projet ?

Je trouve que c’est toujours bien quand on met à disposition des lieux de loisirs, de culture et autres pour les jeunes. Même si l’emplacement reste ouvert à tout le monde, je dirais quand même que les jeunes ont un lieu à eux maintenant et c’est une bonne chose.

Que pensez-vous de la participation multiculturelle ?

Elle est très importante. Ces lieux sont très utilisés par les familles issues de la migration et qui représentent un grand nombre de cultures différentes. En effet, le quartier de la Planchettes c’est plus de 100 nationalités différentes, donc c’est un quartier non seulement populaire, mais aussi métissé et donc multiculturel, ce qui est une très bonne chose à mon avis.

Et finalement pour vous, qu’est-ce qui est essentiel avec ce projet ?

Pour la communauté, ce qui est important de dire c’est qu’il y a aussi des personnes migrantes qui font partie des Marraines et Parrains et pour ce projet nous essayons justement d’associer les familles migrantes qui sont les bienvenues. Et je me répète peut-être mais on pense souvent que c’est un terrain réservé aux jeunes alors qu’il est ouvert à tout le monde.

Françoise Piron, directrice de la Fondation Pacte / Photo: Renata Cabrales / Voix d’Exils

Entretien avec Joëlle Saugy, coordinatrice de l’Association AMIS

Fabrice Cottier, Municipal de la ville d’Aigle en charge des bâtiments, du sport et de la construction / Photo: Renata Cabrales / Voix d’Exils

Propos recueillis par:

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




FLASH INFOS #110

Illustration: Kristine Kostava / Rédaction vaudoise

Sous la loupe: L’arrivée massive de réfugié·e·s dans le sud de l’Italie inquiète / France : un jeune exilé retrouvé pendu dans une remorque de camion / Les gendarmes interceptent un fourgon transportant 23 personnes migrantes près de la frontière franco-italienne



L’arrivée massive de réfugié·e·s dans le sud de l’Italie inquiète

InfoMigrants, le 17.05.2022

Mardi 17 mai dernier, un petit bateau de pêche transportant 450 personnes migrantes a accosté à Pozzallo en Sicile. Cet événement est représentatif d’une augmentation massive de la migration sur les côtes italiennes.

Cette augmentation inquiète le gouvernement italien qui a d’ailleurs demandé un renfort militaire européen aux frontières. En effet, les autorités craignent l’augmentation des débarquements en Italie. Le point d’arrivée principal dans le district d’Imbriacola accueille actuellement environ 1’000 personnes alors qu’il dispose d’une capacité d’accueil de seulement 250 places.

De manière générale, les réfugié·e·s arrivent en Italie via la Sicile et Lampedusa, mais aussi via les Pouilles et la Calabre, dans le sud du pays. Selon les chiffres, 14’764 personnes ont débarqué en Italie depuis le début de l’année, contre 13’168 à la même période l’an dernier. Par ailleurs, plus de 4’000 demandeurs et demandeuses d’asile sont arrivé·e·s durant le mois de mai. Environ 17% viennent d’Egypte, 15% du Bangladesh, 11% de Tunisie, 8% d’Afghanistan et 6% de Syrie.

Renata Cabrales

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

France : un jeune exilé retrouvé pendu dans une remorque de camion

RTL INFO, le 11.05.2022

Le 11 mai dernier, une jeune personne exilée a été retrouvée pendu dans une remorque de camion qui se trouvait sur un parking d’une zone industrielle à Marck dans le Pas-de-Calais. Selon le procureur de la région, il est possible qu’il s’agisse d’un suicide.

L’alerte aurait été donnée par d’autres personnes migrantes, après qu’elles ont découvert le corps. Plusieurs décès de personnes en situation d’exil ont été recensés ces derniers mois dans la région, celle-ci étant une zone de transit pour les camions qui se dirigent vers l’Angleterre.

Zahra Ahmadiyan

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Les gendarmes interceptent un fourgon transportant 23 personnes migrantes près de la frontière franco-italienne

InfoMigrants, le 18.05.2022

Le 15 mai dernier, près de Sospel, dans la Vallée de la Roya, la gendarmerie française a contrôlé un fourgon qui transportait au moins 23 personnes migrantes. Le véhicule était guidé par une autre voiture avec deux passeurs à l’intérieur.

Les deux individus ont été arrêtés pour avoir fait traverser illégalement des personnes migrantes par la frontière. Toutes les personnes enlevées venaient de pays tels que le Nigeria, la Turquie ou encore l’Irak. Elles ont été placées sous la responsabilité de la police des frontières.

La Vallée de la Roya est l’un des points d’entrée principaux sur le territoire français pour les personnes migrantes en provenance d’Italie. De très nombreux effectifs policiers y sont mobilisés et les refoulements à la frontière sont fréquents, notamment en raison de l’intensification récente du contrôle aux frontières engagée par la France.

Karthik Neelamagen

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils