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Flash Infos #157

Sous la loupe : Face à la pénurie de main d’œuvre, Berlin assouplit les règles d’obtention de permis de travail / La famille de Mike Ben Peter fait appel après l’acquittement des six policiers / Le POP veut une régularisation des personnes sans permis 

Nos sources:

 

 Face à la pénurie de main d’œuvre, Berlin assouplit les règles d’obtention de permis de travail

 Euronews, le 23 juin 2023

 

La famille de Mike Ben Peter fait appel après l’acquittement des six policiers

RTS Info, le 27 Juin 2023

 

Le POP veut une régularisation des personnes sans statut légal

Le Matin, le 23 Juin 2023




Le journalisme pour acquérir des compétences transversales

Un reportage sur Voix d’Exils

Insertion Vaud, une association qui regroupe des institutions vaudoises actives dans l’insertion socioprofessionnelle, vient de publier un reportage sur Voix d’Exils sur son site internet. L’angle choisi est l’acquisition des compétences transversales à travers la pratique du journalisme. Les compétences transversales sont des capacités dont dispose une personne et qui peuvent lui être utile dans des situations professionnelles variées. Plongée au cœur de la rédaction vaudoise le temps de la fabrication d’un « Flash infos ».

Cliquer ici pour découvrir le reportage complet.

Un grand merci un Loïc Delacour, chargé de communication d’Insertion Vaud et auteur du reportage.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

 




1000 articles publiés aujourd’hui sur Voix d’Exils !

Auteure: Kristine Kostava / Voix d’Exils

Découvrez les coulisses de leur confection

Aujourd’hui, nous célébrons le 1000ème article paru sur la version numérique de notre média. Et pour marquer le coup, nous vous proposons de découvrir les coulisses de leur réalisation. Comment fabrique-t-on un article à Voix d’Exils ? Quelles sont les principales étapes de sa réalisation ? Quelles sont les difficultés qui doivent être surmontées ? Zoom sur les pratiques invisibles de la rédaction.

Produire un article à Voix d’Exils c’est en fait accomplir un projet éditorial dont la réalisation suit un chemin de production journalistique professionnel qui comprend trois grandes étapes que nous vous proposons de découvrir.

Des premières idées à la visualisation du projet

Le rédacteur ou la rédactrice doit d’abord proposer un sujet pertinent à la rédaction qui est en adéquation avec sa Charte éditoriale. Cette charte définit la mission de Voix d’Exils : un média « destiné à l’expression libre des personnes migrantes » qui traite et documente la réalité de la migration en Suisse et ailleurs du point de vue des personnes migrantes. C’est son ancrage dans la réalité de la migration qui rend Voix d’Exils unique car c’est à la fois un média et un programme d’intégration intercantonal pour personnes en procédure d’asile qui est animé par l’EVAM, le Service de l’action sociale du Valais et le Service des migrations de Neuchâtel.

Une fois le sujet trouvé, le rédacteur ou la rédactrice le présente lors de la séance de rédaction hebdomadaire pour évaluer sa pertinence, définir son angle (c’est-à-dire la manière de le traiter), la forme qui assurera le meilleur rendu possible et, enfin, le délai pour le réaliser. Pour un article, il peut s’agir d’un témoignage, d’une interview ou d’un reportage par exemple. Et si c’est une interview, elle peut être écrite, enregistrée sous la forme d’un podcast audio ou encore filmée selon les compétences présentes dans la rédaction. Enfin, un relecteur ou une relectrice est désigné.e pour accompagner la personne en charge de l’article lors de toutes les étapes de sa réalisation.

Donner forme à la matière

Une fois que le sujet, son angle et sa forme sont déterminés viennent les joies du terrain. Il faut maintenant concrétiser l’idée d’article en se documentant dans la presse, sur internet et en trouvant des interlocuteurs et des interlocutrices qui fourniront la matière qui lui donnera corps. Ecrire un article c’est mettre en forme et rendre intelligible une réalité. C’est une opération de scénarisation. Donc, une fois le matériel de l’article récolté, il faut le mettre en forme en respectant les codes de production journalistique. Les sources d’information doivent être explicitées et vérifiées, le récit doit être cohérent, lisible et attractif. Cette maîtrise des codes journalistiques est acquise lors de la formation multimédia de Voix d’Exils au Centre de formation du Botza en Valais qui propose des cours de techniques de rédaction journalistique, de photographie et de journalisme radio.

Dès que la phase d’écriture de l’article est franchie, il faut l’illustrer à l’aide d’une ou de plusieurs images. L’image est déterminante car elle établit le premier contact visuel avec le lecteur qui l’incite à cliquer sur le fameux « lire la suite » de l’article. C’est là qu’interviennent nos talentueux photographes et graphistes qui mobilisent toute leur créativité pour « habiller » au mieux nos articles.

La publication

L’article rédigé est relu par le relecteur ou la relectrice désigné.e, si besoin enrichi par l’auteur.e puis est envoyé au responsable de la rédaction pour la relecture finale et sa mise en ligne. Les opérations pour augmenter la visibilité de l’article sur les moteurs de recherche sont alors réalisées sur la plateforme web de Voix d’Exils. Une fois publié, l’article est ensuite relayé sur nos réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter et YouTube pour les films) par la Cellule numérique de Voix d’Exils afin de renforcer sa visibilité et rendre effective la participation des rédacteurs et rédactrices au débat public.

De la théorie à la pratique 

Je viens de vous décrire tout le processus qui conduit à l’écriture d’un article dans Voix d’Exils, tel qu’il se passe en réalité dans le meilleur des mondes. Mais est-ce réellement si simple que cela ? Remontons la bobine jusqu’au début du processus de réalisation et mettons-nous quelques instants dans les bottes du rédacteur ou de la rédactrice qui est confronté.e à un défi d’envergure : écrire un article en français dans un média professionnel. Le français est une langue étrangère pour elle ou lui et le métier de journaliste est dans la plupart des cas complètement étranger. Pour commencer, trouver un sujet pertinent puis l’angler est une tâche ardue. Les journalistes sont entraînés à détecter et calibrer des sujets, alors que pour le rédacteur ou la rédactrice, c’est une démarche intellectuelle nouvelle.

Ensuite, il faut prendre la parole et défendre son sujet lors de la séance de rédaction, ce qui nécessite un temps d’adaptation et une confiance en soi parfois difficile à acquérir. Les échanges sont rapides et il faut réussir à suivre le fil des discussions.

S’ensuit la phase de documentation. Pour se renseigner sur le sujet, il faut déchiffrer des mots, des phrases et malheureusement Google Traduction n’est pas un outil magique. Puis il est parfois nécessaire d’interviewer un.e inconnu.e, ce qui implique de s’extraire du monde de l’asile qui est clos sur lui-même pour aller à la rencontre d’un.e citoyen.ne suisse. Et l’on peut imaginer le malaise que peut provoquer le fait de ne pas forcément comprendre tout ce que la personne que vous interviewez vous raconte…

Ensuite vient la phase d’écriture lors de laquelle il faut mettre de l’ordre dans sa pensée pour structurer son article. Difficile de débuter puis de terminer la construction d’un récit et surtout de « transformer les phrases en français ».

Enfin, lorsque le rédacteur ou la rédactrice s’est enfin adapté.e et est formé.e à l’écriture d’articles dans Voix d’Exils, voilà que se termine déjà son engagement dans le programme et que le chemin de son exil se poursuit dans d’autres réalités. En effet, Voix d’Exils est une étape, un tremplin qui permet aux personnes qui rejoignent le programme non pas de devenir des journalistes professionnels, mais surtout d’acquérir des compétences transversales – comme travailler en équipe, avoir confiance en soi ou prendre la parole en public – qui sont indispensables à leur intégration sociale et professionnelle en Suisse. Et malgré toutes ces difficultés, malgré le fait que l’équipe est sans cesse renouvelée et le peu de ressources dont nous disposons, deux à trois articles sont publiés chaque semaine sur voixdexils.ch depuis bientôt 12 ans. Comment expliquer ce petit miracle sans cesse renouvelé ? Répondre de manière exhaustive à cette question mériterait un article en soi. Pour ma part, je pense que cette motivation et cette détermination proviennent surtout du sens profond et humain de la mission de notre média : donner une voix aux personnes migrantes.

Omar Odermatt

Responsable de la rédaction de Voix d’Exils

En collaboration avec Zahra, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

2002 – 2022 : Voix d’Exils a 20 ans !

Créé en 2002, le journal papier Voix d’Exils devient en 2010 un blog, puis un site d’informations multimédia en 2015. 2022 marque donc les 20 ans d’existence de ce média destiné à l’expression libre des personnes migrantes.

Abonnez-vous gratuitement à Voix d’Exils en cliquant ici. Vos données personnelles ne seront en aucun cas transmises à des tiers.

Auteure: Kristine Kostava / Voix d’Exils




La chirurgie esthétique fait des ravages chez les jeunes Iraniennes

Photo: Sarah Rogers / The Daily Beast.

Faut-il tant souffrir pour être « belle » ?

Si le recours à la chirurgie esthétique est un phénomène quasi planétaire, il a pris dans la communauté kurde d’Iran des proportions renversantes. Chaque famille compte une ou plusieurs femmes – plus rarement un homme – qui a eu recours au bistouri. Le prix à payer est lourd, puisqu’à l’endettement s’ajoutent trop souvent des résultats calamiteux: conséquence directe de l’inexpérience de médecins qui, appâtés par le profit, s’autoproclament « plasticiens ». Notre rédactrice Zahra, elle-même Kurde iranienne, s’insurge contre cette obsession féminine d’être belle et s’interroge sur ses origines.

« Dans mon entourage, j’ai plusieurs amies qui ont eu recours à la chirurgie. Personnellement, je trouve bizarre cette volonté de modifier son visage, quitte à s’infliger beaucoup de souffrances et de déceptions… Je pense que les femmes de mon pays sont mal informées sur les problèmes qui peuvent survenir quand l’intervention a été faite par des chirurgiens davantage hommes d’affaires que praticiens expérimentés.

C’est une question d’éducation, les femmes manquent trop souvent de confiance en elles et croient qu’en changeant d’apparence, elles vont plus facilement plaire et trouver un mari.

Je pense aussi que ce surinvestissement du visage est une réaction à l’obligation qui leur est faite de porter le hijab. Puisqu’elles doivent cacher leurs cheveux, elles investissent davantage dans leur visage et veulent qu’il soit « parfait ». Il est dans la nature humaine d’attirer l’attention et de séduire par son corps, sa peau ou ses cheveux. D’ailleurs, il n’y a pas que les femmes qui se font opérer, certains hommes se laissent aussi tenter. C’est vrai qu’ils sont largement moins nombreux !

Tue-moi, mais fais-moi belle ! (Expression iranienne)

Pour beaucoup de Kurdes iraniennes, Il faut idéalement avoir un petit nez retroussé comme une poupée, des lèvres pulpeuses, des pommettes saillantes, des yeux étirés et des fossettes dans les joues. Et qu’importe la douleur, si le résultat est à la hauteur de leurs espérances !

Pour autant, les célibataires qui ont subi des interventions de chirurgie plastique ne sont pas forcément respectées et courtisées par les hommes. Tous ne sont pas sensibles aux charmes des « femmes poupées » et au maquillage sophistiqué qu’arborent beaucoup d’entre elles. Elles sont même la cible de critiques virulentes ou – pire encore – sont considérées comme des prostituées.

Pour illustrer les dégâts occasionnés par les interventions faites par de mauvais chirurgiens, je vais vous raconter les mésaventures de deux amies restées au pays. Et je vais aussi vous raconter l’expérience vécue par une troisième amie exilée en Suisse qui a rencontré un homme à la musculature bizarrement développée.

Farzaneh, 29 ans, divorcée, un master en comptabilité

Farzaneh est ma meilleure amie. C’est une femme instruite qui a été mariée pendant 7 ans avant de divorcer. Comme elle a obtenu son master en comptabilité juste avant de se marier, elle n’a jamais travaillé. Comme beaucoup de femmes kurdes, elle est brune aux yeux noirs. Elle a un joli visage, c’est une femme équilibrée mais qui manque de confiance en elle. Un jour, son petit ami qui ne l’avait jamais vue démaquillée et non coiffée, l’a visitée à l’improviste. Il était très étonné de voir qu’elle avait des cheveux frisés et que, sans maquillage, elle n’était pas aussi jolie qu’il le croyait…

Dernièrement, Farzaneh m’a envoyé un message pour me dire qu’elle était très inquiète. Suite à une intervention chirurgicale destinée à accentuer ses pommettes, elle a eu le visage complètement déformé. Elle m’a envoyé une photo horrible, sur laquelle elle est carrément méconnaissable. La moitié de son visage est tellement gonflé que l’on ne voit plus son œil…

Depuis son divorce, mon amie vit à nouveau chez ses parents et elle est très inquiète à l’idée que son père – qui n’est au courant de rien – découvre le désastre. Elle essaie de cacher son visage tant bien que mal et évite de le croiser. « Si mon père apprend que j’ai fait de la chirurgie, il me tuera ! », m’a-t-elle confié.

Au vu du résultat catastrophique, Farzaneh est retournée chez son chirurgien esthétique pour qu’il lui enlève le gel qu’il avait injecté dans ses pommettes. Maintenant, il faudra patienter quelque temps avant de savoir si cette deuxième intervention lui permettra de retrouver un visage normal. Une chose est sûre, elle regrette d’avoir voulu s’embellir artificiellement, alors qu’en réalité l’intervention lui a ravagé le visage.

Haniyeh, 30 ans, célibataire, professeure d’anglais

Mon amie Haniyeh vit encore chez ses parents et travaille comme professeure d’anglais dans une école privée. Elle, c’est son nez, pourtant parfaitement normal, qu’elle a fait modifier. Pour le moment, sur les photos qu’elle m’a envoyées, on ne voit qu’une zone couverte de pansements, avec autour des chairs gonflées et violacées… Elle doit attendre pour découvrir si le résultat de l’intervention est à la hauteur de ses attentes et de la petite fortune qu’elle a dépensé.

A trente ans, Haniyeh est encore célibataire, ce qui est assez courant chez les femmes qui ont un haut niveau d’instruction. Bien qu’elle gagne correctement sa vie et ne paie pas de loyer, elle a dû vendre la voiture qu’elle avait achetée à crédit et qu’elle n’avait pas encore finit de rembourser pour payer l’intervention chirurgicale. Quelle folie ! J’espère pour elle que ce gros investissement financier la rende heureuse et peut-être lui permette de trouver un mari.

Leila, 30 ans, célibataire, comptable

Leila est une amie Kurde iranienne émigrée en Suisse qui surfe sur les réseaux sociaux pour se trouver un amoureux. Elle m’a raconté sa dernière encontre avec un homme plutôt bizarre… Après quelques jours de conversation en ligne, ils décident de se rencontrer. Il va la chercher en voiture à la gare de Neuchâtel et ils font une balade romantique au bord du lac. Il l’invite à manger une pizza sur une terrasse et en le regardant de plus près mon amie trouve que ses bras, ses épaules, sa poitrine sont bizarres. Elle lui demande pourquoi le haut de son corps est tellement développé alors que le reste du corps est normal… Il lui explique qu’il s’est fait des piqûres de testostérone pour paraître plus viril. En fait, Leila n’était pas convaincue et a même trouvé le résultat assez moche. Elle lui a fait savoir qu’elle ne voulait pas avoir une relation amoureuse avec lui. Comme il voulait connaître la raison de son désintérêt, elle a été honnête et lui a confié qu’elle n’était pas attirée par lui, et qu’elle trouvait sa musculature bizarre et qu’elle ne voulait pas d’un homme qui pense attirer les filles par son physique. De toute façon, mon amie n’aime pas les hommes objets.

Vive le naturel !

J’aimerais – sans trop y croire – que les femmes de mon pays apprennent à accepter leur corps et leur visage tels qu’ils sont au naturel. En Suisse, il me semble que les femmes sont moins intéressées par les interventions esthétiques et beaucoup plus naturelles dans leur façon de se maquiller. Personnellement, je pense que les femmes peuvent charmer et séduire autrement qu’en misant tout sur leur physique. Et si elles cultivaient par exemple, leur esprit d’indépendance, leur intelligence, leur humour… ?

Zahra

Membre de la rédaction vaudoise de voix d’Exils




« Nous sommes fortes ensemble »

Témoignage – Dans le wagon féministe menant les militantes valaisannes à Lausanne le 14 juin

Le lundi 14 Juin 2021, au nom de la lutte contre les discriminations envers les femmes, l’association collectif-femmes-Valais a affrété un wagon féministe à destination de Lausanne. « Le wagon des femmes » est parti de Sierre et, tout au long du trajet, au fil des gares de Sion, Martigny, St-Maurice jusqu’à Lausanne, une cinquantaine de femmes environ sont montées à bord. Des militantes très différentes les unes des autres mais qui défendaient toutes la cause féministe. Une banderole le disait bien : « Nous sommes fortes ensemble ».

Ce voyage a rompu la monotonie des jours et rempli les cœurs de joie et de chaleur humaine.

Le constat reste le même depuis des années : la femme, première à servir, n’est pas rémunérée à sa juste valeur; les réformes entreprises pour mieux tenir compte de la participation féminine à la marche de la société sont minimalistes et insuffisantes ; les femmes fournissent un travail gratuit en assurant une grande part des travaux du ménage, des soins aux enfants ou aux personnes âgées ; elles supportent une lourde « charge mentale »: nombre de femmes subissent aussi des remarques sexistes ou du harcèlement sexuel ; et une femme sur cinq, selon Amnesty International, est victime de violence domestique ou de violence sexuelle ; il faut rappeler également qu’aujourd’hui, en Suisse, une femme meurt sous les coups de son conjoint toutes les deux semaines…

En 2021, avec les changements imposés par la pandémie du COVID-19, ce sont encore les femmes qui paient les conséquences de l’injonction de « rester à la maison ».

« La couleur des femmes, c’est la vie elle-même »

C’est pour ces raisons que ce train très spécial s’est mis en route le 14 juin dernier pour défendre un espoir de changement. Les participantes ont exprimé leur rêve d’avenir. Réfléchissant à la couleur qu’elles se donnaient, elles ont répondu : « La couleur des femmes, c’est la vie elle-même ».

A l’arrivée, la population de Lausanne a manifesté son soutien par des applaudissements et des symboles violets affichés aux balcons. Des actions solidaires ont aussi été menées dans toute la Suisse: à Genève, Neuchâtel, Bienne, Berne, Zurich, Lucerne, Fribourg et dans le Jura, pour que le Conseil fédéral assume davantage sa responsabilité dans l’application de « la  Stratégie Égalité 2030 ».

La journée s’est achevée par un acte fort: la destruction par le feu d’un mannequin aux allures bourgeoises, symbolisant « le capitalisme et le patriarcat ». Des applaudissements nourris ont salué l’immense flamme rougeoyante sur fond de ciel bleu.

Nürten Kirmizigül

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils