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Le MOJA dans tous ses états

MOJA CULTURE FESTIVAL 2018. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Vaud – Un festival au carrefour des cultures africaines et latino-américaines

L’association culturelle MOJA organise chaque année le festival de musique MOJA. Dédié à la fusion des genres de musiques africaines et latino-américaines, cet événement donne la possibilité aux jeunes artistes de se faire connaître et de faire valoir leurs capacités et rassemble aussi des artistes confirmés. L’Edition 2018 s’est tenue à la Place de l’Europe à Lausanne du 27 au 29 juillet. Eddietaz, photographe de Voix d’Exils, était aux premières loges et nous livres ses derniers instantanés des festival de l’été.

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

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Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

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Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

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Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

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Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0




Lausanne bouge au rythme du Colombia Vive Festival

Colombia Vive Festival Lausanne 2018. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Vaud – photoreportage

L’association Colombia Vive organise  le plus grand festival colombien open air de Suisse, dont la 16ème édition s’est tenue cette année du 20 au 22 juillet au Casino de Montbenon à Lausanne. Trois jours dédiés à la découverte de la Colombie et de la culture latino-américaine à travers la musique, la danse et la gastronomie. Un événement qui se veut accessible et qui est organisé par et pour les personnes migrantes vivant en Suisse.

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

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Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

 

 




Au cœur du Festival de la Cité

Moments du festival de la Cité de Lausanne 2018. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Vaud – Photoreportage

Eddietaz a capturé quelques moments forts de la 47 ème édition du Festival de la Cité qui s’est tenu du 10 au 15 juillet 2018 à Lausanne et qui a réuni près de 91’000 personnes.

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

Photo: Eddietaz / Voix d’Exils CC BY-ND 4.0

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils




L’amour et la musique en partage

Reza et Kristina. Photo: David Crittin.

Reza et Kristina. Photo: David Crittin.

 Visages de l’asile

« Les hommes font partie du même corps.

Ils sont issus de la même essence.

Si le destin faisait souffrir l’un des membres

Les autres n’en auront pas de repos.

Toi qui es indifférent aux malheurs des autres

Tu ne mérites pas d’être nommé un Homme. »

Ce poème phare de Saadi, célèbre poète de la littérature perse, est devenu le leitmotiv de la vie de Reza, un jeune Iranien aujourd’hui requérant d’asile en Suisse.

Le sens de l’autre, c’est ce qui l’a amené à prendre son bâton de pèlerin pour se mettre en route et aller au carrefour des cultures et des continents. Sur la terre arménienne, il rencontre Kristina, son amour. Une même passion pour la musique les réunit : la guitare pour Reza et, pour Kristina, le qanun, un instrument de musique traditionnelle en Arménie.

La vie les pousse sur les chemins de l’exil. Ils arrivent en Suisse où ils déposent une demande d’asile. L’installation en Valais est difficile : ils font l’expérience brutale du déracinement, de l’isolement, de l’incertitude et de la maladie… Mais la musique, cet art sans frontière qui comme l’amour pousse aux horizons lointains, vient éclairer leur chemin.

Leur entourage, à Sion où ils vivent, se rend tout de suite compte de leur passion pour la musique. Heureuse coïncidence, la fête du bicentenaire du Canton du Valais est en pleine préparation. Les organisateurs les convient à participer à un spectacle intitulé « la danse de soi, le pont de l’autre ». Ils répondent favorablement… Les voilà donc embarqués, Reza à la guitare et Kristina au piano, pour plus d’une année de préparation. Au cours de cette période, trois mois avant le jour J, ils accueillent leur premier enfant. Certes, ce changement au sein du couple n’allait pas faciliter leur disponibilité, mais ils ont tenu leur engagement jusqu’au bout.

Le 8 août dernier, ils étaient au lieu du rendez-vous, Reza avec sa guitare et Kristina derrière son piano. Dans la simplicité, l’unique couple du spectacle et les seuls requérants d’asile parmi les musiciens ont été très remarqués. Reza, avec l’humilité qui caractérise le couple, dira : « Nous avons eu simplement la joie de partager notre passion ; bien sûr, au milieu de cet événement interculturel, nous étions emblématiques : je suis Iranien, ma femme est Arménienne, notre fille est née en Suisse. Mais l’identité, ce n’est pas le passeport, c’est la personne que l’on est. »

Le couple mélomane n’entend pas s’arrêter là. Ils comptent mettre sur pied un duo pour un enrichissement mutuel et l’enchantement du public. Que le bon vent les accompagne !

La rédaction valaisanne de Voix d’Exils




Un festival célèbre la richesse et la diversité de la culture contemporaine syrienne

Logo du festival Layalina

Logo du festival Layalina

Genève

Né d’un sentiment d’urgence face à la crise syrienne, le Festival Layalina a pour but de faire connaître la culture syrienne au-delà des images de violence quotidienne relayées par les médias et, par la même occasion, de soutenir les victimes du conflit. Layalina, qui signifie « nos nuits » en arabe, se tiendra à Genève du 19 au 22 février 2015.

La démarche de Layalina est fondamentalement neutre, apolitique et non religieuse. Le programme proposé permettra d’appréhender la richesse et la diversité de la production culturelle contemporaine syrienne à travers un large spectre de disciplines. La programmation comporte :

– la projection d’une douzaine de films de réalisateurs syriens, depuis les classiques des années 80 jusqu’aux documentaires récents de réalisateurs engagés. Plusieurs de ces films sont inédits en Suisse.

– un atelier vidéo avec des réfugiés syriens en Suisse.

– de la musique syrienne, avec le concert d’Interzone, groupe syro-français, une soirée DJs électro à Motel Campo et une soirée de musique traditionnelle syrienne.

– des rencontres littéraires, sous forme de lecture spectacle et d’une table ronde avec des auteurs syriens.

– une exposition du caricaturiste politique H. Abbas.

– deux ateliers cuisine avec des femmes réfugiées syriennes ainsi qu’un repas syrien aux Bains des Pâquis.

Tous les détails sont disponibles sur le site http://www.layalina-festival.ch/ et la page Facebook https://www.facebook.com/layalinafestival?ref=aymt_homepage_panel

Au niveau humanitaire, le Festival soutient l’association « Coup de Pouce » pour la Syrie une ONG genevoise qui correspond aux valeurs de neutralité et de solidarité défendues par l’association Layalina. Coup de Pouce vient en aide sur le terrain à des familles syriennes victimes du conflit en les soutenant financièrement, indépendamment de leur appartenance politique, religieuse ou communautaire.

Le festival Layalina met à disposition des réfugiés et requérants d’asile un nombre limité de billets gratuits pour des séances de cinéma et pour le concert de musique traditionnelle au Temple de Saint-Gervais. Pour obtenir des billets, merci de procéder comme suit :

  • Envoyer un mail à info@layalina-festival.ch
  • Merci d’indiquer dans le titre/objet du mail « Billets gratuits »
  • Merci d’indiquer dans le mail si vous désirez l’entrée gratuite pour le concert ou pour un film, et si c’est pour un film, quel film exactement.

Le festival Layalina

Informations:

Vous pouvez télécharger la version arabe de l’annonce ici

Logo du festival Layalina

Logo du festival Layalina

Layalina: a festival dedicated to the diversity of the Syrian contemporary culture

Geneva

Layalina Festival was born from a sense of urgency following the Syrian crisis. Its main objectives are to promote aspects of Syrian culture that go beyond the images of violence conveyed daily by the media, as well as to support the victims of the conflict. Layalina, which means « our nights » in Arabic will take place in Geneva from the 19th to the 22nd of February 2015.

The innovative aspect of this multidisciplinary Festival is that it combines artistic excellence with humanitarian endeavors. Layalina’s approach is fundamentally neutral, apolitical and non-religious.

Our program will offer a closer view of the wealth and diversity of the contemporary Syrian cultural production through a wide range of disciplines. Indeed, despite the circumstances, Syrian artists have managed to overcome censorship, war and exile, proving constant creativity as much in the thematic than formal aspects of their works. Layalina firmly believes in the idea that art generates privileged spaces of exchange and dialogue. Therefore, through the diversity of disciplines that will be represented, we aim to present complementary views on Syria’s reality. Moreover, we wish to attract audiences from various horizons involving the multiple actors of Geneva’s society.

Our program includes:

  • The projection of a dozen films by Syrian filmmakers, featuring works ranging from the pioneers in the 1970’s to more recent documentaries created in the urgency of the conflict. Several of these films are unseen in Switzerland;
  • A video workshop organized with Syrian refugees in Switzerland;
  • Syrian Music, including three concerts and a special DJ evening;
  • Literary encounters with a literary-show and a round table discussion with authors;
  • An exhibition presenting works of the political caricaturist Hani Abbas;
  • Two cooking workshops animated by Syrian refugees, as well as a literary and musical brunch

In accordance with its humanitarian endeavor, the Festival supports the association “Coup de Pouce pour la Syrie”, an NGO founded in Geneva that complies with Layalina’s values of neutrality and solidarity. “Coup de Pouce” financially supports Syrian families, who are victim of the conflict, regardless of their political, religious or community belonging.

Layalina is naturally rooted in the tradition of “Living together”, dear to the Spirit of Geneva. The Festival will therefore host collaborations between artists from Geneva and Syria and will encourage the participation of Syrian refugees, who will have the possibility to enhance their competences. Thus, the Festival will offer a space of encounter and exchange to populations that usually coexist without necessarily mingling (refugees, artists and Geneva’s public). This approach, which brings together culture and humanitarian assistance, perpetuates the tradition of Swiss humanism, particularly in Geneva, land of asylum and international capital of humanitarian aid.

The Layalina Festival