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Sommet SMILE For Future/1

Conférence de presse d’ouverture du Sommet SMILE For Futur, le 5 août 2019. Greta Thunberg, initiatrice du mouvement Friday For Futur (au centre). Jacques Dubochet, Nobel de Chimie 2017 (à sa gauche). Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

Le micro aux activistes du climat – partie 1 / mardi 6 août

« Elaborer ensemble des stratégies d’actions afin d’endiguer la crise climatique majeure qui menace la planète », tel est le but des activistes du mouvement Friday For Futur. La rédaction de Voix d’Exils est sur place pour suivre de près cet événement international. Interviews réalisées le mardi 6 août en collaboration avec Radio SMILE.

 

Robin et Marine

Marine et Robin. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

 

Marine a 16 ans et Robin a 17 ans. Ils viennent de Grenoble (France).

Interview réalisée par Mamadi Diallo et Marie-Cécile Inarukundo. A la technique: Yazan Abdalwali / Voix d’Exils.

 

Robin et Marine. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

 

Marine et Robin. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

 

 

Mael

Mael. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

 

Mael est franco-mexicain. Il a 14 ans et vient d’Italie. Interview réalisée par Mamadi Diallo et Marie-Cécile Inarukundo. A la technique: Yazan Abdalwali / Voix d’Exils.

 

Julia et Izma

Izma. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

 

Julia. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

Izma a 18 ans. Elle vient du canton du Tessin (Suisse). Julia a 16 ans. Elle vient du Liban.  Interview réalisée par Mamadi Diallo et Marie-Cécile Inarukundo. A la technique: Yazan Abdalwali / Voix d’Exils.

 

 

Steven

Steven. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

Steven a 25 ans. Il vient de Lausanne (Suisse). Il est membre du collectif vaudois de la grève du climat.  Interview réalisée par Mamadi Diallo et Marie-Cécile Inarukundo. A la technique: Yazan Abdalwali / Voix d’Exils.

 

Glossaire

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)

Rapport du GIEC : Réchauffement climatique de 1,5°C

Comprehensive Economic and Trade Agreement (Ceta)

Greta Thunberg

 

 

 

 

 

 

 




Seuls Ensemble

Sonia Zoran et Thomas Wuthrich présentent « Seuls Ensemble » au  CityClub Pully le 11.06.2019. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

Un film autour d’une rencontre entre jeunes migrants et résidents d’une institution pour personnes âgées

Seuls Ensemble est un film réalisé par Sonia Zoran et Thomas Wüthrich, dans lequel l’artiste François Burland accompagne des jeunes migrants qui se retrouvent seuls en Suisse, séparés de leurs familles, parents, frères et sœurs. La rédaction vaudoise de Voix d’Exils a participé à une soirée de lancement et une projection du film au cinéma CityClub de Pully le 11 juin dernier.

Dans ce documentaire de 76 minutes, l’artiste crée une gravure géante avec ces jeunes migrants au milieu des résidents d’une institution pour personnes âgées (EMS) à Lutry dans le canton de Vaud. Ce travail leur permet de créer des liens entre eux d’abord, mais aussi avec les résidents. Ils chantent des chansons racontant leurs propres histoires sur la vie qu’ils menaient dans leurs pays d’origine et sur leur parcours pour arriver ici en Suisse.

Ils incarnent à la fois une force et une certaine fragilité du fait qu’ils ont eu le courage de continuer leur chemin malgré leur jeune âge et en l’absence des membres de leurs familles ; en même temps ils ne manquent pas d’exprimer une immense solitude qu’ils éprouvent loin des leurs.

Avant l’âge de 18 ans, ces enfants trouvent une assistance particulière de la part des institutions qui prennent en charge les migrants. Dès l’âge de 18 ans, ils sont considérés comme des adultes et doivent faire preuve d’un certain sens des responsabilités et, souvent, se débrouiller seuls au quotidien.

Pour François Burland, ces jeunes qui ont subi d’importants traumatismes nécessitent même à l’âge adulte une attention particulière. L’artiste s’engage auprès d’eux, les aide à trouver des formations et des stages, prend contact avec les institutions, obtient  des rendez-vous etc. C’est ainsi que certains parviennent à trouver une  place dans la société de leur pays d’accueil, grâce au soutien de cet artiste.

Audry Clovis MIGANDA

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Informations

Le film est encore projeté à Delémont le dimanche 7 juillet à 20h, 18 juillet à 20h30 et le 25 juillet à 20h30.

Cinéma de Chexbres: vendredi 30 août et le samedi 31 août.

Les projections reprendront en septembre à Aubonne, Couvet, Orbe, La chaux-de-Fonds et dans bien d’autres villes

Photoreportage: la soirée de lancement du film au cinéma CityClub de Pully le 11 juin 2019

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils.

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils

CityClub Pully. Photo: Eddietaz / Voix d’Exils




« En route pour apprendre »

Association En route pour apprendre ». Photo: Babak / Voix d’Exils

Vaud – Une association lausannoise aide les jeunes réfugiés en formation qui rencontrent des difficultés

Les enseignants et enseignantes de l’association « En route pour apprendre » rencontrent leurs élèves réfugiés dans un minibus adapté près des bureaux du centre administratif de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (l’Evam) à Lausanne. Leur accompagnement s’adresse spécialement à des élèves qui rencontrent des difficultés dans leur parcours scolaire ou leur formation professionnelle.

Les enfants ou jeunes réfugiés rencontrent souvent des difficultés dans leurs parcours scolaire ou leur formation professionnelle en Suisse. A Lausanne, l’association « En route pour apprendre » (ERPA) aide ces jeunes réfugiés à surmonter leurs difficultés. Rencontre dans le bus de l’association avec Françoise Burger, enseignante spécialisée et directrice d’ERPA.

Photo: Babak / Voix d’Exils

S’adapter aux besoins des jeunes migrants

L’ERPA a commencé ses activités en janvier 2016. Au départ, l’association soutenait les élèves suisses qui rencontraient des difficultés. Après la découverte des problèmes scolaires auxquels sont confrontés les enfants issus de migration, l’ERPA a décidé d’aider ces élèves-là. Madame Burger a proposé cette idée à l’Evam et, en novembre 2016, elle a commencé à travailler avec les enfants et jeunes réfugiés. Elle avait un petit bureau à l’Evam où elle rencontrait ses quatre élèves deux jours par semaine, une heure par jour, pour identifier leurs problèmes et les aider.

Maintenant, tout le travail se fait dans un minibus adapté. Les enseignants et enseignantes de l’association viennent à l’Evam deux ou trois jours par semaine selon les besoins. L’association intervient lorsque les professeurs de l’Evam connaissent déjà leurs élèves et leurs difficultés : normalement, un mois avant les examens. Françoise Burger précise : « on s’adapte, c’est l’idée de l’association ».

Différentes difficultés empêchent les enfants et jeunes de bien suivre leurs programmes scolaires et formations. Par exemple, un élève non-francophone rencontre des difficultés à prononcer le français. Un autre élève, qui n’est jamais allé à l’école, ne peut pas apprendre à lire et à écrire le français, même s’il le parle bien. Avant de commencer à aider un élève, Françoise Burger évalue ses compétences et cherche à identifier le problème qui est souvent d’ordre cognitif ou relatif à la scolarisation avant son arrivée en Suisse.

En plus du soutien scolaire et de la formation, l’association offre aussi des ateliers artistiques. Certains jeunes n’aiment pas aller à l’école alors ils ne progressent pas en français. Et le soutien de l’ERPA ne les aide pas non plus. Dans ces cas-là, l’association motive ces jeunes en leur offrant l’opportunité de réaliser une activité pratique. Dans ces ateliers, l’activité pratique est combinée à des cours de français moins intensifs.

Photo: Babak / Voix d’Exils

Comment ça marche ?

L’ERPA réunit une quinzaine de membres qui versent une cotisation symbolique à l’association. Le financement des activités de l’association provient de différentes sources. Le Canton de Vaud et la Confédération peuvent financer l’assistance des élèves titulaires de permis F ou B. Mais l’ERPA reçoit l’essentiel de son financement de « la Chaîne du Bonheur », une fondation Suisse d’aide humanitaire. De plus, « la Loterie Romande » a financé le bus et le garage « Corsier » à Vevey offre une place de parc gratuite.

Les enseignants et enseignantes sont des professionnels spécialisés dans l’enseignement des enfants et des jeunes qui rencontrent des difficultés

Babak Qodrati

MHER

Membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




S’intégrer en pratiquant le kick-boxing

Auteur: Omar Odermatt / Voix d’Exils

Vaud – L’association Alma propose des cours de kick-boxing aux jeunes migrants

L’association lausannoise Alma propose des activités culturelles et sportives aux jeunes migrants pour favoriser leur intégration et valoriser les échanges intercommunautaires. Elle a récemment mis en place des cours de kick-boxing. Pour en parler, Voix d’Exils a reçu à Radio Django le 17 avril dernier Claudia Gallo et Marie-Claude Golaz.

Une émission à écouter ici.

Auteur: Eddietaz

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Un entraînement de kick-boxing d’Alma en images

Auteur: Voix d’Exils

 

Auteur: Voix d’Exils

 

Auteur: Voix d’Exils

 

Auteur: Voix d’Exils

 

Auteur: Voix d’Exils

 

Auteur: Voix d’Exils




Speak out !

Extrait du reportage « Speak out! » de Babak Qodrati

La parole aux mineurs non accompagnés 

Speak out ! est un projet mené par le Conseil Suisse des Activités de Jeunesse qui est l’association faîtière des organisations de jeunesse en Suisse. Son but : donner une voix aux mineurs non accompagnés en Suisse.

Partant du constat que de nombreux mineurs non accompagnés se retrouvent isolés et dans des situations précaires, Speak out ! vise à les rendre acteurs de leur vie en Suisse en leur donnant un espace pour faire entendre leur voix.

Speak out ! a organisé une exposition le 27 novembre 2017 à Berne intitulée « Regard sur des conditions de vie ». Babak Qodrati, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils, a réalisé un reportage vidéo sur cet événement que vous pouvez visionner ci-dessous:

Speak out! a récemment lancé un nouveau projet à Lausanne qui s’adresse aux jeunes sans permis de séjour.

 La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

Quelques membres du projet Speak out!