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Flash Infos #71

Illustration: Kristine Kostava / Voix d’Exils.

Sous la loupe : deux fois plus de morts en Méditerranée / Appel à une réforme de Schengen-Dublin / L’enfer des centres de détention en Libye

Augmentation du nombre de migrant·e·s mort·e·s en mer

Le Monde, le 14 juillet 2021

Le nombre de noyades de personnes migrantes se dirigeant vers l’Europe a doublé cette année, notamment via la Méditerranée considérée comme la route la plus dangereuse. Le nombre de leurs bateaux interceptés a également augmenté, leurs occupant·e·s sont souvent renvoyé·e·s en Libye et soumis·e·s à des arrestations, extorsions et tortures après leur débarquement. L’Organisation internationale pour les migrations (l’OIM) a appelé les pays à prendre des mesures urgentes et à laisser travailler les organisations de recherche et de sauvetage, dont les navires sont bloqués dans les ports européens en raison de confiscations administratives et de poursuites pénales visant les membres d’équipage.

 

Système Schengen-Dublin : Karin Keller-Sutter veut réformer

RTS, le 15 juillet 2021

Karin Keller-Sutter a appelé à une réforme du système Schengen-Dublin lors d’une rencontre avec les ministres européens de la justice et des affaires intérieures. Pour elle, la situation de l’immigration est à nouveau tendue. La ministre suisse de la justice a rappelé que le nombre de demandeurs et demandeuses d’asile augmente. De plus, après la crise sanitaire, il faut selon elle s’attendre à des mouvements migratoires importants.

Pour Karin Keller-Suter, il y a urgence à trouver un accord sur le fond de la réforme. Depuis 2015, aucune amélioration importante n’aurait été apportée. « L’heure est au compromis et aux solutions concrètes. », a-t-elle déclaré. Selon elle, il faut éviter de relancer une situation comme en 2015. Le but commun devrait être d’établir « un système d’asile solide et crédible ». Cependant, la conseillère fédérale voit deux blocs qui s’opposent : les États méditerranéens souhaitant une solution globale, tandis que d’autres pays s’emparent de la question de manière « pragmatique » en étudiant chaque mesure spécifique. Elle-même s’aligne sur la seconde option.

 

Une pétition met en lumière l’enfer libyen

Le Matin, le 16 juillet 2021

Amnesty International suisse a lancé une pétition appelant à la libération de trois adolescents de 15, 16 et 19 ans arrêtés pour détournement d’un navire par les autorités maltaises. Suite au naufrage de leur bateau en Méditerranée, les trois adolescents ont été secourus par un pétrolier. Lorsqu’ils ont appris qu’ils retournaient en Libye,  ils ont négocié et obtenu du capitaine du navire qu’il les dépose à Malte. Aujourd’hui. ils font face à des accusations de plusieurs crimes, dont celui de terrorisme, et attendent leur procès depuis deux ans et demi. Ils ont été autorisés à quitter Malte sous caution.

La pétition met en lumière la situation inhumaine en Libye avec des violations des droits humains dans des centres de détention arbitraire. Amnesty reproche également aux pays européens de s’entendre avec les garde-côtes libyens qui interceptent ces personnes pour les renvoyer dans cet enfer.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Revue de presse #33

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils.

Sous la loupe : baisse sans précédent des flux migratoires dans les pays de l’OCDE / Suisse : entre 145’000 et 420’000 francs pour obtenir un Permis B / Grèce : une clôture de 27 KM pour renforcer la frontière avec la Turquie / États-Unis : 545 enfants migrants toujours sans parents

Baisse sans précédent des flux migratoires dans les pays de l’OCDE

RTS info, le 19 octobre 2020

Alors que le nombre de personnes migrantes permanentes est resté stable en 2018 et 2019 (environ 5,3 millions par an), le nombre de nouveaux permis délivrés a baissé de 46% au premier semestre 2020, a souligné Jean-Christophe Dumont, chef de la division migrations internationales de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Au deuxième trimestre, la baisse a même atteint 72% par rapport à la même période de l’année précédente : en Suisse 31%, en Allemagne 57% et en Autriche 40%.

Compte tenu de la fermeture des frontières en raison de la pandémie du COVID-19 qui a engendré une perturbation des mobilités internationales pendant plusieurs mois, cette baisse sans précédent est qualifiée de « sans surprise ». Elle pourrait néanmoins être partiellement compensée au deuxième semestre, estime le rapport de l’organisation publié le lundi 19 octobre 2020.

Par ailleurs, alors qu’en 2019 plus des deux tiers des personnes migrantes avaient un emploi, les conséquences économiques de la pandémie du COVID-19 pourraient faire reculer les progrès réalisés pour leur intégration sur le marché du travail, estime également l’OCDE. En 2019, Les travailleurs et travailleuses migrant.e.s représentaient en moyenne un quart du personnel médical dans la zone OCDE qui regroupe une quarantaine de pays développés. En Suisse, c’est même près de la moitié. Les secteurs des transports, du nettoyage, de l’industrie alimentaire et des services informatiques sont également concernés.

Suisse : entre 145’000 et 420’000 francs pour obtenir un Permis B

RTS, le 25 octobre 2020

Les cantons suisses peuvent accorder des permis de résidence à des personnes migrantes non européennes, s’ils jugent les rentrées fiscales intéressantes. Depuis 2008, selon une enquête de l’émission de la Radio Télévision Suisse (RTS) Mise au Point, 653 personnes ont bénéficié de cette dérogation à la loi sur les étrangers. Ces grandes fortunes s’installent en négociant un forfait fiscal annuel qui varie beaucoup d’un canton à l’autre. La majorité des bénéficiaires sont des Russes avec environ 30% des permis de résidence accordés. Les Turcs, les Chinois, les Ukrainiens et les citoyens des pays du Golfe sont aussi friands de cette possibilité offerte par la Suisse.

En outre, depuis l’arrivée de la pandémie du COVID-19, afin d’échapper à l’épidémie ou aux infrastructures de santé défaillantes de leur pays, des millionnaires du monde entier contactent des cabinets de consultants pour acheter des permis de résidence en Suisse souligne l’émission.

Néanmoins, les conditions pour déroger à la règle sont strictes. Au-delà des montants financiers révélés par Mise au Point, le bénéficiaire doit habiter au moins six mois par an en Suisse. Il doit également renoncer à exercer une activité lucrative. En revanche, grâce au permis B, il peut circuler librement dans tout l’espace Schengen. Selon les montants planchers transmis à la rédaction de Mise au Point par les cantons romands, c’est dans le Jura que le forfait fiscal, et donc le permis B, revient le moins cher. Pour une personne migrante non européenne célibataire, il faut payer minimum 146’816 francs d’impôts. Suivent Neuchâtel (190’000.-), Fribourg (209’000.-) puis le Valais (287’882.-). Genève et Vaud sont les cantons qui exigent le plus avec respectivement 312’522 francs et 415’000 francs d’impôts à payer. Malgré cela, Genève est le canton qui a délivré le plus de permis B aux fortunés extra-européens depuis 2015 (58). Vaud (24) et le Valais (16) complète le podium.

 

Grèce : une clôture de 27 km pour renforcer la frontière avec la Turquie

Infomigrants, le 16 octobre 2020

Annoncée en août dernier par le gouvernement grec, la construction d’une nouvelle clôture le long de la frontière avec la Turquie a débuté le 15 octobre 2020, rapporte le quotidien grec Kathimerini. Après l’arrivée massive de migrants en Grèce en février et mars, Athènes avait annoncé qu’elle étendrait la barrière de ciment et de barbelés située à sa frontière avec la Turquie, l’objectif étant d’empêcher les migrants de pénétrer dans le pays.

Pour un coût total de 62,9 millions d’euros, la clôture mesurera 27 kilomètres et huit postes d’observation situés en hauteur seront construits et utilisés par l’armée. Endommagée en 2015, la barrière actuelle sera également renforcée grâce à un garde-corps en acier qui mesurera 4,3 mètres de haut, soit près d’un mètre supplémentaire.

 

États-Unis : 545 enfants migrants toujours sans parents

lematin.ch, le 21 octobre 2020

Séparés de leurs enfants après avoir illégalement franchi la frontière des États-Unis, les parents de 545 enfants n’ont pas pu être localisés a indiqué le 20 octobre 2020 la puissante association American Civil Liberties Union (ACLU) œuvrant pour la défense des droits humains. « Via notre action en justice, nous avons informé le tribunal que les parents de 545 enfants sont toujours manquants », a indiqué l’association sur son compte Twitter. Selon un document judiciaire publié par la chaîne CNN, les deux-tiers de ces parents manquants ont probablement été expulsés.

Afin de lutter contre l’immigration clandestine, une politique de « zéro tolérance » avait été instaurée par le Président américain Donald Trump. Conformément à cette politique, les États-Unis ont commencé à séparer les enfants de leurs parents en mai 2018, provoquant une vague d’indignation dans le pays et à l’étranger. Après six semaines de mise en œuvre de la politique, l’administration avait toutefois renoncé à cette pratique, sauf si les parents présentaient « un risque » pour leurs enfants. En outre, une décision de justice datant de 2018 oblige le gouvernement américain à faire le nécessaire pour réunir ces familles.

Masar Hoti / Voix d’Exils




Revue de presse #30

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils.

L’actualité internationale de la migration

Sous la loupe : France, un agent de la Police aux Frontières au tribunal / Chypre, expulsion de demandeurs d’asile libanais / Slovénie, plus de 100 clandestins interpellés à la frontière Schengen / Suisse, les travailleurs étrangers sont bénéfiques pour l’économie et les sciences. 

France: un agent de la Police aux Frontières devant la justice

Mediapart, le 28 septembre 2020

Suite à la plainte d’un militant engagé dans le soutien aux migrants, la justice a épinglé un agent de la Police aux Frontières (PAF) de Montgenèvre (frontière entre la France et l’Italie).

Le fonctionnaire qui occupait un poste en haute montagne installé sur la route, souvent enneigée, qu’empruntent à pied les migrants venant d’Italie, sera jugé au tribunal correctionnel pour « blessure involontaire par imprudence ».

Un juge d’instruction a décidé que les agissements du fonctionnaire en question, un soir de 2017 alors que quelques militants s’étaient rassemblés devant le poste-frontière pour contester la reconduite de migrants en voiture vers l’Italie, méritaient un procès.

Selon le résumé du magistrat, le policer, qui n’avait pas suffisamment écarté son véhicule, avait roulé sur le pied d’un manifestant.

Rappelons que, depuis des années, exilés et militants dénoncent les pratiques locales des forces de l’ordre, vécues comme du « harcèlement ».

Chypre : expulsion de demandeurs d’asile libanais

Human Right Watch, le 29 septembre 2020.

Au cours de la première semaine de septembre 2020, les garde-côtes chypriotes ont expulsé plus de 200 migrants en provenance du Liban sans leur donner la possibilité de déposer des demandes d’asile, a déclaré l’ONG Human Rights Watch.

Nombre d’entre eux ont déclaré avoir été menacés par les garde-côtes chypriotes grecs et turcs, dont les navires les ont encerclés à grande vitesse, submergeant leurs embarcations et, dans un cas au moins, les ont abandonnés en mer sans carburant ni nourriture. Selon les principaux concernés, leurs demandes d’asile ont été ignorées et, dans certains cas, des agents de la police maritime chypriote grecque les ont violentés.

« Que des ressortissants libanais se joignent désormais aux réfugiés syriens pour fuir par voie maritime le Liban et demander l’asile dans l’Union européenne est révélateur de la gravité de la crise à laquelle ce pays est confronté », a constaté le directeur de la division Droits des réfugiés et migrants à Human Rights Watch. Selon l’ONG, la Commission européenne devrait faire pression sur le gouvernement chypriote pour qu’il respecte le droit de demander l’asile et le principe de non-refoulement – qui consiste à ne pas refouler des personnes dans un lieu où elles pourraient être menacées de mort et de privation de liberté parmi d’autres atteintes graves – conformément au droit européen et international.

Slovénie : hausse des clandestins interpellés à la frontière Schengen

Le Figaro, le 28 septembre 2020.

La Slovénie enregistre une nette hausse du nombre des franchissements irréguliers après leur entrée dans l’espace Schengen depuis la Croatie.

«Un total de 113 migrants illégaux ont été appréhendés le dimanche 27 septembre en différents lieux près de la ville d’Ilirska Bistrica», a déclaré une porte-parole de la police slovène. Il est rare qu’autant de personnes soient appréhendées en même temps.

Au cours des huit premiers mois de 2020, un total de 10223 franchissements irréguliers de la frontière Schengen ont été enregistrés, un chiffre en augmentation de 3,3 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Selon la police slovène, la plupart des clandestins sont originaires du Pakistan et du Bangladesh et seront probablement renvoyés en Croatie.

Suisse : les travailleurs étrangers sont nécessaires à la place économique et scientifique

24 Heures, le 27 septembre 2020.

Les Suisses tiennent à leurs relations avec l’Union européenne (UE). L’initiative pour une immigration modérée de l’UDC a été rejetée dimanche 27 septembre par 61,7% des votants. Cette dernière demandait à ce que la Suisse règle de manière autonome son immigration.

Le camp des vainqueurs s’est montré satisfait par la netteté du résultat. Pour la quatrième fois, les Suisses ont repoussé une attaque contre ses bonnes relations avec l’Europe, a réagi Opération Libero, mouvement politique engagé en faveur d’une Suisse ouverte et progressiste.

Lors de la campagne, l’UDC avait joué sur les craintes des travailleurs jeunes et plus âgés d’être mis hors jeu par des étrangers payés moins chers.

Les opposants ont au contraire souligné que la libre circulation était bénéfique à la place économique et scientifique suisse. Selon eux, les entreprises helvétiques ont besoin de travailleurs étrangers et le commerce est fondamentalement lié à l’Europe.

Après ce «non» clair, le Conseil fédéral va pouvoir se pencher à nouveau sur l’accord-cadre avec l’Union européenne.

Valéry Martseniuk / Voix d’Exils




Revue de presse #22

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils

Sous la loupe : Demandes d’asile à la baisse en Suisse / Tensions entre Londres et Paris sur fond de migration clandestine / L’Italie ne veut plus des requérants tunisiens

Demandes d’asile en Suisse : 60% de baisse

24 Heures, le 10.08.2020

Suite aux mesures mises en place pour stopper la pandémie de Covid-19, les flux migratoires ont fortement diminué en Europe lors du deuxième trimestre 2020.

Selon les chiffres communiqués par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM), la Suisse a enregistré 1314 demandes d’avril à juin 2020, soit 60% de moins que sur la même période en 2019. A noter que 93 personnes ont quitté la Suisse ou ont été rapatriées.

Dans le cadre des mesures de prévention de l’épidémie de coronavirus, la Suisse a appliqué jusqu’au 15 juin des restrictions d’entrée pour les migrants en provenance des États Schengen, à l’exception du Liechtenstein. Ces limitations ont également eu pour conséquence la suspension des transferts des cas Dublin.

Actuellement, les principaux pays de provenance des requérants d’asile sont l’Érythrée, l’Afghanistan, l’Algérie, la Syrie et la Turquie.

 

Londres réclame à la France d’interdire la traversée des migrants dans la Manche

Euronews.com, le 09.08.2020

Jeudi 6 août, 235 migrants répartis sur 17 bateaux ont été interceptés dans la Manche par les garde-côtes britanniques. Ce record journalier inquiète les autorités qui réclament davantage d’efforts de la part de la France, d’où partent les réfugiés après avoir séjourné dans des camps installés dans le nord-ouest du pays.

Le ministre britannique de l’éducation exhorte la France de tout mettre en œuvre pour empêcher que les requérants ne quittent son territoire. La Grande-Bretagne considère que la France est un pays sûr pour demander l’asile et que les requérants devraient s’en contenter.

Du côté des migrants, le message britannique risque de ne pas avoir beaucoup d’effet, car la Grande-Bretagne est considérée comme un eldorado pour trouver un travail dans les fermes ou la restauration.

Le chef du conseil du comté de Kent, sur les rivages duquel accostent les migrants, souligne qu’aucune autorité locale n’est en mesure de s’occuper correctement des 60 à 80 jeunes qui doivent être pris en charge mois après mois.

Malgré tous les appels lancés par la Grande-Bretagne à la France, 800 migrants navigant sur des barcasses, des esquives et même des canots pneumatiques ont été interceptés dans la Manche par les autorités britanniques depuis janvier 2020.

 

L’Italie rapatrie les clandestins tunisiens

Infomigrants.net, le 10.08.2020

Entre Tunis et Rome, les relations restent cordiales mais la tension est pourtant palpable sur le sujet de la migration clandestine.

La crise du Covid-19 a touché de plein fouet l’économie tunisienne et des départs massifs à destination de l’Italie se sont produits ces derniers mois. A titre d’exemple, plus de 4000 candidats à l’exil, essentiellement de jeunes hommes, ont rejoint les côtes italiennes en juillet dernier.

Le ministre italien des Affaires étrangères a déclaré, le 6 août, sur Facebook que la « Tunisie étant considérée comme un pays sûr et non un pays en guerre », des « rapatriements » de migrants clandestins arrivés sur des embarcations, allaient commencer dès le 10 août à raison de 80 personnes par semaine et ce, en accord avec les autorités tunisiennes.

Côté tunisien, la garde nationale de la ville de Mahdia, l’un des principaux points de départ, a annoncé une nouvelle stratégie sécuritaire, d’entente avec les services de renseignements, pour cibler davantage les réseaux de passeurs. Du 6 au 8 août, les autorités tunisiennes ont d’ailleurs arrêté près de 23 passeurs dans cette zone.

Selon les chiffres officiels, une centaine de personnes sont mensuellement arrêtées et une cinquantaine de tentatives d’immigration clandestine sont avortées,.

Le président Kais Saied a opté pour un discours sur la responsabilité collective face à l’émigration sauvage. Il a parlé de problème « tuniso-tunisien », dénonçant l’incapacité de la classe politique à résoudre les problèmes socio-économiques du pays depuis la révolution.

Oumalkaire / Voix d’Exils

 




Quel asile pour les Géorgiens ?

Plus besoin de visas pour les Géorgiens pour se rendre en Europe

Auteur: Georgi

Les citoyens Géorgiens n’auront plus besoin de visa pour se rendre en Europe

Décidée en décembre 2016 par la Commission européenne, la suppression des visas pour les ressortissants Géorgiens permettra à ces derniers de se déplacer librement dans l’espace Schengen dont fait partie la Suisse.

Cette suppression de l’obligation pour les citoyens géorgiens d’être en possession d’un visa pour circuler dans l’espace Schengen a pour but de rapprocher l’ex-pays du bloc communiste et l’Union européenne mais peut toutefois être suspendue en cas d’augmentation de la migration irrégulière. Une victoire diplomatique donc pour le pays du Caucase, qui pose cependant des interrogations quant aux demandeurs d’asile venant de Géorgie. Sera-t-il désormais possible pour ses ressortissants de déposer une demande d’asile auprès d’un pays signataire de l’accord de Schengen ? Quel sera le statut des requérants d’asile Géorgiens déjà en attente de décision ? Telles sont les questions en suspens auxquelles les Géorgiens tributaires de l’asile attendent des réponses.

Nicolas Kalbfuss

Civiliste à la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

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