1

Une grande contribution de la Suisse au monde

Auteur. marcelkessler. licence pixabay. Source: pixabay.com.

La fondue : un modèle de coexistence

Chaque pays du monde est unique par ses caractéristiques. Il construit son identité à travers de multiples facettes : sa culture, sa langue, ses traditions, sa cuisine, son folklore…

Les visions du monde multiples et les modes de vie différents selon les pays et les peuples sont également des « passeports » qui confirment leur existence. Dans le même temps, ces formes d’expression originales constituent le patrimoine culturel immatériel du monde entier. Et, bien entendu, ces exemples historiques et culturels enrichissent le monde. La Terre, notre maison à tous, devient ainsi plus riche, plus belle, plus sage… C’est magnifique!

Plus important encore, ce trésor unique appelle à la paix et protège notre planète: un bien commun à toutes et tous.

Une contribution de la Suisse au monde

La fondue est l’un de ces exemples historiques et culturels. Si elle fait aujourd’hui partie du patrimoine culinaire d’autres pays, elle a bel et bien été inventée par le peuple suisse en 1699. La fondue n’est pas un simple repas, mais aussi un art de vivre, qui met en valeur une forme de coexistence. Une tablée où tous les convives trempent leur pain dans le même caquelon raconte ceci : toutes les personnes sur terre sont égales ; tout le monde a les mêmes droits ; et, bien sûr, chacun est également responsable de tout. Finalement, la fondue nous rappelle que tous les peuples du monde forment une seule grande famille et que chacun de ses membres a un droit égal d’utiliser les ressources de la Terre.

J’appelle cela la « philosophie de la fondue ». L’égalité de tous rend la coexistence possible. On évite la guerre, un monde baigné de sang, pour vivre en harmonie, dans la paix et dans la prospérité.

La fondue résume le message que la Suisse peut offrir au monde : ce modèle de coexistence est l’essence même de la Suisse, pays où, rappelons-le, selon les statistiques, un quart de la population est constituée de personnes étrangères.

Samir Murad

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Pour aller plus loin

Un tutoriel pour vous montrer comment préparer une fondue moitié-moitié:

 

 

 

 




Le « Fateh » ou « Teseaye » : un régal oriental

Samir présente le "Teaseaye"

Samir présente le « Teaseaye ». Photo: Voix d’Exils.

Une nouvelle rubrique culinaire fait son apparition sur Voix d’Exils et vous propose de découvrir des plats du monde entier. Si l’expérience vous tente, envoyez-nous votre recette préférée à redaction@voixdexils.ch en n’oubliant pas d’indiquer :

-Le contexte du plat : ses origines et son histoire.

-Les ingrédients et, le cas échéant, comment se les procurer.

  • -Les indications relatives à la préparation du plat.
  • -Votre nom pour la signature du met

Merci de joindre quelques photographies du plat en attache au mail et en format JPEG. Nous inaugurons cette nouvelle rubrique avec un plat typiquement oriental qui a fait le bonheur de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils! 

Au Liban, ce plat est appelé « Fateh », alors qu’en Syrie il est appelé « Teseaye ». C’est un plat très connu et très apprécié dans les pays orientaux. On le mange à n’importe quelle heure : le matin au petit déjeuner, à midi ou même le soir. Très nourrissant, il se mange chaud, il est facile à préparer et les ingrédients qui le composent sont bons marchés. On peut le préparer avec ou sans viande.

 

Zoom avant sur le « Teseaye ». Photo: Voix d'Exils.

Zoom avant sur le « Teseaye ». Photo: Voix d’Exils.

FATEH OU TESEAYE

Pour 4 personnes

Temps de préparation : environ 30 minutes

 

Ingrédients :

2 verres de pois chiche

4 ou 5 pains libanais

1 kilo de yoghourt nature

½ verre de crème de sésame

Jus de citron

1 gousse d’ail

½ verre d’amande grillées

½ verre de pignons grillés

300 g de viande hachée

Sel, paprika, cumin moulu

 

La rédaction vaudoise de Voix d'Exils se régale!

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils termine en beauté la séance de rédaction du lundi matin en se régalant! Photo: Voix d’Exils

Préparation :

Faire tremper les pois chiche dans de l’eau avec une petite cuillère de bicarbonate de soude pendant 8 heures, puis les laver. Faire bouillir les pois chiche dans 2 litres d’eau jusqu’à ce qu’ils soient tendres. On peut également utiliser des pois chiche en conserve déjà cuits.

Couper le pain libanais en petits morceaux carrés et tapisser le fond d’un grand plat allant au four. Humidifier le pain avec une partie de l’eau de cuisson des pois chiche, puis recouvrir avec les pois chiche.

Mélanger le yoghourt avec l’ail écrasé, le jus d’un demi-citron, un peu de sel et la crème de sésame. Verser le tout sur le pain et les pois chiche. Chauffer brièvement au four. Avant de servir, décorer avec des amandes et des pignons grillés à la poêle et saupoudrer de cumin et de paprika.

La recette varie d’un pays à l’autre, certains y ajoutent des aubergines frites, d’autres préfèrent ajouter un peu de vinaigre à la place du jus de citron. Pour une recette non végétarienne, ajouter sur le yaourt de la viande hachée (bœuf ou agneau) ou de gros morceaux de poulet.

 

Samir

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils