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Comment protéger ses données ?

Julien Clavel.

Les enjeux de la surveillance des données personnelles et les outils technologiques qui existent pour les protéger

Lors de l’émission de Radio Django du 19 septembre 2018, les enjeux juridiques de l’initiative parlementaire de l’UDC qui permettrait aux autorités de fouiller les téléphones portables des requérants d’asile pour établir leur identité ont été analysés. Pour poursuivre la réflexion, il s’agit de s’interroger sur les enjeux de la surveillance des données personnelles et de s’intéresser aux outils technologiques qui existent pour les protéger. C’est le sujet (version express) proposé par Voix d’Exils lors du Grand Direct de Radio Django du 16 octobre 2018.

Notre invité :

Julien Clavel travaille dans le web depuis plus de 15 ans. Il a donc été rapidement confronté aux défis de la sécurité de l’information, d’abord dans un cadre professionnel, puis au niveau personnel. Actuellement homme à tout faire en ligne pour un grand syndicat suisse, il est aussi consultant en sécurité numérique individuelle.

Ecoutez l’interview intégrale de Julien Clavel « Comment protéger ses données? » (partie 2 du sujet)

Réécoutez l’émission du 19 septembre 2018 « Fouiller le téléphone portable des requérants d’asile: bientôt légal? » (partie 1 du sujet)

 

 




Mes premiers pas en Suisse (2/3)

Auteur: Ingo Kramarek / pixabay.com / CC0 Creative Commons

Voyage en train chez la police – épisode 2

Rappel: lire le premier épisode ici

Je suis retourné vers mes amis. « Qu’est-ce qu’elle t’a dit? », m’a demandé Mohamed. Je ne voulais pas leur dire. « Elle ne savait pas parler anglais », je lui ai répondu. « Mais qu’est-ce qu’on fait? », a dit Dawood. « Cette gare devrait avoir un guichet ou un point d’informations », je leur ai dit. « Donc, on va chercher », a dit Mohamed. « Mais, comme ça tout le monde va savoir qu’on est clandestin », je lui ai dit. « C’est vrai, ça suffit qu’un seul d’entre nous aille chercher », a dit Dawood. Les deux me regardaient, ils voulaient que j’aille moi. « Ne me regardez pas comme ça, je n’y vais pas, j’ai peur », je leur ai dit. « Mais, s’il te plaît, tu sais te débrouiller en anglais, nous pas », m’a dit Mohamed.

Finalement, comme ils ont insisté, j’ai décidé d’aller chercher le guichet. En partant, Dawood m’a dit que si on était en Autriche, il fallait acheter trois billets pour n’importe où, parce qu’on ne voulait pas rester en Autriche, car il y a déjà beaucoup de migrants. Je les ai laissés sur le quai, j’avais peur de les quitter car on ne voulait pas que les policiers nous arrêtent là. En quittant le quai, j’ai croisé un homme qui roulait sa cigarette. Je me suis tout de suite arrêté : «  Excuse me, sir », je lui ai dit.

Il s’est tourné vers moi en disant « Yes sir ». Il avait l’air gentil. «  Can you speak english? », je lui ai demandé. «  A little », m’a répondu l’homme gentil. « The ticket office, I don’t know where it is », je lui ai dit. Il m’a montré le chemin tout gentiment et il est parti. Il était beaucoup plus gentil que la fille, celle avec qui j’avais essayé de parler tout à l’heure.

Le guichet, je l’ai trouvé facilement, il était vers la voie numéro 1. J’avais tellement peur d’y aller, j’ai jeté un coup d’œil autour de moi pour être sûr que les policiers ne soient pas là. Je ne savais pas quoi faire ; acheter des billets ou demander où on était. Je ne voulais pas faire des bêtises. J’ai bien regardé le tableau sur lequel il y a les informations, j’ai essayé de lire les destinations mais ce n’était pas facile. La seule ville que je connaissais parmi les destinations sur le tableau était Zürich, donc j’ai tout de suite décidé de prendre trois billets pour Zürich.

Derrière le guichet, il y avait une jeune femme qui portait une chemise blanche, elle était brune et avait l’air sérieuse, ça me faisait peur. « Hallo », elle m’a dit. Je ne savais pas quelle langue elle parlait. « Hello, I would like three tickets for Zürich », je lui ai dit. Quand elle m’a donné mes billets, je suis sorti tout content de les avoir. Je suis revenu vers Dawood et Mohamed pour leur dire qu’on avait un train pour Zürich dans 10 minutes. Quand je suis arrivé sur le quai où étaient les autres, j’ai vu qu’ils se faisaient déjà arrêter par la police et j’ai commencé à paniquer. Ils m’ont arrêté aussi, quelques minutes plus tard on s’est retrouvé à la police.

À suivre…

Essi

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Episode  1




«Le bénévolat m’a permis d’obtenir une bourse pour suivre la formation d’Auxiliaire de santé de la Croix-Rouge»

Auteur: PR, membre de la rédaction vaudoise de Voix d'Exils

Auteur: PR, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Faute de pouvoir travailler, Timaj, jeune Ethiopienne de 32 ans à l’aide d’urgence, a décidé de s’investir dans le bénévolat. Depuis trois ans, elle offre son aide, sa patience et son sourire pour alléger le quotidien de personnes âgées et handicapées. Si, au bout du compte, son porte-monnaie est toujours aussi léger, Timaj ne regrette rien, car ses activités de bénévole constituent autant d’occasions pour faire des rencontres, se former, pratiquer cette langue ardue qu’est le français et pour mieux comprendre les codes et les usages en vigueur dans la culture suisse. Interview.

Voix d’Exils : Timaj, raconte-nous tes débuts de bénévole…

Timaj : Je suis arrivée en Suisse en 2009 et j’ai posé une demande d’asile. J’ai été déboutée début 2011. Je ne pouvais donc ni travailler ni suivre une formation. Alors je suis devenue bénévole à l’hôpital d’Orbe et à la Fondation Pro-XY, qui organise une aide à domicile pour les personnes âgées.

En quoi consiste le bénévolat en milieu hospitalier ?

J’ai été bénévole à l’hôpital d’Orbe, de septembre 2011 à juillet 2014. Je participais aux activités d’animation destinées aux résidents et aux personnes qui passent la journée au CAT, le Centre d’Accueil Temporaire. Je travaillais les mardis après-midi en binôme avec une animatrice professionnelle pour donner les cours de gymnastique douce. Et puis je servais le repas de midi, j’aidais les personnes à manger et à couper la nourriture quand c’était nécessaire.

Cela représentait beaucoup de temps?

Je travaillais deux fois trois heures par semaine, une fois l’après-midi et une fois le matin.

Et chez Pro-XY ?

Chez Pro-XY, je m’occupe depuis 2011 de Janine, qui a 88 ans. Je vais chez elle une fois par semaine, le samedi. J’arrive à 11:00, je l’accompagne faire les commissions, puis je l’aide à préparer le repas et nous mangeons ensemble. Quand elle fait la sieste, je range la cuisine, et ensuite on va faire une promenade en ville d’Yverdon. Une fois, on a pris le bateau pour aller jusqu’à Neuchâtel.

Selon toi, quelles sont les qualités nécessaires pour être bénévole ?

Il faut avoir l’envie de donner du temps, d’aider les gens qui sont en difficulté, qui sont seules. Il faut aussi être motivé car il y a des difficultés qui sont dues à la différence de langue et aux différences socio-culturelles. Plusieurs fois j’ai commencé la séance de gymnastique douce alors que l’animatrice n’était pas encore là, et je n’arrivais pas à bien le faire car je suis timide, je ne me sens pas à l’aise quand je dois me mettre en avant. C’est dans ma culture…

Quelle est la place du bénévole au sein d’une équipe soignante ?

Les infirmières, les aides-soignantes et les animatrices sont très occupées : elles doivent aider les personnes âgées à descendre à la salle à manger et les installer pour le repas, les aider à manger, débarrasser la table et les remonter dans leur chambre pour la sieste. C’est beaucoup de travail! Donc, pour les personnes âgées et pour le personnel soignant, c’est précieux de bénéficier de l’aide des bénévoles.

Que t’a apporté et t’apporte encore le bénévolat?

Tout d’abord, j’apprécie de pouvoir communiquer avec les gens d’ici, d’avoir des contacts, de progresser dans mon apprentissage de la langue française. Ensuite, je ressens une grande satisfaction de pouvoir être utile aux autres. J’étais la seule Africaine dans l’équipe à l’hôpital mais les gens m’ont bien acceptée. J’ai aussi beaucoup apprécié les réunions avec les responsables de l’hôpital une fois par année. Cela me permettait de partager l’expérience des professionnels. J’étais aussi invitée au souper annuel du regroupement des hôpitaux vaudois.

Ces expériences t’ont-elles permis de progresser sur un plan professionnel ?

Oui, être bénévole m’a permis de suivre différentes formations proposées par l’association faîtière Bénévolat-Vaud, comme par exemple «L’introduction à l’engagement bénévole», «L’accompagnement en fin de vie», «Les Premiers secours». Le bénévolat m’a apporté une expérience de travail, et m’a permis d’obtenir une bourse de la Fondation Envol pour payer le cours d’Auxiliaire de santé de la Croix-Rouge. J’ai obtenu le certificat fin 2013.

Quels sont les côtés moins sympathiques?

Une fois que tu n’es plus bénévole, tu perds le contact avec les personnes que tu as côtoyées. En juillet 2014, je suis devenue rédactrice à Voix d’Exils et j’ai arrêté le bénévolat à l’hôpital d’Orbe. Comme je ne vais plus à l’hôpital, je ne vois plus mes anciens collègues ni les personnes âgées dont je me suis occupées.

Recommanderais-tu le bénévolat aux requérants d’asile?

Oui! Cela permet de communiquer avec les gens, de s’intégrer, de développer la langue et d’entrer dans le système. Et l’intégration, ça compte pour obtenir l’asile! Même si le bénévole ne reçoit pas de salaire, il peut vivre une expérience professionnelle et humaine très riche. Il n’y a pas que dans les soins… On peut faire du bénévolat dans beaucoup de domaines différents. En tant que requérant, on arrive en Suisse les poches vides, il faut les remplir avec de nouvelles expériences !

Propos recueillis par

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Voix d’Exils: le film !

Keerthigan Sivakumar lors du tournage du film.  Photo: Voix d'Exils

Keerthigan Sivakumar lors du tournage du film. Photo: Voix d’Exils

Comprendre ce qu’est Voix d’Exils en moins de 8 minutes : c’est le défi qu’a brillamment relevé Keerthigan Sivakumar, requérant d’asile d’origine sri-lankaise, qui s’est attelé à la production d’un film sur le blog. Après plusieurs mois de tournage, en 2013, lors desquels il a suivi les trois rédactions de Voix d’Exils, Keerthigan Sivakumar a finalisé ce projet exigeant à l’aide d’une équipe motivée. Visionnez en primeur le film en cliquant sur les liens qui se trouvent dans l’article.

Passionné de cinéma et membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils, Keerthigan Sivakumar s’est lancé dans la production d’un film sur le blog en mars 2013. Un défi d’envergure, car Voix d’Exils ne disposait ni du matériel adéquat, ni des compétences techniques pour mener à bien ce projet. Sa proposition a été accueillie très favorablement par les membres des différentes rédactions cantonales, ainsi que par plusieurs partenaires qui n’ont pas hésité à lui apporter leur soutien. Donner en priorité la parole aux membres des rédactions pour qu’ils racontent leur expérience du blog, mais aussi leur expérience de requérant d’asile en Suisse, telles sont les axes qui ont guidé les choix artistiques de l’auteur: des portraits serrés, des plans fixes sur des regards qui en disent long, des lèvres qui racontent. Pour Keerthigan Sivakumar, en plus de présenter le blog Voix d’Exils, ce film porte aussi un message plus général qu’il adresse aux spectateurs: «Ne préjuge pas qui je suis avant de me connaître. Je suis comme tout le monde. Regarde-moi comme une individualité et ne me réduis pas à une catégorie.»

Pour visionner la version française du film, cliquer sur le lien suivant: http://youtu.be/uAVnobYaQQU

Pour visionner la version anglaise du film, cliquer sur le lien suivant: http://youtu.be/hydE3gkv5e0

Pour voir le film en qualité supérieure: modifier le réglage qui se trouve au bas de la fenêtre Youtube au niveau du symbole en forme d’engrenage en augmentant la qualité de l’image jusqu’à 1080 p HD.

Ce film est sous licence Creative Commons et peut être librement diffusé. Merci de partager largement les liens du film sur vos sites Internet et réseaux sociaux.

Nous tenons ici à remercier chaleureusement nos partenaires sans lesquels ce film n’aurait jamais pu voir le jour. Un grand merci à Pôle Sud, à TV Bourdonette et à Alexi Sans S pour leur soutien.

Omar Odermatt

Responsable du blog Voix d’Exils

Photos des coulisses du tournage

 

La formation multimédia de Voix d'Exils. Photo: Voix d'Exils

La formation multimédia de Voix d’Exils au centre de formation « Le Botza ». Photo: Voix d’Exils.

La rédaction intercantonale de Voix d'Exils. Photo: Voix d'Exils

La rédaction intercantonale de Voix d’Exils. Photo: Voix d’Exils

Interview. Photo: Voix d'Exils.

Interview. Photo: Voix d’Exils.

Alexi sans S en train de peaufiner le montage du film

Alexi sans S en train de finaliser le montage du film. Photo: Voix d’Exils.

 

 

 




«Mes premiers jours en Suisse»

La Suisse. Auteur: Damien Ligiardi (CC BY-NC-ND 2.0)

La Suisse. Une photo de Damien Ligiardi (CC BY-NC-ND 2.0)

André, un jeune Congolais de 21 ans, raconte son arrivée en Suisse. De surprises en déceptions, de rencontres en découvertes, il nous emmène sur les chemins tortueux de l’asile. Témoignage.

«Le mercredi 14 mars 2012, j’arrive au Centre d’enregistrement et de procédure de Vallorbe où je vis mon premier choc : lors du dépôt de ma demande d’asile – mon premier jour en Europe – je suis placé en «semi-détention» (selon les propos d’un gardien), comme l’exige la procédure.

Au centre d’enregistrement et de procédure de Vallorbe

Je passe donc près d’un mois en semi-détention à Vallorbe et cette expérience est très traumatisante. Mis à part le décor qui a changé, je retrouve ce que je fuyais dans mon pays : des hommes en uniforme qui se prennent pour des dieux, le mépris, l’enfermement, la misère lisible sur le visage des résidents et une alimentation bizarre, comme des macaronis roses mélangés à de la salade.

Au moment du départ du centre, on me remet un ticket de train. Destination : la ville de Lausanne. Arrivé à Lausanne, je me rends au service de la population de Canton de Vaud – le SPOP – qui me délivre un permis N, puis à l’antenne administrative de l’Établissement vaudois d’accueil des migrants – l’Evam – qui me remet 12 francs d’assistance financière journalière. Je me rends alors compte que je vais être transféré à Sainte-Croix ! je me demande alors «c’est où Sainte-Croix ?» J’interroge un Monsieur à la gare de Lausanne qui m’explique l’itinéraire à prendre. Désorienté et n’ayant pas la connaissance du pays, j’arrive à la gare de Sainte-Croix et je me demande si je suis toujours en Suisse, parce que dans mon imagination et vu le trajet effectué depuis Vallorbe, je pense être renvoyé hors des frontières du pays.

Arrivé au foyer Evam de Sainte-Croix

Arrivé au foyer Evam de Sainte-Croix, et selon le protocole, je me rends à l’intendance où l’on m’attribue un lit ainsi que quelques ustensiles pour la cuisine. Après m’être installé dans la chambre que je partage avec quatre autres requérants d’asile qui sont arrivés avant moi, je sors prendre l’air à la découverte du village qui m’accueille. Durant mon parcours à pieds, je me rends compte combien je suis loin de chez moi : Boma, une ville portuaire qui se trouve en République démocratique du Congo. Je ne peux retenir mes larmes qui se mettent alors à couler telles la pluie un jour d’orage. Je me rappelle alors les miens que je ne reverrai pas de si tôt et je me dis alors qu’il y a vraiment de quoi péter un plomb et devenir fou, se mettre une balle en pleine tête ou simplement essayer d’écrire un livre de deux mille pages jusqu’à en devenir ivre.

M’ayant aperçu en train de pleurer, un groupe de requérants d’asile s’approche de moi pour me consoler en me disant de prendre courage, que je m’adapterai, que ce parcours de la procédure d’asile me fortifiera et me rendra plus endurant. Ils m’invitent alors à jouer avec eux au volley-ball, histoire de me changer les idées. Une fois la nuit tombée, impossible pour moi de fermer l’œil, car ma tête est bourrée d’appréhensions. Je passe alors une nuit blanche. Le lendemain matin, avec mes compagnons de chambre, impossible de communiquer, car on ne parle aucune langue commune. Une vraie Tour de Babel ! C’est ainsi que s’ajoute l’ennui et l’isolement à la litanie de mes soucis. N’ayant personne avec qui discuter dans la chambre et n’étant pas enthousiaste à l’idée d’aller à l’extérieur à cause du froid extrême inconnu du jeune Africain que je suis, je pense alors à mes amis d’autrefois jouant au football pieds nus sous la chaleur brûlante de l’Afrique. Je m’exclame alors: « Dieu sauve moi ! ». Après mon bain, n’arrivant pas à manger par manque d’appétit et à cause de mes tourments, je cherche alors à savoir s’il y a dans le foyer des gens provenant du même pays que moi. C’est alors que j’en découvre un avec qui je sympathise et que je ne le lâche plus de la journée, soulagé de ne plus être seul. Avec ce dernier, on discute alors de tout et de rien et on mange avec appétit de la nourriture de notre pays. Le soir tombé, nous décidons d’aller regarder la télévision dans la salle prévue à cet effet, où je croise des gens venus des quatre coins du globe. Après avoir échangé avec eux, je commence enfin à me réjouir de mon séjour au foyer, qui m’offre la possibilité de mieux connaître le monde en étant en contact avec des personnes de diverses origines et cultures.

Quelques mois plus tard

C’est ainsi que débuta mon parcours en Suisse. D’un côté certes peu évident quant à ses débouchés, mais enrichissant et fortifiant de l’autre.

Aujourd’hui, mon activité de rédacteur à Voix d’Exils me permet de sortir de ma coquille de Sainte-Croix et de rencontrer du monde – dont le syndic de la Ville de Lausanne – par le biais d’interviews et de reportages. Je suis encore dans la même situation stressante, improbable et sans perspectives d’avenir. Mais, depuis que je suis à Voix d’Exils, je suis sorti de la déprime. Le sentiment d’utilité conféré par le choix, l’élaboration et l’aboutissement d’un article me redonne confiance en moi et fait que je ne me considère plus comme la cinquième roue du carrosse.»

André

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils