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Flash infos #187

Sous la loupe : Le village thurgovien de Steckborn refuse la fermeture de son centre d’asile / Elections européennes : quatre questions sur le ralliement au RN de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex / Situation humanitaire très alarmante en RDC

 

Le village thurgovien de Steckborn refuse la fermeture de son centre d’asile

 Le Temps, le 16 février 2024

Elections européennes : quatre questions sur le ralliement au RN de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex

Franceinfo, le 19 février 2024

Situation humanitaire très alarmante en RDC

DW, le 15 février 2024

Ce podcast a été réalisé par :

Zana Mohammed et Kristine Kostava, membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils et Malcolm Bohnet, civiliste à la rédaction.




Flash Infos #80

Kristine Kostava / Voix d’Exils

Crimes contre l’humanité en Libye / Migrant.e.s: persona non grata en Australie / Condamnation de Paul Rusesabagina

Un rapport dénonce des crimes de guerre et des crime contre l’humanité en Libye

Infomigrants, le 05.10.2021

Un rapport d’enquête de l’Organisation des Nations unies (l’ONU), réalisé par des experts qui se sont rendu en Libye, a été présenté à l’ONU à Genève le 7 octobre dernier. Ce rapport souligne que les civils ont payé un lourd tribut des violences commises ces cinq dernières années dans le pays. Les frappes aériennes ont tué des dizaines de familles, détruit des infrastructures de santé et bloqué l’accès aux soins. L’utilisation de mines antipersonnel dans des quartiers résidentiels ont tué et blessé de nombreux civils. Le rapport condamne également « les détentions arbitraires » et « la violence massive » à l’encontre des personnes migrantes en détention qui tentaient de trouver un moyen d’entrer en Europe. Le rapport évoque par ailleurs le recrutement d’enfants soldats et les exécutions arbitraires de civils enterrés dans des charniers qui se trouvent notamment dans la ville de Tarhuneh, au sud-est de Tripoli. Les troubles politiques dans le pays ont été exacerbés par l’absence de pouvoir central et l’utilisation de mercenaires étrangers qui n’ont aucune responsabilité légale, ce qui a ouvert la voie à toutes les violations possibles.

La Nouvelle-Guinée refuse de recevoir des personnes migrantes d’Australie

lematin.ch, le 06.10.2021

Source: Wikipédia.ch

Des ONG ont condamné la politique migratoire australienne qui consiste à renvoyer de force des personnes migrantes en situation irrégulière de ses côtes vers l’île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont annoncé qu’ils allaient abroger leur « accord régional de réinstallation » le 31 décembre de cette année, argumentant atteindre ainsi « un objectif partagé de longue date ». Donc, à partir du 1er janvier 2022, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée va assumer « la pleine responsabilité » des personnes migrantes qui restent sur son territoire. Le pays fournira la possibilité d’une installation durable sur son territoire « y compris l’accès à la citoyenneté » aux personnes migrantes restées sur place; tandis que celles et ceux qui souhaitent partir seront transférés sur l’île de Naru, l’un des plus petits état du monde.

 

Condamation de  Paul Rusesabagina, l’opposant le plus farouche de Paul Kagame

lepoint.fr, le 20 septembre 2021

Le Belgo-Rwandais Paul Rusesabagina, 67 ans, l’un de plus farouches opposants du président rwandais Paul Kagame, à été condamné le 13 septembre à 25 ans de prison pour des « crimes de terrorisme », lors d’un procès inéquitable aux contours politiques selon ses proches.

Le héros de l’hôtel des Mille Collines 

Jeuneafrique, le 28.09.2021

En 1994, tout au début du déclenchement du génocide au Rwanda, dont le lourd bilan est de 800’000 personnes massacrées: hommes, femmes et enfants, principalement Tutsis, ainsi que des Hutus modérés; Paul Rusesabagina était alors le directeur de l’hôtel des Mille Collines. Il a ouvert les portes de son hôtel, accueilli et sauvé la vie de 1268 personnes. Son histoire a été immortalisée par Hollywood à travers le film Hotel Rwanda, réalisé par Terry George, dans lequel Don Cheadle incarne son personnage. Hotel Rwanda est sorti en 2004, précisément 20 ans après la tragédie du génocide rwandais qui a profondément choqué toute l’humanité.

En 2005, aux États-Unis, Paul Rusesabagina s’est vu décerner une médaille présidentielle pour la liberté, comme symbole de reconnaissance de son courage et de sa détermination qui ont sauvé ces 1260 rescapé.e.s.

Réactions suite à l’arrestation de Paul Rusesabagina

rtbf.be, le 05.10.2021

Les réactions à sa condamnation n’ont pas tardé. Le Parlement européen a voté une résolution quasi unanime (660 voix pour, 2 voix contre et 18 abstentions) réclament son rapatriement humanitaire « sans préjuger de sa culpabilité ou de son innocence ».

amnesty.org, le 14.09.2021

À son tour, Amnesty International a dénoncé « L’absence de transparence entourant l’arrestation de Paul Rusesabagina » et exige qu’il soit « déféré rapidement devant un juge afin d’examiner la légalité de sa détention et de prévenir toute nouvelle atteinte à ses droits. »

Victime d’un enlèvement?

jeuneafrique.com, le 03.09.2021

Selon la famille de Paul Rusesabangina, exilé depuis 1996 et résident à la fois en Belgique et aux États-Unis, celui-ci a atterri à Dubaï le 27 août août d’où, à bord d’un jet privé, il devrait se rendre dans un pays d’Afrique Centrale non cité. Mais il s’est mystérieusement retrouvé « de manière imprévue » sur le tarmac de l’aéroport de Kigali , « où les autorités rwandaises, informées de l’identité de l’illustre passager, l’ont cueilli tel un fruit mûr.»

amnesty.org, le 19.07.2021

Toutefois, il se pourrait que les autorités rwandaises aient utilisé le logiciel espion Pegasus dans cette opération. En effet, Amnesty International et Forbidden Stories ont révélé que les autorités rwandaises ont utilisé le logiciel de NSO Group pour cibler probablement plus de 3’500 militant.e.s, journalistes et personnalités politiques, dont Carine Kanimba, la fille de Paul Rusesabagina.

 

 




Bachar el-Assad asphyxie les réfugiés du camp de Yarmouk

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied.
Graphiste: Moaz Sabbagh.

Pendant que vous lisez ces mots, un blocus instauré par le régime syrien affame depuis 500 jours les civils du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, sis au sud de Damas. Une action immédiate pour changer cette situation est absolument nécessaire!

Cela fait plus de 500 jours que le régime syrien bloque le ravitaillement du camp de Yarmouk en nourriture, électricité et médicaments. Cela fait plus de 100 jours que l’eau n’y est plus distribuée. La souffrance augmente continuellement pour plus de 20’000 civils qui vivent dans des conditions vie exécrables.

170 personnes ont déjà été victimes de ce siège inhumain selon le média local Yarmouk News. Les enfants de Yarmouk vivent dans le pire cauchemar imaginable : ils n’ont plus le luxe de jouer dans les rues. Maintenant, leurs jours sont consumés par la peur d’être la cible des bombes.

N’oublions cependant pas que des millions d’enfants syriens vivent dans des régions assiégées en Syrie ainsi que dans les camps de réfugiés au Liban, en Turquie et en Jordanie. Ils sont particulièrement vulnérables à l’hiver meurtrier! Leur enfance est gâchée alors, qu’innocents, ils n’ont commis aucun mal. Ils n’ont plus aucun espoir pour l’avenir, ni aucune chance de revivre leur enfance de la façon dont elle aurait dû se dérouler.

Ces affiches sont des appels des enfants du camp de Yarmouk. Les photos ont été réalisées par le photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition et le graphiste Moaz Sabbagh, auteur des affiches.

Moaz Sabbagh

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

The lost childhood

While you are reading these words, a blockade by the Syrian regime on the Palestinian refugee camp of Yarmouk, south of Damascus goes on.

For more than 500 days they have been blocking food, electricity, medicine and ambulatory needs, newly water for more than seventy days. This is increasing the continuous suffering of more than 20,000 civilians with no hope of it ending any time in the near future.

170 people have already died, including children according to Yarmouk News. Children of this siege are living in the worst nightmares imaginable. The children of Yarmouk and Eastern Gouta, (which was subjected to a chemical attack earlier which claimed the lives of hundreds), no longer have the luxury of playing in the streets after a long day at school and coming home to lay down on a warm mattress. Now their days are consumed with fear of being targeted with bombs.

Millions of Syrian children live in the besieged area as well as in refugee camps in Lebanon, Turkey and Jordan. Their childhood is being wasted through no fault of their own. They have no hope for the future nor a chance to relive their childhood the way it should have been.

These posters are letters from children in the Yarmouk refugee camp.

The pictures were taken by the photographer Niraz Saied, who won the 2014 Youth Wins UNRWA / EU Photography Competition and Moaz Sabbagh is the author of the posters.

Moaz Sabbagh

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied
Graphiste: Moaz Sabbagh auteur des affiches

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied
Graphiste Moaz Sabbagh

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied
Graphiste: Moaz Sabbagh

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied
Graphiste: Moaz Sabbagh