Sous la loupe : La palme du FIFDH pour un film sur l’exil et le handicap / L’intégration des personnes immigrées et de leurs enfants reste difficile sur le marché du travail / L’Allemagne mise sur des mesures dissuasives pour diminuer le nombre de personnes demandeuses d’asile
Alix Kaneza et Zana Mohammed, membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils et Malcolm Bohnet, civiliste à la rédaction.
Flash Infos #181
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Sous la loupe : Un incendie présumé criminel détruit un camp de personnes réfugiées Rohingyas au Bangladesh / Les recommandations de l’OIM pour un Pacte de l’UE fondé sur les droits et l’humanité / Pourquoi la France accueille relativement peu de personnes réfugiées ukrainiennes?
Liana Grybanova et Tsering, membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils ainsi que Malcolm Bohnet, civiliste à la rédaction.
FLASH INFOS #161
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Sous la loupe : Le Royaume-Uni installe une barge pour demandeurs d’asile dans le port de Portland / Des dizaines de personnes étrangères à l’aide sociale expulsées chaque année de Suisse / La Belgique condamnée pour « refus caractérisé » d’héberger un demandeur d’asile
Sous la loupe: Inauguration à Berne d’un «village de conteneurs » pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s / Un réseau de passeurs actif dans 5 pays européens est démantelé / La Commission européenne demande l’arrêt des refoulements illégaux de réfugié·e·s
À Berne, près de 1’000 réfugié·e·s ukrainien·ne·s pourront être accueilli·e·s dans un nouveau village temporaire de conteneurs. Les dizaines de conteneurs réunis sont aménagés en chambres, cuisines communautaires, écoles et autres services. Les résident·e·s, dont les premiers et premières ont pris possession des installations le lundi 11 juillet, pourront y vivre de façon autonome et pourront également partir quand ils le souhaitent.
Le projet a toutefois été critiqué par certaines personnes qui assimilent la structure des conteneurs à celle d’une prison. En outre, selon Peter Meier, responsable de la politique d’asile à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR), « ces villes de conteneurs ne peuvent être qu’une solution temporaire ».
Une opération de police a été organisée mardi 5 juillet dans cinq pays européens pour démanteler un réseau de passeurs qui faisait traverser illégalement par la Manche des exilé·e·s clandestins. L’Allemagne, la France, la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas étaient au centre de l’opération. Au total, 36 personnes ont été interpellées pour être soupçonnées de faire partie du réseau organisé de trafic de personnes étrangères.
Informés par la police, certains médias ont annoncé que ce réseau de passeurs serait composé de Kurdes irakiens ayant permis jusqu’à 10’000 personnes de rejoindre le Royaume-Uni dans de petites embarcations.
La Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures – Ylva Johansson – a accusé la Grèce de procéder à des expulsions illégales et violentes de personnes migrantes à sa frontière. De nombreuses ONG dénoncent depuis un certain temps le fait que les autorités grecques exploitent, attaquent et volent des exilé·e·s afghan·es, y compris des enfants, avant de les renvoyer en Turquie via le fleuve d’Evros.
De son côté, Athènes dément ces accusations et critique le manque de solidarité des autres Etats membres de l’Union européenne (UE) face à l’afflux de personnes réfugiées.
Zahra Ahmadiyan
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils
FLASH INFOS #107
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Sous la loupe: Accord controversé entre le Rwanda et le Royaume-Uni pour le renvoi des demandeurs et demandeuses d’asile / Suisse: une société de télémédecine cherche des médecins parlant français et ukrainien ou russe / Un homme en situation irrégulière peine à récupérer 250’000 euros gagnés avec un jeu à gratter
En passant un accord avec le Rwanda qui vise à expulser les demandeurs et demandeuses d’asile qui se trouvent au Royaume-Uni vers ce pays de l’Afrique de l’Est, Londres a pris une décision radicale contre les personnes migrantes qui traversent la Manche. De cette manière, plus de 1’000 immigré·e·s arrivé·e·s au Royaume-Uni ces derniers jours pourraient être envoyés au Rwanda. Cet accord entend stopper les nombreuses arrivées récentes des personnes migrantes sur le sol britannique en échange d’un forfait de 144 millions d’euros versés chaque année au Rwanda par le Royaume-Uni.
Steven Martin, coordinateur de Channel Rescue, une ONG britannique dont la mission est de venir en aide aux bateaux de personnes migrantes qui atteignent la côte, parle d’une « criminalisation des passages », alors même qu’il n’est pas « illégal de traverser une frontière pour déposer une demande d’asile dans un pays ».
La société de télémédecine Medgate qui propose des consultations à distance par téléphone ou vidéo cherche des généralistes et des pédiatres parlant russe ou ukrainien pour sa nouvelle hotline dédiée aux personnes réfugié·e·s ukrainien·ne·s. Les consultations effectuées via l’hotline (058 387 77 20) sont entièrement gratuites.
Actuellement, les médecins de la hotline travaillent avec des traducteurs et traductrices. Mais il est important que les personnes réfugiées puissent se sentir au mieux en parlant leur langue maternelle. Andy Fischer, CEO de Medgate, a indiqué vouloir fournir aux personnes réfugiées un accès aux soins « de la manière la plus simple et la moins contraignante possible ».
En Belgique, un homme sans-papier a gagné la somme de 250’000 euros en grattant un ticket de loterie. Néanmoins, il rencontre des difficultés à percevoir son gain du fait de sa situation irrégulière.
Ne possédant ni papiers d’identité, ni compte en banque, l’homme d’origine algérienne a tout d’abord tenté d’envoyer des amis afin de retirer la somme d’argent gagnée. La Loterie Nationale a toutefois immédiatement suspecté une fraude et a contacté les autorités. L’homme s’est finalement rendu au commissariat accompagné d’un avocat afin de clarifier la situation. Ce dernier a déclaré qu’il était en contact avec la famille de son client en Algérie afin de trouver des documents permettant de prouver son identité. Il a ajouté que le billet gagnant était actuellement entre les mains de la justice, en attendant de trouver une solution. L’heureux gagnant a par ailleurs obtenu la garantie qu’il ne serait pas expulsé avant d’avoir récupéré son dû.
Une situation similaire s’était déjà produite en France. Une personne sans-papiers avait finalement récupéré son gain de 500’000 euros… non sans mal.