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Flash Infos #174

Sous la loupe : les personnes migrantes à l’aide sociale sont nombreuses à avoir un emploi / L’UDC fait face à plusieurs plaintes pour racisme suite à sa campagne électorale / Le nombre de personnes déracinées à travers le monde continue d’augmenter à mesures que les conflits s’intensifient

 

Nos sources :

Les réfugiés à l’aide sociale sont nombreux à avoir un emploi, selon une étude

RTS, le 24 octobre 2023

 

L’UDC fait face à plusieurs plaintes pour racisme dans le cadre de sa campagne électorale

RTS, Le 26 octobre 2023

 

Le nombre de personnes déracinées à travers le monde continue d’augmenter à mesures que les conflits s’intensifient

UNHCR France, le 25 octobre 2023

 

Réalisation du Flash infos #174

A la technique : Tsering et Malcolm Bohnet 

Au micro : Julia Ryzhuk et Arienne-Maria Medici

A la production : Arienne-Maria Medici, Alix Kaneza et Malcolm Bohnet

 

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils




FLASH INFOS #161

Le Bibby Stockholm. Auteur: Rod Allday / CC BY-SA 2.0

Sous la loupe : Le Royaume-Uni installe une barge pour demandeurs d’asile dans le port de Portland / Des dizaines de personnes étrangères à l’aide sociale expulsées chaque année de Suisse  / La Belgique condamnée pour « refus caractérisé » d’héberger un demandeur d’asile

Nous sources:

Le Royaume-Uni installe le « Bibby Stokholm », une barge pour demandeurs d’asile, dans le port de Portland

Le Monde, 21 Juillet 2023

Des dizaines de personnes étrangères à l’aide sociale expulsées chaque année de Suisse

RTS, Le 25 Juillet 2023

La Belgique condamnée pour « refus caractérisé » d’héberger un demandeur d’asile

TV5 Monde, Le 18 Juillet 2023

 




FLASH INFOS #135

Sous la loupe : Asie du Sud-Est : le HCR réclame une réponse régionale face à la hausse des traversées en mer mortelles / Face à la pénurie de main-d’œuvre, la Suisse veut former les bénéficiaires de l’aide sociale / Documentaire : dans une prison libyenne, un amour en enfer.

Voici nos sources pour creuser les sujets:

Asie du Sud-Est : le HCR réclame une réponse régionale face à la hausse des traversées en mer mortelles

ONU Info, le 17 janvier 2023

Face à la pénurie de main-d’œuvre, la Suisse veut former les bénéficiaires de l’aide sociale

Swissinfo, le 17 janvier 2023

Documentaire : dans une prison libyenne, un amour en enfer

Info Migrants, 13.01.2023




FLASH INFOS #96

Photo: « Sacs à dos sans frontières »

Sous la loupe : Plus de 4000 sacs à dos transmis aux exilé·e·s en Grèce / Restrictions financières pour les ressortissant·e·s de pays tiers / Vers une pérennisation de l’aumônerie musulmane dans les centres d’asile suisses

Plus de 4000 sacs à dos transmis aux exilé·e·s en Grèce

RTS, le 31.01.2022

Depuis plus d’un mois, Joëlle Mayoraz et Flavia Gillioz, deux jeunes femmes valaisannes, se mobilisent pour le projet « Sacs à dos sans frontières » qui vise à collecter des sacs à dos pour les personnes exilées au nord de la Grèce. Leur objectif initial était de réunir 500 sacs pour le 31 janvier 2022. Aujourd’hui, avec l’aide de la population romande, elles sont parvenues à recueillir plus de 4’000 sacs.

L’idée s’est développée alors que Joëlle travaillait pour une ONG en Grèce. À cette occasion, elle s’est rendu compte que les personnes en situation d’exil avaient un besoin réel de sacs à dos, parce qu’ils transportaient leurs affaires avec des sacs plastiques. Les sacs seront acheminés dans les prochaines semaines en Grèce par une association spécialisée.

Zahra Ahmadiyan

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

Restrictions financières pour les ressortissant·e·s de pays tiers

24 Heures, le 31.01.2022

Le Conseil fédéral a démarré mercredi 26 janvier dernier une consultation sur un projet pour inciter les ressortissant·e·s de pays tiers ‒ c’est-à-dire les personnes originaires d’un état non membre de l’Union Européenne (UE) ‒ à intégrer le marché du travail. En réduisant de 20% l’assistance financière dont ils bénéficient, les ressortissants disposeront d’une aide sociale réduite durant les trois premières années. De même, les conditions d’octroi et de prolongement d’un permis de séjour, qui engendrent selon lui des coûts importants, seront reconsidérées et soumises à l’autorisation du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Le prolongement de ces permissions de séjour pourra toutefois être accordé en cas d’emploi ou de formation.

De telles restrictions visent à permettre aux cantons et communes de contenir la hausse des dépenses de l’aide sociale.

L. B.

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 

Vers une pérennisation de l’aumônerie musulmane dans les centres d’asile suisses

RTS, le 31.01.2022

Selon une étude du Centre Suisse Islam et Société (CSIS) de l’Université de Fribourg, le projet qui vise à intégrer de manière pérenne une aumônerie musulmane dans les centres d’asile fédéraux s’avère être un réel succès. Initié il y a un an sous la conduite du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), ce projet complète l’offre proposée par les églises suisses. Il a notamment permis la médiation de conflits au sein des centres et l’accompagnement de requérant·e·s originaires de 19 pays différents (à savoir principalement d’Algérie, d’Afghanistan, du Maroc et de Syrie).

Au vu de ses résultats, le projet est prolongé jusqu’à fin 2022, avec la possibilité d’être pérennisé à l’avenir.

Karim Ibsaine

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




Nous voulons avancer

Johnny Cohen / unspash.com

Personne n’a l’intention de devenir un réfugié, cela arrive tout simplement

Ta vie commence comme celle de beaucoup de personnes : ta première école est celle de tes parents ; ensuite, tu entres à l’école obligatoire, puis tu progresses toujours, régulièrement, vers d’autres acquis et diplômes. En fonction du métier que tu auras choisi, tu feras des mises à jour fréquentes, tu assisteras à des séminaires, à des cours de langues. Ta vie professionnelle se développera tout au long de nombreuses années d’efforts, d’objectifs réalisés en nouveaux objectifs à atteindre, sans répit. Oui, la vie est pleine de défis…

Quand j’ai quitté la Colombie, je n’imaginais pas ce à quoi j’allais devoir faire face, dans un pays inconnu, avec une langue nouvelle, avec des coutumes et des lois totalement différentes de celles de mon pays.

 Je suis venue chargée du sac à dos de mes connaissances. J’espérais qu’une fois admise comme réfugiée, je pourrais continuer à exercer mon métier. Eh bien non ! Au lieu d’avancer, nous passons nos journées à brûler nos neurones en réfléchissant à comment utiliser nos connaissances pour accéder à une vie professionnelle afin de sortir de l’aide sociale. Je ne comprends pas comment tant de compétences et de professionnalisme peuvent être gaspillés, pour la seule raison que nous sommes arrivés dans le pays en tant que réfugiés.

« Oublie ce que tu étais auparavant et recommence tout », voilà le message que nous recevons. C’est peut-être une bonne chose dans certains cas et, pour certaines personnes, l’oubli en vaut peut-être la peine. Mais pas pour moi.

Au fond, ce que nous avons vécu est délaissé, mis de côté, à partir du moment où nous obtenons notre « diplôme » de réfugié.

Avec la force qui nous reste, nous donnons tout pour avancer, pour continuer ce chemin que nous suivons dorénavant sans but, sans rêves, avec l’âme brisée et épuisée.

Martha Campo

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils