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Flash infos #171

Sous la loupe : les changements climatiques provoquent le déracinement de millions d’enfants / Les États membres de l’UE s’accordent sur des règles pour répondre aux crises migratoires / Plus de 260’000 personnes déplacées à Gaza en date du 11 octobre

Nos sources:

Les changements climatiques provoquent le déracinement de millions d’enfants

RTS, le 06.10.2023

 

Les États membres de l’UE s’accordent sur des règles pour répondre aux crises migratoires

France 24 Le 04 Octobre, 2023

 

Attaques du Hamas contre Israël : plus de 120’000 personnes déplacées à Gaza, l’ONU se mobilise

ONU Info, le 9 Octobre 2023 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Bob Dylan’s song “Blowin’ in the Wind“

The dead body of Aylan Kurdi. Freedom House Domaine public

The dead body of Aylan Kurdi. Freedom House Domaine public

Still asks the same burning questions half a century later

As an teenager in the seventies, living thousands miles away from the US, and belonging to a totally different culture, I was, like millions of American youths , fascinated by Bob Dylan and Joan Baez’ songs. I was particularly impressed by Dylan’s song  “Blowin’ in the Wind“, which was written in 1962 and soon afterwards transcended into a legend and became the anthem of civil rights movement and protests marches against the war, injustice and racism, in a period the US was deeply involved  in Vietnam war. The song’s popularity grew so much that it was marked in 2004, number 14 on Rolling Stone magazine’s list of the “500 greatest Songs of All Time“.

There has been a great deal of controversy recently over naming Bob Dylan winner of 2016 Nobel Prize for literature, but this is another matter. Personally, I have been pondering, what kind of message did the Swedish academy want to send to the world by making this choice, in these turbulent times where mankind faces a crossroad ? Did the academy want to say that the world today confronts threats of apocalyptic dimensions: wars, terrorism, mass immigration , environmental disaster etcetera ? That we are, more than any other time in history, in utmost need of promoting public awareness, peace, and humanity, as well as exposing injustice and hypocrisy , just as Dylan did in his song “Blowin’ in the Wind“ ? As a matter of fact, I don’t know. But what I do know for sure is that “Blowin’ in the Wind“ is still asking the same hard and burning question 55 years later:

How many roads must a man walk down Before you call him a man?

How many seas must a white dove sail Before she sleeps in the sand?

Yes, and how many times must the cannon balls fly Before they’re forever banned?

Five and half decades have passed since those days. Has the world become a safer and better place? Has the proxy wars, regime change policies, atrocities, committed under false slogans of human values and democracy, disappeared or diminished ? Has the hypocrisy and the lies of the politicians changed? The answer is as easy to find, as the words of the song which has never lost neither its poignancy nor its urgency.

Yes, and how many years can some people exist

Before they’re allowed to be free?

Yes, and how many times a man can turn his head

And pretend that he just doesn’t see ?

Why do the world leaders always turn a blind eye and deaf ear to all these atrocities: in Afghanistan, Iraq, Libya, Syria and Yemen for example? Over six years, (1) “Syria’s civil war has created the worst humanitarian crisis of our time. Half the country’s pre-war population – more than 11 million people – have been killed or forced to flee their homes.” How long should a man suffer and endure? How often these injustices will happen?

Ironically, president Obama, who started with Nobel Peace Prize, is now ending his presidency by leaving behind a record of eight years of uninterrupted wars ,(2) having dropped 26.171 bombs on 7 nations around the world in 2016 alone ! Why ? Is there really no answer to the world peace? Yes. There is, and it is always there as Dylan says “Blowin’ in the wind“ and within the reach of everyone who wants to see and grab it, but the real problem is that no one is willing to ?

Yes, and how many times must a man look up before he can see the sky?

Yes and how many ears must one man have Before he can hear people cry?

Yes, and how many deaths will it take ’till he knows That too many people have died?

The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer , is blowin’ in the wind

There is timeless wisdom in the simple words and lyrics of this song. It is as pertinent today as it was in the sixties. Dylan presents us with the vices of our world, as Shakespeare did 500 years before in his wonderful sonnet No. 66 “Tired with all these, for restful death I cry“, but Shakespeare leaves a space for hope.

What about us ? We the innocent victims of these premediated wars ? Is there any space for hope ? Yes, there must be one. There is no other choice !

 Hayrenik DONO

13 January, 2017

Membre de la réduction vaudoise de Voix d’Exils

Infos:

Listen to Blowin’ in the Wind here

Footnotes:

  1. “Quick facts: What you need to know about the Syria crisis “ (Mercycorps Oct.13,2016 )
  2. Micah Zenko , ” How Many Bombs Did the United States Drop ” in 2016 ,(Council on Foreign relations , Jan.05,2017)



La magie de Noël a enchanté les enfants de la garderie de l’EVAM

Auteur>: Georgi, membre de la rédaction vaudoise de Voix d'Exils

Auteur>: Georgi, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Le Père Noël est sorti plus tôt de sa tanière pour offrir aux enfants de la garderie des cadeaux par milliers 

Son arrivée se faisait attendre depuis plus d’un mois, lorsque la Halte-Garderie et Voix d’Exils ont souhaité collaborer afin d’offrir aux enfants de la garderie et à leurs familles un Noël digne de ce nom. Un suspense qui s’est transformé en véritable fête dès que le Père Noël a franchi le seuil de la garderie, le 15 décembre dernier, pour offrir de nombreux cadeaux aux enfants. Une tâche facilitée par la grande générosité des collaborateurs et collaboratrices de l’EVAM qui ont massivement répondu à l’appel de dons de doudous lancé un mois avant la fête, ce qui a permis au Père Noël de garnir sa hotte ce jour-là!

La fête a débuté à 16h le jeudi 15 décembre avec les discours des organisateurs qui ont été suivis de chants de Noël et d’une fabuleuse danse des canards interprétée par les enfants. La fête de Noël s’est poursuivie par l’arrivée du Père Noël qui a remis une montagne de cadeaux aux enfants présents. Ce moment plus que convivial a rassemblé les enfants, leurs familles, des collaborateurs et collaboratrices de l’EVAM, les membres de la rédaction de Voix d’Exils et de la Halte-garderie, puis s’est terminé par un apéritif aussi succulent que varié de mets caractérisant ce Noël multiculturel. Les discussions, les sourires et les rires témoignaient de la très bonne humeur ambiante.

Un grand merci aux collaborateurs et collaboratrices de l’EVAM qui, par leurs dons, ont permis à cette fête d’exister ; au programme nettoyage d’avoir donné une seconde vie à cette montagne de doudous ; aux familles qui ont garni de leurs mets succulents la grande collation finale.

Nicolas Kalbfuss

Civiliste à la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Roman-photo par Georgi, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

La récolte de Doudous

Des doudous ont été recuillis auprès à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices de l’EVAM via l’Intranet et des points de collecte.

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Tri et emballage des doudous

Face au grand succès de la récolte, il a ensuite fallu nettoyer les doudous, les trier et les emballer avec amour.

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Décoration de la garderie

À l’aide de quelques très jeunes bénévoles, les collaboratrices de la garderie ont admirablement décoré les lieux et en particulier le sapin blanc, symbole par excellence des festivités de Noël.

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Ambiance disco

 À la faveur du contexte, les enfants ont ensuite entonné des chants de Noël et performé l’indémodable « danse des canards ».

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L’arrivée du Père Noël…

Entrée fracassante pour le Père Noël ! Le voilà plus vrai que nature. Venu des contrées froides, on ne vous cache pas qu’il a eu chaud sous ses nouveaux habits made in North Pole.

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…Et son assaillement

 Directement pris en affection le Père Noël a la cote auprès des enfants

 

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La distribution des cadeaux

Que serait le père Noël sans une traditionnelle distribution de cadeaux? Les yeux des bambins s’illuminent!

 

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Séances de photos

Chaque enfant recevant son cadeau a été pris en photo avec un polaroïde. Les photos instantanées ont été glissées dans des cartes signées par le Père Noël. S’en est suivi des photos de groupes. Les familles ont pu emporter avec elles des jolis souvenirs !

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Le buffet final

Grâce à la générosité des familles, un grand buffet multiculturel a fait la joie des petits comme des grands…

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La joie des enfants a été ce jour-là le plus beaux des cadeaux.

Merci à vous toutes et tous pour votre générosité et joyeux Noël !

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Bonne année 2016 !

Lever de Soleil sur le Nil. Une photo de Remi Jouan (CC-BY-SA 3.0)

Lever de Soleil sur le Nil. Une photo de Remi Jouan (CC-BY-SA 3.0).

La rédaction intercantonale de Voix d’Exils vous souhaite une belle, heureuse et palpitante année 2016!

La rédaction intercantonale de Voix d’Exils

 




Elections en RDC : « Il faut un souffle nouveau »

M. Freddie Malumba: Photo: Voix d’Exils

M. Freddie Malumba: Photo: Voix d’Exils.

On peut avoir quitté son pays depuis longtemps, s’être parfaitement intégré à son pays d’accueil, le lien avec la mère patrie ne se casse jamais. Les exilés suivent de près l’évolution de leur pays d’origine, surtout lorsque les événements s’emballent. C’est le cas de Freddie Malumba, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), qui reste très attentif aux soubresauts qui agitent Kinshasa à la veille de l’année 2016, annoncée comme cruciale au niveau calendrier politique du pays.

L’année 2016 sera décisive pour l’avenir de la RDC (ex Congo belge) puisque le deuxième mandat présidentiel du chef d’Etat actuel, Joseph Kabila, arrivent à terme. Alors que ce vaste pays d’Afrique centrale (avec près de 80 millions d’habitants et une superficie de 2, 3 millions de km2, soit 80 fois plus grand que la Belgique) joue son avenir, la rédaction valaisanne de Voix d’Exils a trouvé un observateur privilégié en la personne de Freddie Malumba. Ce dernier est arrivé en Suisse comme demandeur d’asile le 3 novembre 2003 suite aux problèmes politiques rencontrés dans son pays et est, aujourd’hui, responsable du foyer des requérants d’asile de St-Gingolph en Valais.

Voix d’Exils : Loin de votre pays, comment avez-vous vécu les manifestations de janvier 2015 dans les rues de Kinshasa, la capitale de la RDC, et à l’Est du pays ?

Freddie Malumba : Sincèrement je suis déçu par les politiciens, qu’ils soient de la mouvance présidentielle ou de l’opposition. Ils se fichent complètement du bien-être du peuple. Ce qui compte pour eux, c’est de s’enrichir sur dos de la population. Ils servent leurs intérêts personnels. Que le peuple vive ou crève, ce n’est pas leur préoccupation majeure.

Quel chemin prendre pour mener des élections transparentes et apaisées en 2016?

Il faut savoir que le Président Kabila ne s’est jamais prononcé pour un troisième mandat. Il a même déclaré qu’il respectera la Constitution. L’opposition, quant à elle, pense le contraire. Tout comme Mobutu à la fin de son règne, Kabila est poussé par son entourage à demeurer au pouvoir pour ne pas perdre leurs intérêts. De mon point de vue, il faut un souffle nouveau, une nouvelle génération de politiciens aux affaires. Que la fine fleur de ce pays puisse prendre le flambeau.

Au regard de ce qui se passe en République centrafricaine, pays limitrophe de la RDC, la question de l’insécurité, surtout celle liée à la cohabitation des différentes religions se pose. Qu’en pensez-vous ?

La région des Grands Lacs africains, comprenant le Rwanda, le Congo RDC, l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie est confrontée à un problème ethnique plutôt que religieux. Les musulmans dans cette zone sont minoritaires et ont toujours été respectés dans leur foi et leurs pratiques. Si un problème devait se poser, ça serait entre l’Eglise catholique et les mouvements de réveil.

Quel est votre avis concernant la problématique liée aux mouvements des populations dans votre pays ?

Il existe un problème de souveraineté dans mon pays. La carte du Congo est là, mais les frontières ne sont pas respectées. La conférence de Berlin a limité les frontières sans tenir compte de la réalité du terrain, raison pour laquelle on retrouve les mêmes familles des deux côtés de la frontière : les bangala au Congo Brazzaville, en République centrafricaine et au Congo belge, le peuple kongo en Angola et au Congo belge. Ensuite, Il n’y a pas de carte d’identité, on ne sait pas qui est congolais et qui ne l’est pas. Alors que le droit de la Cité et du sol doivent exister.

Pour conclure, comment voyez-vous l’avenir de votre pays la RDC ?

L’avenir de la RDC est dans la conscience retrouvée. Le monde doit savoir que le Congo n’est pas une usine mais un pays qui a des femmes et des hommes capables de prendre en main leur propre destinée et c’est avec eux qu’il faut composer.

La rédaction valaisanne de Voix d’Exils