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Une flash mob pour dire « non le 9 juin prochain à la révision de la loi sur l’asile »

© Kevin Seisdedos

La flash mob du 13 mai 2013 à Lausanne. Photo: © Kevin Seisdedos

L’on s’imaginait sur la scène d’un drame, après le naufrage d’un navire : des cadavres jonchent le sol sur une plage, emballés dans des sacs noirs et prêts à être expédiés au service d’identification des victimes de la morgue. Le lundi 13 mai, à la Place de l’Europe à Lausanne, un message fort a été porté par une cinquantaine de manifestants à l’occasion d’une flash mob de 7 minutes. Des images chocs dont le but est d’inviter la population suisse à voter non à la révision de la loi sur l’asile le 9 juin prochain.

Sous un soleil radieux en cette fin de journée du lundi 13 mai, un coup de sifflet retentit et, soudain, un groupe d’une cinquantaine des personnes composé d’hommes, de femmes et d’enfants s’étend sur le sol de la place de l’Europe à Lausanne. Une fois à terre, ils se recouvrent de sacs poubelles noirs, rappelant des sacs à cadavres, pour remémorer les corps sans vie des plus de 1500 victimes de noyade et portés disparus lors de leur tentative de traverser la mer Méditerranée pour atteindre l’Europe en 2011.

Deux hommes sandwich sillonnent les corps emballés de plastique et distribuent aux passants des dépliants signés par la Gauche Anticapitaliste qui affirment que « défendre le droit d’asile, c’est défendre (…) tous ceux qui se battent contre des régimes dictatoriaux pour le respect des droits humains et politiques ».

Photo: Sara Page, Voix d'Exils

Photo: Sara Page, Voix d’Exils

A l’extrémité de la place, deux personnes tendent une banderole sur laquelle on peut lire: « complice de

noyade ? Non le 9 juin ».

Je m’adresse alors à la personne qui a sifflé le coup d’envoi de l’action qui répond au nom de Gaëlle Lapique, membre des Verts lausannois et de la coalition du « Non à la révision de la loi sur l’asile du 9 juin ». Elle m’apprend alors que le message principal qui motive cette flash mob est de maintenir la possibilité de déposer une demande d’asile dans des représentations suisses à l’étranger. Clause qui risque en effet d’être supprimée à l’occasion de la révision de la loi sur l’asile suisse du 9 juin prochain. « La suppression de cette possibilité ne ferait qu’augmenter le nombre des victimes de noyade dont les corps sont retrouvés sur les plages de la Méditerranée et favoriserait le développement des réseaux mafieux de passeurs. C’est pourquoi nous devons voter non » martèle Gaëlle Lapique. Notons au passage que la place de l’Europe était le lieu idéal pour mener une telle action, car elle symbolise l’image de « la forteresse européenne », dont les frontières deviennent quasi infranchissables, et qui poussent, parfois, certains migrants à emprunter des chemins dangereux pour rejoindre l’Europe, et ce même au péril de leur vie.

Pastodelou

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils




«Comment vivre avec moins de 12 francs par jour à Lausanne?»

Diane Barraud, médiatrice de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud

Diane Barraud, médiatrice de l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud

Le bon filon est une publication regroupant des adresses d’associations vaudoises. Ces associations proposent aux requérants d’asile de nombreuses aides pour avoir accès à des biens de première nécessité, ainsi qu’à différents services. Diane Barraud, médiatrice de l’Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud et collaboratrice du bon filon, répond aux questions de Voix d’Exils

Ces dernières années, beaucoup d’associations – comme le bon filon – se sont constituées face à l’augmentation des problèmes rencontrés par les personnes migrantes vivant en Suisse. La vie de ces personnes étant devenue plus complexe, plus exigeante et plus stressante. Ainsi, les requérants d’asile doivent vivre avec parfois moins de 12 francs (oui, 12 francs!), ce qui représente l’assistance financière qui leur est allouée pour subvenir à leurs besoins journaliers.

Qui est à l’origine du bon filon et depuis quand existe-t-il ?

Diane Barraud : Le bon filon existe depuis la création de l’association lausannoise Point d’Appui, ce qui remonte à environ 10 ans. Le projet a été initié par Brigitte Zilocchi, ancienne responsable de l’association Point d’Appui, en collaboration avec le pasteur Jean-Pierre Bardey, ainsi que la FAREAS (actuel EVAM).

Quels sont les objectifs du bon filon ?

Le bon filon a été créé pour donner des informations utiles aux requérants d’asile, aux migrants en situation précaire, ainsi qu’aux partenaires qui travaillent avec eux ou qui peuvent être amenés à les rencontrer (comme les pasteurs et prêtres de Lausanne par exemple), à partir de la question : comment vivre avec 12 francs par jour à Lausanne ? Sachant qu’aujourd’hui, pour certains, c’est encore moins… Il s’agissait donc de répertorier les endroits où il est possible de trouver gratuitement ou à bon prix des biens de première nécessité comme : l’alimentation, l’hébergement, les vêtements, les soins médicaux ; mais aussi les aides et services auxquels un migrant peut souhaiter avoir accès, à l’instar de: conseils juridiques et sociaux, d’écrivains publics, d’aides pour les problèmes de dépendances, de maladies ou, encore, les lieux et ressources pour la prise en charge de la petite enfance etc.

Qui recourt aux bonnes adresses proposées par le bon filon ?

Les personnes qui se trouvent en situation de précarité à Lausanne et les différents partenaires qui cherchent à les accompagner. Parmi les facteurs qui conduisent les personnes à venir nous solliciter, il y a sans doute le durcissement des conditions d’existence des migrants et des lois relatives à l’asile en Suisse.

Voyez-vous des changements chez les personnes qui font appel à vous ?

Oui, on constate une nouvelle migration européenne très précaire, couplée aux accords sur la libre circulation des personnes. Nous recevons ainsi, depuis plusieurs mois, des ressortissants des pays européens qui fuient la crise économique et qui viennent en Suisse chercher du travail.

Quels sont les biens et les services les plus demandés ?

Un peu beaucoup de tout ! Mais surtout les biens des première nécessité, l’aide juridique et aussi les agences de placement. Au Point d’Appui, nous recevons beaucoup de personnes qui sont en procédure d’asile ou qui sont passées par l’asile. Elles viennent souvent lorsqu’elles traversent des difficultés.

Comment se profile l’avenir du bon filon ?

Étant donné que la précarité ne semble pas être en voie de diminution à Lausanne, au contraire, je crains qu’elle ait encore de beaux jours devant elle… Nous devons prévoir prochainement une mise à jour de la publication, et peut-être aussi travailler davantage en réseau, puisqu’il existe une plateforme des différentes associations et institutions du nom de « seuil bas » à Lausanne.

Connaissez-vous Voix d’Exils ? Si oui, qu’en pensez-vous ?

Oui, je connais Voix d’Exils, même si je manque dramatiquement de temps pour sa lecture ! Cela me semble être une excellente chose que d’avoir un média qui donne la parole aux requérants d’asile. Dans la société et les médias suisses, l’on parle souvent de sujets concernant les requérants d’asile – et pas toujours de manière juste – mais les principaux concernés ont trop peu la parole. Donc surtout continuez et bonne chance!

Propos recueillis par :

El sam

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Infos :

Téléchargez le bon filon en cliquant sur le lien suivant: Bon_filon_2011

Vous pouvez également vous procurer Le bon filon au secrétariat de Point d’Appui, ainsi que dans les autres associations qui collaborent à la fabrication de la publication.

Adresse de Point d’Appui :

rue Dr César-Roux 8

1005 Lausanne

Tél: 021 312 49 00

Cliquez ici pour accéder à la page internet de Point d’Appui




Avalanche d’activités programmées durant la semaine contre le racisme 2013

Affiche de la semaine contre le racisme à Lausanne

Affiche de la semaine contre le racisme à Lausanne

Depuis maintenant plusieurs années, la semaine contre le racisme est organisée durant le mois de mars et regroupe une série d’événements gratuits qui se déroulent dans tous les cantons romands. Cette année, la semaine contre le racisme se tiendra du 21 au 28 mars .

Voix d’Exils participera aux activités vaudoises de l’événement à l’occasion de la mise en place d’une radio éphémère qui sera installée à la gare du Flon à Lausanne du 21 au 23 mars

 

 

 

 

 

Le Canton de Vaud – et plus particulièrement Lausanne – proposera une palette très étendue d’activités. Au menu : expositions, conférences-débats, ateliers, spectacles et projections. Le slogan de cette édition « Chaque immeuble est un monde » en dit long à propos des événements lausannois, car la particularité de cette édition est qu’elle se veut proche des quartiers et donc des lieux de vie de leurs habitants. Raison pour laquelle les animations se concentreront principalement dans trois quartiers résidentiels de Lausanne, connus pour leur mixité culturelle à savoir : Prélaz, le Vallon et les Boveresses.

Une radio éphémère, spécialement dédiée à cette campagne contre le racisme, couvrira les événements lausannois du 21 au 23 mars en collaboration avec le centre socioculturel Pôle Sud, la radio estudiantine Fréquence Banane et en partenariat avec Voix d’Exils. Elle diffusera des émissions live sur 100.5 fm en public et s’ancrera, le temps de l’événement, à la gare du Flon à proximité du Métro 1 (M1). Les sujets abordés traiteront notamment de la vie des quartiers, de l’habitat, et du vivre ensemble.

Un répondeur est d’ores et déjà à votre disposition si vous souhaitez partager vos expériences, vous exprimer sur la question du racisme ou proposer des idées pour favoriser une cohabitation harmonieuse entre personnes d’origines culturelles différentes. Il suffit pour cela de composer le 032 513 34 52 et de laisser un message concis et constructif. Certains messages enregistrés sur le répondeur seront ensuite repris par la radio.

Vous êtes également conviés à nous rendre visite au studio mobile de la radio au Flon pour échanger avec les animateurs et les passants, et peut-être même avoir la chance de vous exprimer sur les ondes !

En plus du canton de Vaud, le canton du Valais sera à l’honneur cette année. En partenariat avec l’école cantonale d’art du Valais (ECAV), une série d’expositions, d’activités et de spectacles auront lieu à Sierre et dans les environs.

Cédric DEPRAZ

Contributeur à Voix d’Exils

Informations concernant le programme de la radio de la semaine contre le racisme:

Les trois créneaux horaires ci-dessous de Fréquence Banane seront consacrés à la semaine contre le racisme sur 100.5 fm

Café-Kawa, les matinales de 6h30 à 8h00

Midi Banane, de 12h00 à 13h00

Micropolis, le journal du soir de 17h00 à 19h00

Pour accéder au programme de Fréquence Banane, cliquez ici

Des interviews live ainsi que des animations se dérouleront également durant les journées du 21 au 23 mars au studio mobile de la radio au Flon.

Lieu : Gare du Flon, place de l’Europe,

1003 Lausanne, à proximité de l’arrêt du Métro 1 (M1)

Infos : Pôle Sud,

T 021 311 50 46

info@polesud.ch,

www.polesud.ch

Informations concernant l’ensemble des activités prévues dans les cantons romands durant la semaine contre le racisme :

Rendez-vous sur le site national de la semaine contre le racisme en cliquant ici. Vous retrouverez sur le site toutes les activités classées par cantons.




L’atelier artistique de l’EVAM expose des œuvres réalisées par des migrants à Lausanne

L'un des participant de l'atelier artisitique en compagnie de son œuvre. Photo: Voix d'Exils

L’un des participants de l’atelier artistique en compagnie de son œuvre. Photo: Voix d’Exils

Une rétrospective de sept années de créations artistiques réalisées par des migrants se tient actuellement au centre administratif de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) à Lausanne, jusqu’au 18 avril 2013. Elle devrait être ensuite exposée à Yverdon-les-Bains le 15 juin prochain, à l’occasion de la Journée des réfugiés.

L’exposition qui égaie actuellement les couloirs du siège administratif EVAM, sis à l’avenue de Sévelin 40 à Lausanne, rassemble des créations réalisées dans le cadre de l’atelier artistique du Centre de formation de l’EVAM de 2006 à 2013. Les artistes sont tous des migrants qui, s’ils n’ont pas toujours les mots pour dire les sentiments, les émotions ou les idées qui leur passent par la tête, peuvent les exprimer avec talent et sensibilité par le biais de la création artistique.

Patricia Urile Sperje, animatrice et responsable de l'atelier de création artistique. Photo: Voix d'Exils

Patricia Uriel Sperje, animatrice et responsable de l’atelier de création artistique. Photo: Voix d’Exils

Patricia Uriel Sperje, animatrice et responsable de l’atelier de création artistique, organise deux expositions par année dans des lieux publics de diverses communes et institutions avec la participation de bénévoles sensibles à la problématique de l’asile. Voix d’Exils a rencontré cette femme chaleureuse qui sait si bien transmettre sa passion créatrice.

Voix d’Exils : Quels sont les critères de sélection des élèves migrants ?

Patricia Uriel Sperje: Les prérequis à la participation sont la motivation ainsi que la volonté d’apprendre l’utilisation de diverses techniques liées aux beaux-arts. Les dessins représentent en quelque sorte la porte d’entrée à l’atelier de création. C’est par ce biais que les élèves postulent à l’atelier qui peut accueillir jusqu’à dix participants et qui se tient deux heures par semaine pendant une année.

Quel est votre rôle en tant qu’animatrice ?

Mon travail consiste à écouter les participants lorsqu’ils me présentent leurs projets artistiques et à les encadrer pour qu’ils puissent les mener à bien dans les meilleures conditions.

Quelles sont les sources d’inspiration pour le choix des thèmes ?

Pour les élèves les plus expérimentés, le choix du thème est libre. Mais les débutants ont souvent une idée très vague de ce qu’ils désirent exprimer en peinture. C’est pourquoi, je les accompagne pour définir ensemble une technique en fonction du matériel disponible et avec l’aide de livres d’art pour choisir l’œuvre qui leur plaît le plus et qu’ils vont reproduire sur une toile avec de la peinture acrylique. Ainsi, les participants rencontrent de grands artistes peintres tels que Ferdinand Hodler, Félix Vallotton, Giacometti ou encore Paul Klee.

On voit beaucoup de reproductions d’œuvres de peintres suisses, pour quelle raison ?

Deux objectifs nous guident : familiariser les élèves avec des artistes suisses; et découvrir des paysages inspirants de nos régions grâce à la peinture.

Les œuvres sont-elles protégées par un droit de propriété après ou pendant l’exposition ?

Les expositions n’ont aucun but lucratif. Les travaux restent la propriété des auteurs qui ont le choix de les reprendre à la fin de l’atelier ou de les prêter en vue d’autres événements.

Propos recueillis par :

Pastodelou et Lamin

Membres de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Petit tour virtuel et commenté de l’exposition:

Les dessins représentent en quelque sorte la porte d’entrée à l’atelier de création. C’est par ce biais que les élèves postulent à l’atelier limité à dix participants. Nous vous présentons une sélection de dessins proposés dans le cadre du concours pour le premier trimestre 2013

« Les dessins représentent en quelque sorte la porte d’entrée à l’atelier de création. » P. Uriel Sperje

L’atelier de création encourage l’expression artistique en groupe. Ainsi à l’occasion de cette rétrospective, des oeuvres collectives vous sont présentées. "La barque est pleine" de Naser Ahmed originaire de Libye

« L’atelier de création encourage l’expression artistique en groupe. Ainsi, à l’occasion de cette rétrospective, des œuvres collectives vous sont présentées.
« La barque est pleine » de Naser Ahmed originaire de Libye » P. Uriel Sperje

"Le but est de s’approprier des affiches politiques et touristiques suisses datant de 1922 à nos jours pour en détourner le message. L’artiste utilise le collage de façon très personnelle pour rendre les affiches moins agressives, plus humoristiques ou carrément surréalistes".

« Le but est de s’approprier des affiches politiques et touristiques suisses datant de 1922 à nos jours pour en détourner le message. L’artiste utilise le collage de façon très personnelle pour rendre les affiches moins agressives, plus humoristiques ou carrément surréalistes ». P. Uriel Sperje

Reproduction d’oeuvres de peintres suisses.

Découverte des paysages inspirants de notre région par les élèves de l’atelier artistique.

"Pour les participants plus expérimentés dans le domaine artistique, le choix du thème est libre. Nous vous présentons quelques oeuvres réalisées principalement par des migrants originaires du Tibet."

« Pour les participants plus expérimentés dans le domaine artistique, le choix du thème est libre. Nous vous présentons quelques oeuvres réalisées principalement par des migrants originaires du Tibet. » P. Uriel Sperje

Infos :

Expositions réalisées à ce jour par l’Atelier artistique du Centre de formation de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM):

Exposition actuelle:

– Siège administratif de l’EVAM, Av. de Sévelin 40, 1004 Lausanne, du 14 février au 16 avril 2013

Exposition à venir :

– Dans le cadre de la journée des Réfugiés à Yverdon-les-Bains le 15 juin 2013 (à confirmer)

Expositions passées :

– Commune de Renens

– Palais Fédéral à Berne

– Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève

– Commune de Chavannes

– Gymnase Intercantonal de la Broye à Payerne

– Bibliothèque Municipale de Lausanne

– Commune de Ste Croix




Marché de Noël solidaire au cœur de Lausanne

Les flammes solidaires. Photo: DigitalO (CC BY-ND 2.0)

Photo: DigitalO (CC BY-ND 2.0)

Vous cherchez des cadeaux originaux à glisser sous le sapin ? Rendez-vous au Marché de Noël solidaire au centre socioculturel lausannois Pôle Sud * qui débute ce soir et qui se tient jusqu’au 15 décembre.

Pour sa sixième édition, le Marché de Noël solidaire  accueille 31 organisations actives en faveur de la solidarité internationale ; parmi lesquelles Terre des Hommes, les Magasins du monde, Amnesty International, Nouvelle Planète ou encore Le Courrier.

Le Marché de Noël solidaire, c’est l’occasion d’aller à la rencontre du tissu associatif local et d’acheter des cadeaux originaux en provenance du monde entier comme, par exemple, des sacs en moustiquaires recyclées du Cambodge, des épices de Madagascar, des écharpes en pashmina du Népal ou des bijoux en argent d’Equateur. Les bénéfices des ventes seront reversés, par chaque association participante, à ses propres activités ou à des actions solidaires de son choix.

En 2011, plus de 30 000 francs ont été récoltés durant les trois jours du Marché. Cet argent a permis de cofinancer diverses actions, dont la mise en place de latrines publiques dans un village au Togo.

Sachez encore que les organisateurs tiennent une buvette au rez-de-chaussée. Au menu : un plat du jour, soupe du chalet, empanadas, vin chaud et pâtisseries variées.

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Informations:

*Pôle Sud, se trouve à la rue Jean-Jacques Mercier 3, Lausanne – Flon.

Horaires du marché de Noël : du jeudi 13 au vendredi 14  décembre : de 17 à 22H. Samedi 15 : de 10 à 18 :00