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Revue de presse #25

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils

Sous la loupe : La sécurité chinoise enquête en Suisse / Des Neuchâtelois excédés par l’augmentation de la délinquance / Les « Dix petits nègres » changent de nom

La Suisse ouvre la porte à la sécurité chinoise

RTN.ch 23/08/2020

Depuis 2015, les services de sécurité chinois ont le droit d’enquêter en Suisse pour déterminer la provenance et l’identité de ressortissants qui y résident de manière illégale, soit des demandeurs d’asile déboutés, des immigrés clandestins ou encore des sans-papiers. Ils peuvent également mener des interrogatoires. Cette coopération les amène à aider le Secrétariat d’État aux Migrations (SEM) pour les rapatriements. Dès que la nationalité des personnes concernées est établie, elles reçoivent des documents de voyage et sont reconduites en Chine. Le SEM ignore ce qui se passe après leur retour mais souligne que les rapatriés peuvent contacter l’ambassade de Suisse à tout moment. Pour ce qui concerne les Tibétains et les Ouïghours dont la demande d’asile a été refusée, ils ne seraient pas reconduits en Chine.

Le SEM indique qu’il s’agit d’un accord technique entre la Suisse et la Chine et non d’un traité international. Certes, mais la prolongation de cet accord pose problème au sein de la commission de politique extérieure du Conseil national qui juge ce traité inacceptable et demande sa résiliation.

C’est aussi l’opinion d’Amnesty International pour qui l’accord helvético-chinois est très problématique, notamment au vu de la répression chinoise qui s’est fortement accrue à Hong Kong.

Explosion de la petite délinquance, les Neuchâtelois veulent se faire justice face

valeursactuelles.com, le 22.08.2020

Les Neuchâtelois crient leur ras-le-bol face à l’augmentation de la petite délinquance. Ils ont placardé des affichettes un peu partout dans les rues pour sensibiliser les autorités au problème. On peut y lire « Nous sommes fiers, organisés et en colère. Nous avons la capacité d’être dangereux pour ceux qui troublent à ce point la paix sociale ». Si les autorités ne réagissent pas, ces citoyens excédés menacent de faire justice eux même. D’ailleurs, certains sont déjà passés à l’acte en tabassant des délinquants accusés de semer la panique.

De son côté, la police neuchâteloise estime que cette attitude est inacceptable : « Personne ne peut se substituer à la police. Nous sommes dans une démocratie et le dispositif mis en place porte ses fruits ». Selon son porte-parole, la police a procédé à 500 interventions et 184 interpellations au mois de juillet. Elle précise que ces délinquants sont de jeunes Africains du Nord « en errance », et souvent liés à l’asile. Toujours selon la même source, les principaux délinquants auraient pour l’heure été neutralisés.

Le roman « 10 petits nègres » d’Agatha Christie rebaptisé

valeursactuelles.com, le 26.08.2020

Sur décision de James Prichard, petit-fils de l’écrivaine britannique Agatha Christie, le célèbre roman « 10 petits nègres » change de titre dans sa version française et s’appelle désormais « Ils étaient 10 ».

James Prichard a commenté sa décision en expliquant que, à l’époque de la publication du livre en 1939, on utilisait des mots aujourd’hui oubliés ou malvenus et précise qu’aux États-Unis, le titre original n’a jamais été utilisé. Au Royaume-Uni, il a été modifié dans les années 1980 et à partir de 2020 il sera modifié dans toutes les langues.

Selon James Prichard, sa grand-mère écrivait avant tout pour divertir son lectorat et elle n’aurait pas aimé l’idée que quelqu’un soit choqué par une de ses tournures de phrases. « Nous ne devons plus utiliser des termes qui risquent de blesser : voilà le comportement à adopter en 2020 », a-t-il conclu.

Oumalkaire / Voix d’Exils




« L’intégration est beaucoup plus efficace quand un autochtone agit comme un guide »

Roxane lors de son voyage en Inde.

L’aide concrète et quotidienne qu’apporte Roxane aux personnes migrantes de sa région

Roxane a 28 ans. Elle vit et travaille à Neuchâtel. Elle est également membre de l’association Be-Hôme  dont le but est de créer des liens entre migrant.e.s et autochtones. Voix d’Exils a présenté l’association dans un article paru le 19 février 2019. Interview réalisée par Muslim Sabah, membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils.

Pourquoi faites-vous partie de Be-Hôme ?

C’est ma sœur qui m’a en premier parlé de l’Association et présenté le concept. Elle venait de s’inscrire en tant que « binôme d’ici ». J’ai trouvé l’idée super et je me suis inscrite directement. Ce qui m’a plu dans ce concept, c’est vraiment le cœur de la réflexion autour du fait qu’il est très difficile pour une personne migrante, réfugiée, d’établir un contact avec des « autochtones ». Et pourtant, c’est bien la création d’un contact, d’un cercle de connaissances ou d’amis qui va permettre à la personne de s’intégrer. Be-Hôme a pour but de créer ce fameux premier contact « extérieur » qui permettra peut-être d’en créer d’autres et ainsi de suite.

C’est, je crois, depuis un voyage en Inde, lors duquel c’était moi l’étrangère, dans une culture très différente de la mienne et au milieu de coutumes tout autant nouvelles, que j’ai pris conscience que s’intégrer n’est pas facile ; c’est même très difficile. Sauf que moi… c’était pour six mois, j’avais choisi d’y aller, et j’avais déjà fait des recherches, j’avais des connaissances. Pourtant, le premier jour, après une balade dans la rue, je me suis sentie horriblement mal! Regardée par tous, commentée dans une langue que je ne comprenais pas. Et même si je connaissais ou supposais les diverses raisons de ces regards, que je les avais même prévu et compris d’avance, je les ai très mal vécus. J’ai réglé le problème en allant m’acheter une teinture pour mes cheveux qui étaient blonds et des habits du pays. Je ne suis pas certaine que les regards aient réellement été différents ensuite, mais je me souviens que ça m’a aidée sur le moment car j’avais l’impression de me fondre un peu plus dans la masse. Cependant, comme dit précédemment, je n’étais là que pour une période définie. En plus de cela, je ne mettais pas en péril ma propre culture, mes propres habitudes, ma façon d’être, ma personnalité. La problématique est bien différente pour les personnes migrantes. Comment s’intégrer tout en continuant à respecter ses propres coutumes, en continuant à se respecter soi-même ?

Cette expérience personnelle et anecdotique, qui d’ailleurs a certainement été vécue par bien d’autres, m’a vraiment marquée et a suscité une interrogation par rapport aux questions évoquées ci-dessus.

Roxane lors de son voyage en Inde.

Un certain nombre de raisons m’ont donc convaincue que pour favoriser l’intégration, il est indispensable de rendre possible cette connexion entre personnes migrantes et celles du pays. Je pense même que cette intégration sera beaucoup plus efficace si un autochtone apporte une aide, agit comme un guide. Pas seulement pour comprendre comment fonctionne le système et à qui s’adresser pour tel ou tel problème. Cet aspect des choses est évidemment déjà existant et, je crois ou du moins j’espère, qu’il fonctionne bien. Non, ce qui manque c’est une personne qui « guide », qui explique, qui répond aux questions en rapport à la culture et aux coutumes, de manière « personnalisée ». Et c’est justement ça l’idée des différentes associations qui créent des binômes d’ici et d’ailleurs. Même si, évidemment, le but premier est celui de créer un lien d’amitié, et qu’au final la décision des activités faites ensemble est totalement libre. Mais je suis pratiquement certaine que grâce à ce lien d’amitié, ce soutien particulier se mettra en place de lui-même, de manière naturelle.

Depuis quand connaissez-vous votre binôme ?

Depuis le début du mois de novembre 2018.

Pourquoi vous aimez parlez avec des étrangers / étrangères ou des personnes ne parlant pas bien le français ?

Premièrement, pour toutes les raisons évoquées précédemment, mais en particulier car j’aime rencontrer de nouvelle personnes. Apprendre à connaître l’autre, à le rencontrer vraiment prend du temps. Peu importe si l’autre est un migrant, un nouveau camarade de classe ou un nouveau collègue. A la différence près que la langue est une difficulté supplémentaire qui s’ajoute à une démarche déjà souvent délicate.

Si on prend ce temps et qu’on en a vraiment envie, la richesse du partage est immense ! Même si certaines fois, les histoires qu’on entend nous serrent le cœur et qu’il est difficile de pouvoir réellement imaginer ce que l’autre a vécu. Mais la majorité des moments partagés sont faits de rires, de joie, de complicité et de confiance.

De nature optimiste, je suis convaincue que chacun/ne peut faire le choix d’aller vers l’autre au lieu de décider de le fuir ou d’en avoir peur. Et je nourris l’espoir que notre monde arrivera un jour à cultiver la tolérance de manière universelle.

Combien de fois voyez-vous votre binôme par mois ou par semaine ?

Cela dépend. Disons le plus souvent possible. Mon binôme et moi avons la chance de nous être bien trouvés. Hamdi connaît ma famille et quand une occasion se présente, je lui présente mes amis.

Qu’est ce que vous aimez faire avec votre binôme ?

Nous parlons beaucoup. En mangeant, en cuisinant, en se promenant, assises sur un canapé, ou devant un thé ou un café. Parfois même une bière pour moi. Notre lien s’est créé facilement par la parole, et pour nous l’activité est secondaire. Elle n’a pas eu à servir de moyen pour la création du lien. Pour l’instant c’est ça notre histoire. Et même si elle ne date que de quelques mois, je crois qu’elle nous a énormément apporté et je me réjouis de continuer à la vivre !

Roxane et Hamdi sont « Binhôme »

Hamdi vient de Somalie. Elle a 21 ans. Elle habite le Locle depuis trois ans et demi. Elle s’est inscrite à Be-Hôme pour améliorer son français.

Pour aller plus loin :

Se rendre sur le site Internet de Be-hôme:

https//be.home.ch

Be-hôme est une association qui favorise l’intégration des migrant.e.s en créant des binômes d’amitié. Voir article sur be-hôme paru dans Voix d’Exils

Propos recueillis par:

Muslim Sabah

Membre de rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils




Que représente le premier mars pour les neuchâtelois.es ?

 

Tripes à la Neuchâteloise. Source: loisirs.ch.

L’histoire d’un canton et sa recette originale

En 1815, le canton de Neuchâtel adhère au pacte fédéral. C’est l’avant-dernier canton suisse à entrer dans la Confédération helvétique.

Ce n’est qu’en 1848 que les révolutionnaires, environ 700 à 800 hommes armés conduits par Fritz Courvoisier, partent du Locle dans les montagnes neuchâteloises, descendent en direction du Littoral et chassent définitivement les Prussiens; l’histoire moderne neuchâteloise commence.

Chaque 1er mars, il y’a toujours une marche révolutionnaire du Locle à Neuchâtel qui est organisée où tous les citoyens peuvent participer.

Ainsi, le 1er mars 1848 reste la date dont se souviendra l’histoire comme du « jour de l’indépendance neuchâteloise », férié et fêté comme il se doit dans tout le canton de Neuchâtel.

Gastronomie

C’est une véritable tradition neuchâteloise : les tripes sont dégustées aux quatre coins du canton à l’occasion des commémorations de la république le 1er mars.

La légende raconte que Fritz Courvoisier, le commandant de la troupe révolutionnaire, s’est offert un repas de tripes dans un établissement Chaux-de-Fonnier, avant de marcher sur le château de Neuchâtel.

Même si ce plat a été un peu « boudé » par la jeune génération, aujourd’hui, les Neuchâtelois continuent à manger les tripes le premier mars. Et ils sont nombreux à perpétuer la tradition, on peut même dire que ce plat mijoté revient à la mode! Encore faut-il apprécier les tripes.

Ingrédients:

3 kg tripes crues, 100 g carottes, 150 g poireau, un petit morceau de céleri pomme, 150 g oignons, une botte de persil, 1.50 dl mayonnaise, 2 dl vinaigrette, 75 g oignons hachés, 10 g persil haché, une botte ciboulette, sel, poivre

Préparation:

Couper les tripes (sauf le boyau) en morceaux de 7 à 8 cm de côté et le boyau gras en rondelles d’un centimètre d’épaisseur
Mettre à dégorger une à deux heures à l’eau courante froide
Laver et peler les légumes
Peler et hacher finement les oignons pour la vinaigrette
Laver et hacher le persil
Ciseler la ciboulette

Faire partir à l’eau tiède et amener lentement à ébullition
Écumer et laisser mijoter environ 4 heures
Ajouter les légumes et les épices et mijoter encore 1 à 2 heures
Alors seulement les saler et laisser tirer encore un instant
Dresser en cocotte avec le fond de cuisson
Servir très chaude
Servir à part une sauce mayonnaise bien relevée, une sauce vinaigrette, un ravier d’oignons finement hachés et du persil et de la ciboulette hachés
Accompagnement idéal : pommes en robe des champs.

La rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils




Retour sur le cru 2019 de Fête des Vendanges de Neuchâtel

Le cru 2019 de la Fête des Vendanges de Neuchâtel. Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Un photoreportage signé Muslim Sabah de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

La Fête des Vendages 2019 de Neuchâtel a été lancée vendredi 27 septembre à 18h et s’est clôturée en beauté le dimanche 29 septembre à minuit. Muslim Sabah, notre envoyé spécial de la rédaction neuchâteloise, a suivi l’événement de près. Voici son photoreportage.

Le cru 2019 de la Fête des Vendanges de Neuchâtel. Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.

Auteur: Muslim Sabah / Voix d’Exils.




La Fête des Vendanges de Neuchâtel débute aujourd’hui!

Source: pixabay.com. Pixabay Licence.

La Fête des Vendanges est devenue l’une des plus grandes fêtes du vin en Europe. Une tradition vivante.

Depuis plus d’un siècle, Neuchâtel célèbre la Fête des Vendanges. Le temps d’un long week-end de septembre, les rues de cette ville suisse d’un peu plus de 33’000 habitants et habitantes sont le théâtre d’une fête à ciel ouvert. Elle marque le début de la récolte du raisin avec lequel les caves de la région produiront les nouveaux millésimes.

Véritable institution depuis plus d’un siècle, la Fête des Vendanges est devenue l’une des plus grandes fêtes du vin en Europe et accueille aujourd’hui jusqu’à 340’000 personnes sur trois jours. Cette fête populaire, d’une réputation qui va au-delà des frontières, valorise un patrimoine apprécié et revendiqué dans toute la Suisse. Si les premières traces de la culture de la vigne dans la région de Neuchâtel datent d’un acte d’échange de biens en l’an 944, il a fallu attendre près de mille ans pour qu’une fête s’organise pour marquer le début de la récolte du raisin.

Bien ancrée dans les événements de la région depuis le début du XXe siècle, la fête et ses cortèges marquent un coup d’arrêt entre 1914 et 1920. Elle sera de retour dès 1921 avec un concept similaire au spectacle que les rues du centre historique de la ville présentent aujourd’hui encore chaque dernier week-end de septembre.

Petite région lacustre mai grande passion du vin

L’Œil-de-perdrix, une spécialité locale qui coule à flot lors de la Fête des Vendanges. Source: www.neuchatel-vins-terroir.ch .

Afin de conserver qualité et authenticité, seuls douze cépages peuvent prétendre à l’appellation d’origine contrôlée de Neuchâtel. Les viticulteurs neuchâtelois cultivent essentiellement le chasselas, le pinot gris et le chardonnay pour les vins blancs, le pinot noir pour les vins rouges. Près de la moitié de la production de ce dernier cépage est destinée à l’Œil-de-perdrix, une spécialité locale qui coule à flot lors de la Fête des Vendanges.

Si la tendance au vin bio est à la hausse partout en Suisse, Neuchâtel fait figure de champion au niveau national. Avec son vignoble de moyenne importance, la région cherche à produire du vin bio pour se démarquer de la concurrence, d’où une progression plus importante de la part des exploitations viticoles biologiques sur les coteaux qui dominent le lac de Neuchâtel. Tous ces vins sont en dégustation durant la fête, en particulier lors du corso fleuri du dimanche.

Un corso fleuri grandiose

Le corso fleuri de la fête des vendanges. Source: fete-des-vendanges.ch

Dès les premières éditions, la Fête des Vendanges de Neuchâtel a proposé des parades de chars fleuris. Autrefois tirés par des chevaux, voire des vélos, ces véritables œuvres d’art habillées de fleurs multicolores sont aujourd’hui tractées par des automobiles. Ce corso fleuri, l’un des plus importants au monde avec plus de 55 chars, assure une renommée internationale de rêve et de noblesse à cette fête locale.

Quelques mois seulement après la fête, les concepteurs de chars reprennent la réalisation de leurs nouvelles maquettes. Comme chaque édition suit une thématique différente, chaque corso fleuri est unique. Chaque char du corso fleuri est paré d’environ 30 000 fleurs, principalement des dahlias et des œillets, pour colorer sa structure. Ce travail d’orfèvre est effectué par des bénévoles de la région qui s’investissent sans compter pour perpétuer cette tradition vivante de Suisse.

Une fête populaire qui rassemble

La Fête des Vendanges est l’occasion pour toutes les couches de la population de se rassembler de manière festive pour célébrer les vignobles régionaux. Nombreux sont les politiques, aussi bien élus locaux que conseillers fédéraux, à être passés par Neuchâtel pour partager de façon détendue un verre de vin et des spécialités locales avec la population. 180 stands tenus par des sociétés locales fournissent à boire et à manger. Assister au corso fleuri de la Fête des Vendanges, c’est prendre part à l’évènement phare de la manifestation. De plus, depuis 35 ans, une Miss Neuchâtel-Fête des vendanges est élue et perchée sur un char fleuri, elle salue la foule au son des fanfares et guggenmusik !

Finalement, les canons à confettis repeignent les rues en arrosant les quelques 30 000 spectateurs. Et pour plus de magie, un spectacle pyromélodique est proposé au public le samedi soir à la nuit tombée, le lac prend littéralement feu !

Muslim SABAH

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Source: : www.houseofswitzerland.org

 

Fête des vendanges de Neuchâtel 2019

Début:  , Vendredi 27 septembre 18:00 – dimanche 29 septembre 00:00

Pour plus d’infos cliquer ici

fete des-vendanges.ch