
Sous la loupe : Manifestation contre le refoulement des migrant·e·s à Athènes / Crise migratoire aux portes du Mexique / La police espagnole démantèle un réseau de passeurs entre le Maroc et Melilla
Manifestation contre le refoulement des migrant·e·s à Athènes
Le Figaro, le 06.02.2022
Plusieurs centaines de manifestant·e·s sont descendu·e·s dans les rues d’Athènes dimanche 6 février pour manifester leur colère contre les refoulements des personnes en situation d’exil et les violences exercées à leur encontre dans la zone frontalière entre la Grèce et la Turquie.
Cette manifestation fait suite à la découverte quelques jours auparavant de 19 corps de personnes exilées inertes, décédées à cause du froid.
Ces événements renforcent l’instabilité des relations entre la Grèce et la Turquie au sujet de l’accueil des personnes exilées et de la présence permanente de militaires dans la zone.
Karim I.
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils
Crise migratoire aux portes du Mexique
Le Matin, le 07.02.2022
Les autorités de la ville mexicaine de Tijuana ont annoncé dimanche 6 février avoir démantelé un camp d’environ 380 personnes migrantes, principalement d’origine mexicaine et centraméricaine, près de la frontière américaine.
Avant de procéder aux expulsions, les autorités de l’Institut National des Migrations (INM) du Mexique avaient annoncé aux résident·e·s vivants dans ce camp qu’ils auraient le droit de n’emmener que trois habits de rechange dans les abris dans lesquels ils seront relogé·e·s.
Ces procédures ont eu lieu en raison du renforcement des mesures des autorités mexicaines face au nombre important de personnes migrantes qui traversent le Mexique pour essayer de demander l’asile aux États-Unis afin de fuir la violence et la pauvreté dans leur pays.
L. B
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils
La police espagnole démantèle un réseau de passeurs entre le Maroc et Melilla
infomigrants.net, le 08.02.2022
La police nationale espagnole a mis en examen lundi 7 février cinq personnes qui faisaient passer des personnes migrantes du Maroc à Melilla par la mer Méditerranée. Ces derniers facturaient le passage selon la capacité économique de chacune d’entre elles, la somme exigée pouvant varier entre 500 et plus de 4000 euros.
Les passeurs eux-mêmes ont admis que les conditions d’embarcation étaient catastrophiques et qu’ils mettaient la vie des passagers en danger, la plupart d’entre eux ne sachant pas nager et ne portant pas de gilet de sauvetage. La taille du bateau utilisé n’était par ailleurs pas suffisante.
Zahra Ahmadiyan
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils