Sortir de la nuit de la violence
Et oser dire NON !
«Tu as ruiné ma réputation !»
Il crie
II soulève sa ceinture
«Tu es comme ta mère !»
Une gifle sur mon visage
Pleine de tristesse, je supplie
«Non, chéri, tu as tort»
En même temps passe l’image du rêve d’amour
Quand il me disait de m’abandonner à lui, qu’il est mon homme
«Calme-toi s’il te plaît mon amour»
Et ses poings serrés
J’ai beau être réfugiée dans le pays le plus paisible et le plus libre du monde,
Je suis prisonnière
Prisonnière de mes propres peurs et de ma solitude
Ses cris ne s’arrêtent pas un instant
Où est ma mère ?
Où est ma maison ?
Je ne suis coupable de rien…
Et revenons au présent…
Ça suffit…
Je ne permettrai plus que tu lèves la main sur moi
Je suis une femme merveilleuse
JE BRISE LA PRISON EN MOI
«Il ne faut pas avoir peur du noir
La nuit est parsemée de gouttes de diamant
Ce qui perdure
C’est le parfum apaisant du jasmin».
Natasha
Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils