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Sortir de la nuit de la violence

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Auteur: Voix d’Exils.

Et oser dire NON !

«Tu as ruiné ma réputation !»

Il crie

II soulève sa ceinture

«Tu es comme ta mère !»

Une gifle sur mon visage

Pleine de tristesse, je supplie

«Non, chéri, tu as tort»

En même temps passe l’image du rêve d’amour

Quand il me disait de m’abandonner à lui, qu’il est mon homme

«Calme-toi s’il te plaît mon amour»

Et ses poings serrés

J’ai beau être réfugiée dans le pays le plus paisible et le plus libre du monde,

Je suis prisonnière

Prisonnière de mes propres peurs et de ma solitude

Ses cris ne s’arrêtent pas un instant

Où est ma mère ?

Où est ma maison ?

Je ne suis coupable de rien…

Et revenons au présent…

Ça suffit…

Je ne permettrai plus que tu lèves la main sur moi

Je suis une femme merveilleuse

JE BRISE LA PRISON EN MOI

«Il ne faut pas avoir peur du noir

La nuit est parsemée de gouttes de diamant

Ce qui perdure

C’est le parfum apaisant du jasmin».

 

Natasha

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils



5 Commentaires a Sortir de la nuit de la violence

  1. Amahoro dit :

    la nuit est parsemée de gouttes de diamant : Merci, Natasha, pour cette leçon de courage. Après la nuit aussi vient le jour, éblouissant de clarté. Un des plus grands poètes français l’a écrit, au sortir de sa propre « saison en enfer » : « et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes ».

  2. Sophie dit :

    Waouw, quelle puissance dans les mots!
    Quel magnifique texte qui montre une grande force intérieure!

    Je suis impressionnée par tout se qui se dégage de ces petites phrases, par l’intensité de l’émotion créée en moi, vécue en vous!
    Je suis sûre que vous trouverez la force et le soutien nécessaire pour éclairer votre obscurité et assurément celle d’autres femmes vivant une situation similaire.

  3. Maria dit :

    C’est émouvant, Madame.

    Merci beaucoup.

  4. antoine dit :

    très émouvant et fort ses mots cela m’a glacé le sang .

  5. Jima dit :

    « J’ai beau être réfugiée dans le pays le plus paisible et le plus libre du monde,

    Je suis prisonnière…. »
    Oui Natasha, la liberté part d’abord, de nos coeurs, nos maisons, nos rues, nos cités…Pour être effective dans le pays. L’inverse est utopique.
    Construis la dans ton coeur et comme cette hirondelle du printemps, prends ton envol. Bon vent Natasha.

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