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« L’apprentissage de la langue locale est la clé de l’intégration »

Une classe de français à Ste-Croix. Photo: Oumalkaire / Voix d’Exils

Premiers pas vers l’autonomie financière et sociale

La Suisse, au même titre que les pays d’Europe qui accueillent des demandeurs d’asile, leur propose des cours de langue. Apprendre la langue du lieu c’est, pour les migrants, le premier pas d’un processus d’intégration qui comprend également la découverte d’une culture différente de celle de leur pays d’origine. Pour en savoir plus sur cet apprentissage, Voix d’Exils a interviewé Monsieur Hedy Ben Naceur, professeur de français à l’EVAM (Établissement vaudois d’accueil des migrants).

Voix d’Exils : Depuis combien de temps enseignez-vous le français à l’EVAM ?

Hedy Ben Naceur : Je travaille à l’EVAM depuis une quinzaine d’années.

Avez-vous du plaisir à enseigner la langue française à des personnes étrangères ?

Oui c’est très intéressant de faire de l’enseignement dans le cadre de l’EVAM parce que j’aide les personnes migrantes à apprendre la langue locale et me sens utile aussi.

La facilité ou la difficulté à apprendre le français sont-elles en lien avec la culture d’origine des apprenants ?

Je ne pense pas qu’il y ait un lien culturel. Tout le monde est capable d’apprendre. Par contre, le parcours de chacun, son état de santé, son âge, la détresse que vivent certains, peuvent être des facteurs de ralentissement de l’apprentissage.

Quelles méthodes utilisez-vous pour enseigner le français ?

La méthode suivie par l’EVAM est l’approche actionnelle. C’est une méthode qui est basée sur la mise en situation des apprenants.

Comment se déroulent les premiers cours de français donnés aux tout débutants ?

On enseigne d’une manière gestuelle avec des images. On leur apprend tout d’abord à se présenter, puis on étoffe progressivement la complexité des exercices.

Pourquoi l’apprentissage du français est-il prioritaire dans l’Agenda Intégration de la politique de l’asile ?

L’apprentissage de la langue est la clé de l’intégration parce que la langue permet de communiquer avec les autres. Parler la langue locale permet aussi de faire un apprentissage, d’apprendre un métier, puis de travailler, de gagner sa vie, d’avoir un salaire. Au bout du compte, parler la langue permet de devenir autonome pas seulement au niveau financier mais aussi socialement.

Quelles sont les conséquences pour les migrants qui n’apprennent pas la langue du lieu où ils habitent ?

Ceux qui n’apprennent pas la langue du pays d’accueil dépendront toujours de l’aide des autres et n’auront donc pas d’autonomie. Ils risquent l’isolement et leur intégration sera difficile.

Propos recueillis par :

Oumalkaire
Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

 




Les murs

 

Vznoupzvr11 CC BY-SA.

La plus terrible prison est celle que l’humain construit lui-même autour de lui

Pendant ces jours froids d’hiver, dans ma maison dont la porte s’ouvre et se ferme sans que je doive appuyer sur une sonnette, il fait chaud. Les souvenirs que j’aimerais oublier, que je ne veux en aucun cas laisser entrer chez moi, entrent sans permission et s’assoient à mes côtés. Je me souviens de murs froids, très froids, et de portes fermées avec des serrures en acier.

Quand ai-je rencontré pour la première fois ces murs glacés, dont j’ai senti le froid sans même les toucher ? Combien de temps ai-je vécu avec ces murs ? Voici comment a commencé l’histoire de ma rencontre avec les murs froids.

C’est le mois de juillet, il fait chaud partout, mais le mur est froid. J’entre en prison avec un « bracelet » en acier à la main. Des hommes et des femmes avec des visages froids comme les murs me saluent. Dans la cellule où j’ai été emmenée, où que je me tourne je fais face à un mur et le seul bruit que je puisse entendre est le bruit de portes de fer se refermant sur moi.

Les prisons sont les lieux de vie de l’exil. Les murs sont froids, les portes sont en fer, tu es seule. Dehors, il y a la chaleur du mois de juillet et à l’intérieur il y a des murs froids. Mais il y a aussi des vies chaleureuses : lorsque vos amis vous sourient, c’est un pur espoir, la joie et l’amitié sans fin.

Ils vont te frapper et ça va te faire mal…. Mais non ! Une de tes amies se laisse battre à ta place, pour que tu reçoives moins de coups de matraque. Elle vient ensuite vers toi, te sourit et tout d’un coup ces murs froids se réchauffent. En un instant, ils perdent leur sens et les frontières disparaissent. Toutes les pensées qui voulaient vous emprisonner entre les quatre murs et mettre votre vie en exil perdent leur sens et disparaissent.

Quelques mots amicaux, un regard affectueux, un sourire et un rire brisent le froid du lieu d’exil et le réchauffent.

Les bourreaux ne savent pas cela !

Ce sont des souverains du froid, ce sont des concierges des portes métalliques des lieux d’exil.Ils ont inventé les murs et ont cru qu’ils nous avaient emprisonnés. Nous étions des « prisonniers d’opinion » et eux, pensant qu’ils avaient emprisonné nos pensées avec nous, se sont crus des souverains. Nous avons détruit leurs murs, leur souveraineté avec nos rires, notre éternelle énergie qui débordait de ce lieu étroit.

L’emprisonnement n’a rien à voir avec les murs. La prison la plus cruelle est celle que l’homme se construit lui-même et dans laquelle il s’enferme.

Quels murs nous emprisonnent ?

J’aimerais tant qu’ils s’écroulent et que nous devenions libres…

Serife Oruç

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils




La revue de presse

La revue de presse, la nouvelle rubrique de Voix d’Exils. Auteur; Damon / Voix d’Exils

Une nouvelle rubrique au plus près de l’actualité internationale de la migration

Voix d’Exils suit de près l’actualité d’ici et d’ailleurs et vous proposera régulièrement, dès à présent, une sélection d’infos brèves sur le thème de la migration.

Passer aux États-Unis coûte que coûte

24 heures, 20 janvier 2020

Une caravane d’environ 1500 migrants originaires d’Amérique centrale, principalement du Honduras et du Salvador, a tenté d’entrer illégalement au Mexique, le 18 janvier dernier. Les forces de la Garde nationale mexicaine les ont empêchés de continuer leur route vers les États-Unis. Ce barrage a donné lieu à quelques accrochages entre militaires et migrants aux abords du pont international Rodolfo Robles, qui relie le Guatemala au Mexique.

Les autorités mexicaines ont demandé aux Honduriens et Salvadoriens de faire preuve d’« ordre et de respect », assurant que des opportunités d’emploi existaient au Mexique pour ceux qui acceptent de suivre les procédures légales.

Sauver des migrants en Méditerranée, c’est faire son devoir

Le matin.ch, 17 janvier 2020

Belle victoire pour Carola Rackete ! En juin 2019, la jeune Allemande, capitaine du bateau humanitaire Sea-Watch 3, avait accosté de force dans la petite île italienne de Lampedusa au gouvernail de son navire transportant 40 migrants. Accusée d’avoir tenté une manœuvre dangereuse contre la vedette des douanes qui voulait l’empêcher d’entrer au port, elle avait été placée aux arrêts domiciliaires, puis présentée à un juge début juillet. Ce dernier avait décidé de la libérer estimant que la jeune femme avait fait simplement son devoir en sauvant des vies humaines. Pas d’accord avec cette décision, le parquet italien avait alors fait recours. La Cour de Cassation italienne ne l’a pas suivi, puisqu’elle a confirmé le 17 janvier dernier la validité de la libération de cette femme courageuse.

Fini les renvois de Suisse en Italie des migrants vulnérables

24 heures, 17 janvier 2020

La Suisse ne peut plus renvoyer des familles et des migrants vulnérables vers l’Italie. Dans un arrêt de référence publié en ce début d’année, le Tribunal administratif fédéral (TAF) exige que les autorités italiennes fournissent des garanties individuelles quant aux prises en charge et aux hébergements disponibles en Italie, avant de procéder aux transferts des migrants.

Le TAF relève différents problèmes. Selon lui, le système italien comporte des obstacles qui entravent l’accès des requérants à la procédure d’asile et aux prestations d’accueil. De plus, les standards varient considérablement d’une région italienne à l’autre et les conditions dans les centres d’hébergement, en particulier pour les familles ou les personnes vulnérables, ne sont pas à la hauteur.

Le TAF ne veut pas pour autant parler de violations systématiques dans la procédure d’asile et le système d’accueil italiens. Pas question donc de renoncer de manière générale au transfert des requérants vers nos voisins.

Valmar / Voix d’Exils

 

 




Une grande contribution de la Suisse au monde

Auteur. marcelkessler. licence pixabay. Source: pixabay.com.

La fondue : un modèle de coexistence

Chaque pays du monde est unique par ses caractéristiques. Il construit son identité à travers de multiples facettes : sa culture, sa langue, ses traditions, sa cuisine, son folklore…

Les visions du monde multiples et les modes de vie différents selon les pays et les peuples sont également des « passeports » qui confirment leur existence. Dans le même temps, ces formes d’expression originales constituent le patrimoine culturel immatériel du monde entier. Et, bien entendu, ces exemples historiques et culturels enrichissent le monde. La Terre, notre maison à tous, devient ainsi plus riche, plus belle, plus sage… C’est magnifique!

Plus important encore, ce trésor unique appelle à la paix et protège notre planète: un bien commun à toutes et tous.

Une contribution de la Suisse au monde

La fondue est l’un de ces exemples historiques et culturels. Si elle fait aujourd’hui partie du patrimoine culinaire d’autres pays, elle a bel et bien été inventée par le peuple suisse en 1699. La fondue n’est pas un simple repas, mais aussi un art de vivre, qui met en valeur une forme de coexistence. Une tablée où tous les convives trempent leur pain dans le même caquelon raconte ceci : toutes les personnes sur terre sont égales ; tout le monde a les mêmes droits ; et, bien sûr, chacun est également responsable de tout. Finalement, la fondue nous rappelle que tous les peuples du monde forment une seule grande famille et que chacun de ses membres a un droit égal d’utiliser les ressources de la Terre.

J’appelle cela la « philosophie de la fondue ». L’égalité de tous rend la coexistence possible. On évite la guerre, un monde baigné de sang, pour vivre en harmonie, dans la paix et dans la prospérité.

La fondue résume le message que la Suisse peut offrir au monde : ce modèle de coexistence est l’essence même de la Suisse, pays où, rappelons-le, selon les statistiques, un quart de la population est constituée de personnes étrangères.

Samir Murad

Membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Pour aller plus loin

Un tutoriel pour vous montrer comment préparer une fondue moitié-moitié:

 

 

 

 




La Voix de la diversité

L’équipe de la Voix de la diversité. Auteur : Clovis / Voix d’Exils

Un espace de participation citoyenne pour les jeunes  

La Voix de la diversité est un projet pilote qui est mené dans le canton de Vaud par le média internet Albinfo.ch et qui ambitionne de se développer dans d’autres cantons romands. Il regroupe des adolescents et des jeunes adultes qui se caractérisent par la diversité de leurs trajectoires personnelles et de leurs origines sociales. Son but: encourager la discussion, l’échange d’opinions constructif au sein du groupe et porter leur voix auprès des associations, organisations, institutions et structures de jeunesse.

La Voix de la diversité est un projet soutenu principalement par la Commission fédérale des migrations (CFM) et la Fondation Mercator Suisse. Il vise à accompagner des jeunes pour surpasser leur timidité, trouver les mots pour s’exprimer, mener des projets concernant les jeunes en général, agir sur le quotidien et pouvoir ainsi contribuer au changement de la société en usant des mécanismes existants. L’idée principale est de démontrer à chacun des participants que son opinion compte et que cela peut avoir un impact sur la société.

La Voix de la diversité a démarré en avril 2019 avec 9 participants. Les rencontres entre les jeunes sont fréquentes et régulières. Ils se voient deux à trois fois par mois en réunions ou autour d’événements et partagent leurs opinions autour de thématiques de leur choix. La méthode proposée pour le développement de leurs idées repose sur trois axes de travail : organiser des tables rondes, réaliser des interviews et animer les réseaux sociaux. Les jeunes sont encadrés par Mme Vjosa Gervalla, directrice d’Albinfo.ch et participent à plusieurs sessions de formation dispensées par des professionnels pour les aider à gagner en confiance et à acquérir plus de compétences.

Côté communication, les jeunes échangent entre eux énormément d’informations grâce au groupe WhatsApp créé à cet effet et partagent beaucoup d’informations sur Facebook et Instagram.

Les sujets et les supports travaillés sont par la suite présentés à la Commission de jeunes du canton de Vaud qui se charge, de son côté, de les relayés auprès des responsables politiques.

Vjosa Gervalla, directrice d’albinfo.ch et responsable du projet « la Voix de la diversité » interviewée par Clovis. Auteur: Yazan / Voix d’Exils.

Témoignages des participants et participantes du projet

« Je développe la confiance en moi »

Albina, 24 ans, originaire de Macédoine du nord, en Suisse depuis 18 ans

 

Albina Kurtisi, 24 ans, Macédoine, participante active à la Voix de la diversité. Auteur : Yazan / Voix d’Exils.

« J’ai fait un apprentissage dans une étude d’avocats à Lausanne. Par la suite, j’ai fait une maturité professionnelle, et maintenant je travaille dans l’administration au tribunal cantonal vaudois.

Dans notre groupe de jeunes réunis par la Voix de la diversité, on n’a pas tous le même parcours personnel et professionnel : certains sont nés ici et d’autres pas, certains font des études et d’autres pas. On se soutient. C’est vraiment un des plus beaux points du groupe. Ce qui m’a le plus motivée, c’est justement de pouvoir me positionner par rapport à des thématiques qui me mettent mal à l’aise. La discussion en groupe me permet de développer la confiance en moi et d’exprimer mon opinion. Je veux également montrer aux jeunes qui ont peur de rejoindre des groupes de parole que peu importe son milieu social, on peut tous faire partie d’un groupe et donner son avis. J’ai rejoint le projet dès le début et j’ai acquis pas mal de choses, notamment la prise de parole. Maintenant, je sais par exemple que devant les caméras, ou quand on me pose des questions, je suis beaucoup plus à l’aise. J’ai davantage confiance en moi qu’au départ. Avec la Voix de la diversité, on a le projet d’effectuer trois tables rondes, dans des établissements et institutions vaudois, sur la thématique de « l’addiction au téléphone chez les jeunes ». Le sujet a été proposé par un des participants du groupe.

Pour faire des tables rondes, on invitera des politiciens, des médecins, des psychologues, des parents, des enseignants et des élèves, et on va donner la chance aux différents jeunes de prendre la parole. »

 

Marta, 24 ans, originaire d’Érythrée, en Suisse depuis 4 ans

Marta Haile, 24 ans, Érythrée, participante active à la Voix de la diversité. Auteur : Yazan /Voix d’Exils.

« J’ai appris à argumenter et à réduire mon stress »

« Je suis actuellement ma deuxième année d’apprentissage comme employée de commerce à l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (l’EVAM).

J’ai rejoint le groupe pour améliorer mon français, apprendre à oser m’exprimer sans avoir à réfléchir au fait que je ne parle pas bien le français. Jusqu’à maintenant, j’ai appris à bien argumenter, à chercher mes mots, à bien garder ma posture quand je me présente, parce que j’ai tendance à paniquer, à me stresser. Avant, je ne savais pas comment me présenter, comment être devant les gens. Maintenant, j’ai appris à réduire mon stress avant de faire une présentation, ce qui m’est très utile car je suis naturellement stressée. J’ai appris comment respirer, comment regarder les gens devant moi et ne pas les perdre, comment faire pour qu’ils m’écoutent. C’est vraiment intéressant.

Nos prochains thèmes de débat sont le harcèlement sexuel, la dépendance au téléphone, la vie des réfugiés en Suisse.»

 

Drite, 15 ans, Kosovo, en Suisse depuis 12 ans

Drite Asllani, 15 ans, Kosovo, participante active à la Voix de la diversité. Auteur : Yazan / Voix d’Exils.

« Je prends conscience que mon opinion a autant d’importance que celle d’autrui »

« En ce moment, j’étudie au gymnase de Provence, je suis en 1ère année.

Avec la Voix de la diversité, on est un groupe hors du commun si on peut dire. Le fait que je puisse m’exprimer et faire entendre ma voix est quelque chose qui n’est pas habituel. Lorsque les jeunes parlent, ce qu’ils disent passe souvent à la trappe car ils sont considérés sans expérience et immatures. Tandis que là, notre voix compte, c’est ce que j’aime. J’ai acquis plus de facilité à m’exprimer. Il faut dire que j’ai eu de gros soucis de bégaiement par le passé, je suis même allée voir une logopédiste. Avant de rejoindre le groupe, j’avais beaucoup de peine à m’exprimer en public parce que j’avais peur de faire des fautes. J’ai appris que ce n’est pas grave de faire des fautes. Ce groupe m’a aussi permis d’exprimer ce que je pense et de prendre conscience que mon opinion a autant d’importance que celle d’autrui.

Parmi nos projets, on compte créer un lien avec les personnes qui nous suivent sur Instagram et Facebook. On aimerait les faire réagir et créer des interactions pour animer notre débat et faire vivre notre projet. »

 

Yazan, 24 ans, Syrie, en Suisse depuis 3 ans

Yazan Abdalwali (à gauche de la photo), 24 ans, Syrie, membre de la rédaction de Voix d’Exils et participant actif à la Voix de la diversité. Auteur : Drite

« J’ai appris à photographier et à filmer »

« Une fois par mois, on se réunit à six personnes, sous la responsabilité de Vjosa. On parle de sujets importants comme par exemple l’égalité hommes-femmes, les jeunes qui sont aux poursuites, la relation de dépendance avec notre téléphone.

Selon les thématiques abordées, des professionnels, qui font partie du réseau de Vjosa viennent nous former. Un photographe de métier nous a enseigné à filmer et photographier. Un autre formateur nous a donné des conseils pour parler en public : comment contrôler le langage corporel, la position des mains, la respiration pour mieux laisser sortir la voix, comment regarder son public dans les yeux, surmonter sa timidité et aussi comment choisir les angles de parole pour plaire et convaincre. Pour moi, cette expérience est importante parce qu’elle m’apprend beaucoup de choses et me met en contact avec un réseau de personnes qui peuvent m’aider dans ma trajectoire de migrant. On forme une vraie équipe. On est tous motivés, du plus « vieux » – moi ! – à la plus jeune qui a 15 ans. À chaque fois, on discute pendant 2-3 heures.

Je me réjouis déjà de notre prochaine rencontre, on va voir comment construire un projet ! »

 

Nater, 15 ans et Justine, 16 ans, les nouveaux participants du projet 

Gian Nater, 15 ans, Suisse, nouveau participant à La Voix de la diversité. Auteur : Yazan / Voix d’Exils.

 

Justine Berruex, 16 ans, Suisse, nouvelle participante à la Voix de la diversité. Auteur : Yazan / Voix d’Exils.

Apprendre à mieux s’exprimer et à débattre sur divers sujets

Nater et Justine, nés en Suisse, sont les deux derniers arrivants dans le groupe. Ils ont été impressionnés par la présentation intéressante d’Albina devant la Commission de jeunes et sont très motivés à participer à la Voix de la diversité. Ils souhaitent, par ce biais, apprendre à mieux s’exprimer et à débattre sur divers sujets.

 

Audry Clovis Miganda 

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Informations

Vous pouvez prendre contact avec la Voix de la diversité sur Instagram ou Facebook

Pour en savoir plus sur le média internet Albinfo.ch cliquer ici