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Voix d’Exils : hôte du Salon du livre romand

Rendez-vous les 16 et 17 février 2019 à Fribourg

Le Salon du livre romand se tiendra les 16 et 17 février à Fribourg. Voix d’Exils sera de la partie pour présenter ses travaux et rencontrer le public.

Voix d’Exils exposera ses travaux à l’occasion de la cinquième édition du Salon du livre romand qui prendra ses quartiers les 16 et 17 février prochains dans la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg. Véritable « fête populaire autour du livre », le Salon du livre romand réunira 192 auteurs, 36 éditeurs et offrira au public 40 événements. Pas moins de 3000 visiteurs sont attendus à cette occasion.

La rédaction de Voix d’Exils tiendra un stand durant toute la durée du salon. Une présentation de nos activités au public est prévue le samedi 16 février entre 14h et 15h30. Vous pourrez également suivre nos activités sur notre site internet et sur les réseaux sociaux. Des informations suivront à ce sujet sur voixdexils.ch.

« Outil d’intégration, d’information et d’expression plurielle, Voix d’Exils mérite toute sa place au sein de la presse écrite romande. Dès lors, c’est avec joie que le Salon du livre romand les reçoit. » (Programme du Salon du livre romand 2019)

Nous remercions le Salon du livre romand pour son invitation et nous nous réjouissons de vous retrouver à cette occasion !

La rédaction de Voix d’Exils

 

Infos :

Salon du livre romand, 5ème édition

Dates : samedi 16 et dimanche 17 février 2019

Lieu : Bibliothèque Cantonale et Universitaire Fribourg, rue Joseph-Piller 2, 1700 fribourg

(à 5 minutes à pieds de la gare CFF)

Entrée : CHF 5.-

Programme complet de la manifestation sur salondulivreromand.ch

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Voix d’Exils est un programme intercantonal qui est le fruit d’une collaboration entre l’EVAM, le Service de l’action sociale du Valais et le Service des migrations de Neuchâtel. Animé par des personnes migrantes, sa mission est de porter leurs voix au travers de contenus qu’ils publient sur le site d’information voixdexils.ch.

 




Monter une entreprise pour gagner son autonomie

 

Hélène Bayeux, directrice exécutive de la IFPD (à droite) avec une participante du projet Alter-Start. Photo : MHER/Voix d’Exils

Alter-Start : un incubateur pour entrepreneurs migrants dans le Canton de Vaud

La Fondation Internationale pour la Population et le Développement, mène un projet – Alter-Start – qui accompagne les migrants motivés par l’entrepreneuriat. Alter-Start organise à Lausanne des modules de formation pour les participants et les soutient dans toutes les étapes de la création de microentreprises.

La Fondation Internationale pour la Population et le Développement (IFPD), créée en 1999 et basée à Genève, soutient les communautés vulnérables dans les pays en développement et en Suisse. Ses projets ont pour objectif de créer des sources de revenus pour les bénéficiaires de la Fondation qui ne sont pas autonomes financièrement. L’IFPD est une organisation à but non lucratif et dépend de dons pour le financement de ses projets.

Depuis octobre 2017, la fondation mène le projet Alter-Start qui s’attaque au faible niveau d’activité économique des migrants dans le Canton de Vaud, en les aidant à créer leur propre emploi pour gagner leur autonomie financière. En tant qu’incubateur pour les entrepreneurs migrants, le projet les accompagne pendant deux ans au maximum dans toutes les étapes de la création de leur microentreprise. Plus précisément, Alter-Start organise des modules de formation où les participants acquièrent toutes les compétences nécessaires : de la formulation des objectifs à leur réalisation. Le projet soutient également les participants au niveau pratique et de manière personnalisée. Hélène Bayeux, la directrice exécutive de l’IFPD, m’a expliqué les détails des activités d’Alter-Start.

Les deux phases d’accompagnement

Durant la première phase, les participants bénéficient d’un suivi très rapproché, d’une durée de huit mois maximum. Ils reçoivent un accompagnement personnalisé pendant deux heures tous les vendredis. Pendant ces rencontres, les différentes étapes de la création de microentreprise sont abordées avec des outils très conséquents : l’idée est réfléchie s’il n’y en a pas encore, les produits ou les services proposés sont affinés, et le business plan est fait. Spécifiquement, la cible des clients est envisagée, l’étude de marché et de l’état de la concurrence est menée, les stratégies de communication et de marketing sont développées et la gestion budgétaire est planifiée. Les produits ou les services sont positionnés au mieux sur le marché, considérant leur valeur ajoutée, comme la dimension sociale de l’idée (amélioration de la situation du migrant) et, si possible, sa sensibilité aux questions écologiques.

Alter-Start propose aussi aux participants des cours intensifs de français et des formations métiers, y compris : professionnelles et reconnues ou offertes par le secteur associatif dans lequel le projet a des partenariats. Au-delà des formations et en collaboration avec ses partenaires, Alter-Start propose aussi une réintégration professionnelle au cas où la démarche d’entrepreneuriat est interrompue.

Dans la deuxième phase d’accompagnement, le projet pilote est lancé pour une durée de six mois. Les produits ou les services sont testés sur le marché. L’entrepreneur comprend la réalité et les difficultés de son marché. En parallèle, les besoins de financement sont identifiés. Alter-Start essaye de mettre le participant face aux trois sources possibles de financement : (1) le donateur (argent offert à l’entreprise en donation), (2) l’investisseur (argent investi dans l’entreprise dans un but de profit) ou (3) le prêt d’honneur. Le dernier est un crédit sans garanties, et l’argent accordé n’est pas réclamé en cas d’échec. En outre, Alter-Start est en contact avec deux institutions financières susceptibles de proposer des microcrédits. Au terme de la phase pilote, l’accompagnement est beaucoup moins rapproché et continue en fonction des besoins.

Les participants

Les participants d’Alter-Start sont les migrants titulaires du permis F et B qui ont le niveau de français B2 (minimum) et une compétence clé au centre de leur idée. Depuis le début du projet, il y a eu 15 participants dont : 10 sont régulièrement présents et trois sont dans la phase pilote. Parmi les projets qui ont abouti, deux syriennes ont créé ensemble une entreprise œnologique et traiteur (dégustation de vin et cuisine syrienne). J’ai rencontré Jessy, l’une de ces Syriennes, ainsi que d’autres participants qui m’ont raconté leur histoire.

Alter-Start. Bérangère et Jessy (à droite). Photo : MHER/Voix d’Exils.

Jessy participe au projet depuis 9 mois. Elle a eu l’idée de créer un service traiteur de cuisine syrienne. A Alter-Start elle a appris les règles appliquées dans son domaine, a étudié l’expérience d’autres entreprises, et a reçu l’accompagnement de son instructrice, Bérangère, pour la préparation d’une étude de marché et de concurrence, du design, du business plan, des brochures publicitaires, l’analyse des coûts et des prix ainsi que la recherche de financements.

Alter-Start. Jamal (à gauche) Rocio (au centre) et Laura (à droite) . Photo : MHER/Voix d’Exils

Jamal vient de l’Erythrée et participe au projet depuis 10 mois. Il a suivi des cours de couture, puis a développé son idée d’entreprise autour de son métier. A Alter-Start il a reçu l’accompagnement de ses instructrices : Laura et Rocio, pour la recherche des locaux et la préparation d’un business plan, des brochures publicitaires et la recherche de financements.

Alter-Start. Bouchaib (à gauche) et Magali. Photo: MHER/Voix d’Exils

Bouchaib vient du Maroc et participe au projet depuis une année. Il a l’idée de créer un service traiteur de cuisine méditerranéenne avec livraison à domicile écologique (sans plastique) pour les personnes âgées à Sainte-Croix dans le canton de Vaud. A Alter-Start il a amélioré ses compétences en communication, a déjà créé un petit réseau et a reçu l’accompagnement de son instructrice, Magali, pour la préparation d’un business plan, des brochures publicitaires et la recherche de financement. Il sera prêt à démarrer son entreprise après avoir trouvé un financement.

MHER

Membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Informations

Vous pouvez prendre contact avec l’IFPD ici




L’intégration des jeunes migrants en difficultés

Radio Django 15.01.2019. Mamadi Diallo et Grégoire Tafelmacher. Photo: Eddietaz/Voix d’Exils

Vaud – La Fondation Le Relais initie une nouvelle structure: la JAD-R

Lorsqu’on parle d’intégration des personnes migrantes, on fait très souvent référence à une population adulte. Mais qu’en est-il des jeunes ? Une nouvelle structure vient d’être créée – la JAD-R – de la Fondation Le Relais qui a pour but d’accompagner les jeunes migrants en difficulté dans le parcours de leur intégration. Pour en parler, Mamadi, membre de la rédaction vaudoise de Voix d’Exils, reçoit Grégoire Tafelmacher, travailleur social à la JAD-R sur le plateau de Radio Django.

Ecoutez l’interview en cliquant ici

La rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Radio Django 15.01.2019. Photo: Eddietaz/Voix d’Exils

 

Radio Django 15.01.2019. Photo: Eddietaz/Voix d’Exils




L’Amar

« Partager ses expériences, se battre pour l’égalité et informer les réfugiés sur le fonctionnement de la vie en Suisse »

L’Amar, sis à Neuchâtel, est un Lieu Autogéré Multiculturel d’Accueil et de Rencontres. Ce projet entend réagir à des situations de précarité sociale et culturelle en proposant aux personnes migrantes et aux Neuchâtelois de nouvelles opportunités. Interview de Cathrina Cascio, membre fondateur de l’association L’Amar

Voix d’Exils: Qui sont les fondateurs ?

Cathrina Cascio: L’Amar a été fondé par un groupe d’une cinquantaine de personnes toutes issues du domaine de la migration ou du bénévolat. Certains travaillaient ou étaient déjà bénévoles dans le secteur de la migration.

Pourquoi avez-vous fondé l’association ?

Les raisons pour lesquelles nous avons fondé L’Amar, ce n’est pas pour faire de la charité mais pour aider les réfugiés à rencontrer des gens et à passer du bon temps. Créer un lieu de rencontres et de partages entre les réfugiés et les Neuchâtelois afin de casser les idées reçues et les préjugés envers les réfugiés.

Depuis quand existez-vous ?

Nous existons depuis 2 ans et demi.

Réunion des bénévoles 2018. Auteur: rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Combien de bénévoles participent ?

Environ 25.

 

Quels programmes offrez-vous ?

Il y a beaucoup d’activités permanentes comme le « free shop » (boutique de seconde main), des cours de français, des cours d’arabe, différents sports (football, gymnastique, basket, course et marche) et des ateliers artistiques (peinture, musique, théâtre et cinéma).

 

Dans quelles mesures ces programmes aident-ils les réfugiés ?

Les personnes travaillant à l’Amar ont la liberté de partager leurs expériences, de se battre pour l’égalité et d’informer les réfugiés sur le fonctionnement de la vie en Suisse.

 

Qui finance vos programmes ?

Nous sommes indépendants mais la ville de Neuchâtel nous a aidé financièrement pour démarrer et pour trouver un endroit où nous installer. La population aussi nous aide en faisant divers dons. Nous nous chargeons de payer les frais d’électricité et d’eau.

Atelier cuisine 2018. Auteur: rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

 

Comment faites-vous pour vous faire connaître ?

Le bouche à oreille, le site Internet et Facebook.

 

Est-ce que l’association existe seulement à Neuchâtel et est-ce que la population neuchâteloise connaît L’Amar ?

Oui, L’association organise de temps en temps des manifestations ouvertes à tous.

 

Est-ce que vous organisez des activités régulières comme des fêtes ?

Oui, nous avons une soirée « cinéma », une soirée « repas communautaire » tous les mercredis soirs, une soirée « débat » où on discute de politique par exemple, et des visites organisées pour découvrir de nouveaux lieux en ville ou dans la nature.

Atelier artistique 2018. Auteur: rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Quels sont vos projets pour le futur ?

Nous voulons offrir plus d’activités. Si nous trouvons un endroit, nous pourrons proposer des ateliers de travaux manuels, de réparation ou de rénovation par exemple.

 

Comment décririez-vous votre expérience à L’Amar ?

L’Amar m’apporte beaucoup. Elle m’apprend toujours de nouvelles choses, elle m’aide à trouver de nouveaux amis et faire de nouvelles expériences.

Propos recueillis par:

Seada AYELE

Membre de la rédaction neuchâteloise de Voix d’Exils

Infos:

Site Internet: lamarneuch.ch

contact: lamarneuch@riseup.net




Voix d’Exils : toujours plus de lecteurs

Tableau Google Analytics à partir duquel les données de l’audience de voixdexils.ch ont été extraites.

Analyse de l’audience de notre site d’information

Fruit d’une collaboration entre les cantons de Vaud, Valais et Neuchâtel, la mission de Voix d’Exils est de porter la voix des personnes migrantes en leur permettant de s’exprimer librement au travers d’articles, de vidéos, d’émissions radio ou de contributions visuelles. Une analyse de l’évolution du lectorat du site, sur une période de deux ans, a été réalisée pour mieux connaître nos lecteurs et lectrices, évaluer l’étendue de la diffusion des contenus que nous produisons et envisager des mesures pour élargir davantage notre audience.

Nous nous sommes penchés sur les statistiques de performances du site. Deux périodes d’une année ont fait l’objet d’une analyse comparative : du mois d’août 2016 au mois de juillet 2017, puis du mois d’août 2017 au mois de juillet 2018. Lors de chacune d’entre elles, 77 articles sont parus, soit une moyenne de 1.5 articles par semaine.

Trois indicateurs permettent de mesurer les performances du site :

  1. Utilisateurs : personnes qui ont effectué au moins une visite du site durant l’une des périodes.
  2. Sessions : le nombre total de sessions sur une période. Pendant une session, un utilisateur est actif sur Voix d’Exils en visitant une ou plusieurs pages du site.
  3. Pays : les principaux pays de provenance des utilisateurs.

Analyse comparative des deux périodes d’activités du site

Source: rédaction vaudoise de Voix d’Exils

La comparaison des deux périodes d’activités démontre que le nombre total d’utilisateurs augmente de manière importante (+38.6%). Il s’agit d’une statistique réjouissante, car cela représente plus de 3500 nouvelles personnes qui ont visité le site. En Suisse, l’augmentation est supérieure à 40%, elle atteint plus de 7500 utilisateurs lors de la deuxième période. Le nombre total de sessions augmente de 10.9%, soit près de 2000 sessions supplémentaires.

Du côté des pays, la croissance n’est pas égale partout. Certains pays voient leur audience croître de manière spectaculaire (Etats-Unis +219%, Canada +89%, Congo Kinshasa +96%). D’autres ont une croissance plus modérée (France +15%, Belgique +38%). Enfin, certains pays voient leurs lecteurs diminuer comme l’Allemagne -12,4%.

Source: rédaction vaudoise de Voix d’Exils

Constats

  • L’augmentation du nombre d’utilisateurs est importante.

La rédaction a fourni un grand effort pour diversifier ses contenus afin de toucher un public large, en engageant des rédacteurs polyvalents (photographes, vidéastes, personnes dotées d’une grande expérience dans le domaine des médias).

  • Les pays francophones sont bien représentés en tête des pays consommateurs de contenus du site.

Les contenus du site ont été davantage partagés sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter), augmentant leur visibilité, et permettant d’élargir le cercle des lecteurs habituels. Les réseaux sociaux de Voix d’Exils doivent donc être davantage développés.

  • Les Etats-Unis bénéficient d’une croissance exceptionnelle.

Durant la deuxième période, un rédacteur a publié plusieurs articles en anglais. Il s’agit sans aucun doute de la raison principale d’une telle augmentation des utilisateurs américains.

  • Le nombre de sessions n’augmente pas autant que le nombre d’abonnés.

Chaque utilisateur semble se rendre moins souvent sur le site, en témoigne la croissance plus modérée du nombre de sessions. Une campagne d’abonnements à la newsletter permettra de fidéliser davantage le public de Voix d’Exils.

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Nous vous remercions de votre fidélité et vous adressons nos meilleurs vœux pour l’année 2019 !

La rédaction de Voix d’Exils