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Les bénévoles valaisans répondent aux défis d’envergure que pose l’accueil des migrants

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Christine Bourdin entourée de trois membres de la rédaction valaisanne de Voix d'Exils. Photo: Voix d'Exils.

Christine Bourdin entourée de trois membres de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils. Photo: Voix d’Exils.

« Face à l’afflux actuel de réfugiés en Europe, nous ne pouvons pas rester indifférents ». C’est en ces termes que les Eglises et les mouvements citoyens du Valais ont lancé un appel à la population, le 4 octobre 2015, d’entente avec les autorités cantonales en charge de l’accueil des requérants d’asile.

Le résultat : un immense élan de générosité qu’il faut organiser pour qu’il soit le plus efficace possible. C’est la mission de Christine Bourdin, engagée depuis quelques mois à l’Office de l’asile. Elle a accepté de faire un premier bilan auprès de la rédaction de Voix d’Exils.

Toute simple, souriante et confiante, elle déclare : «La réponse a été très impressionnante ; heureusement, la cellule de coordination était déjà en place, ce qui a permis d’éviter que nous soyons submergés. Et les bonnes volontés qui se sont manifestées sont, dans la plupart des cas, des personnes que la cellule mettra dès que possible en contact avec les services d’encadrement des migrants.»

La tâche d’accueillir les nouveaux arrivants est immense et les besoins sont multiples et variés. Christine Bourdin détaille : «Nous avons besoin de professeurs de français et de salles de cours, de personnes capables d’encadrer les leçons et devoirs d’enfants scolarisés, d’accompagner les personnes dans diverses démarches, comme certains rendez-vous administratifs, les courses, les visites chez le médecin ».

Donner un peu de soi, tout simplement pour créer le contact et boire un café ensemble de temps en temps, c’est déjà faciliter l’intégration. Mais le bénévole n’a pas toute latitude. Il s’agit de respecter absolument, par exemple, la sphère privée des nouveaux arrivants. Christine Bourdin explique : « Le bénévole signe une charte qui précise son engagement et ses limites ».

Cette démarche s’étend sur le court, le moyen et le long terme. En même temps que l’acquisition de la langue française et des règles de vie dans la société suisse, il faut, petit à petit, se pencher sur l’intégration professionnelle des requérants d’asile afin de permettre leur épanouissement, leur indépendance financière et leur contribution à la bonne santé économique de leur pays d’accueil.

Quand nous avons demandé à Christine Bourdin, si nous, requérants d’asile, pouvions également donner de notre temps pour le bénévolat ou pour l’accompagner dans ses présentations, elle a répondu oui avec enthousiasme. Que vive cette cellule qui constitue un véritable pont entre les requérants d’asile et la population valaisanne !

La rédaction valaisanne de Voix d’Exils

Info:

Cliquez ici pour visionner la brillante intervention d’Ibrahim Moumouni, membre de la rédaction valaisanne de Voix d’Exils, sur Canal 9 (la télévision régionale valaisanne) à propos de l’engagement bénévole en Valais.



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