novembre, 2011
L’EXIL
Ce mot est peut être très facile à prononcer, mais il qualifie l’une des conditions les plus dures à vivre. Seuls les exilés en savent quelque chose, car ce n’est pas comme on le pense, c’est une maison avec plusieurs portes; certaines peuvent nous envoyer en enfer, certaines peuvent nous ramener au bercail et d’autres s’entrouvrir sur une terre d’accueil.
La maîtrise de la langue n’est pas l’unique clé de l’intégration
guten Tag 你好 hello 안녕하세요 BONJOUR buenos días здравствуйте CIAO Καλημέρα hyvää päivää لسلام عليكم salut 今日は dzień dobrz bom dia Dans les pays les plus attractifs pour la migration, la question importante qui préoccupe les institutions gouvernementales et l’économie privée est l’intégration du migrant. Il est clair que celle-ci commence par l’apprentissage de la langue pratiquée dans le pays d’accueil et c’est justement là que commencent les problèmes.
« Nous contribuons à créer une harmonie entre les requérants d’asile et la population locale »
Beaucoup de requérants d’asile vivant au sein de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), à Sainte-Croix, éprouvent des difficultés d’adaptation à leur nouvel environnement. Pour créer un lien social entre eux et la population locale, les bénévoles de l’association « Café contact » les réunissent une fois par semaine dans le local de l’EVAM mis à disposition. Arlette Schneider et Anne-Lise Tanner, membres fondatrices de l’association, répondent aux questions de Voix d’Exils.